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Date Limite Candidature : vendredi 18 juillet 2025 23:59:00 heure de Paris

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Intitulé de l'offre : Ingénieur en ingénierie logicielle pour les données de l’observatoire du permafrost PermaFrance (H/F)
Référence : UMR5204-FLOMAG-010
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : LE BOURGET DU LAC
Date de publication : vendredi 27 juin 2025
Type de contrat : IT en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : à partir de 2466€ brut mensuel selon l'expérience et la grille de rémunération en vigueur
Niveau d'études souhaité : BAC+3/4
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : E - Informatique, Statistiques et Calcul scientifique
Emploi type : Ingenieure ou ingenieur en ingenierie logicielle

Soutenu par l’Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) et hébergé au sein de l’unité de recherche EDYTEM (CNRS, Univ. Savoie Mont Blanc), le dispositif d’observation PermaFrance (https://permafrance.osug.fr/) assure un suivi de l’état du permafrost dans les montagnes françaises depuis près de 20 ans.
L'OSUG est une structure fédérative (CNRS, Univ. Grenoble Alpes, IRD, de INRAE, Météo France) assu-rant des missions d'observation, de recherche, de formation et de diffusion des savoirs. La fédération OSUG rassemble actuellement plus de 1400 agents, au sein de 8 unités de recherche, 5 équipes de re-cherche et 2 unités d'appui et de recherche.
Face aux attentes croissantes de données de la part de différents acteurs (notamment du fait de l’augmentation des risques liés à l’évolution du permafrost en montagne), et dans un contexte où diverses initiatives nationales et internationales se mettent en place, le dispositif d’’observation PermaFrance souhaite consolider sa chaîne de production, de traitement et de diffusion des données.

La personne recrutée interviendra sur la gestion des données collectées dans le cadre des activités de l’observatoire du permafrost, pour documenter et améliorer les processus de traitement (curation de données) en vue de leur distribution et de leur réutilisation. Ces données sont issues d’une série d’étapes, incluant l’acquisition des données (notamment sur le terrain, en montagne), leur traitement, leur documenta-tion et leur diffusion, le tout selon des protocoles qui varient selon les jeux de données.
Le travail de l’ingénieur·e portera, dans un premier temps, sur la rédaction d’une version initiale du Plan de Gestion des Données (PGD). Cette étape permettra de comprendre le fonctionnement de l’observatoire et les procédures actuellement utilisées pour la gestion des données. Le but est de documenter le cycle de vie de ces données d’observation, en collaboration étroite avec les scientifiques impliqués dans la production des données et en s’inspirant des pratiques déjà en place sur des services d’observations comparables, en France ou à l’étranger. Les résultats de cette première étape guideront la seconde partie du travail, qui portera elle sur l’amélioration des procédures aux différents stades évoqués (acquisition, traitement, enrichissement des métadonnées, diffusion) et, en retour, sur la mise à jour du PGD.

• étudier les pratiques de gestion de données d’observations en œuvre dans PermaFrance (acquisition, traitement, diffusion) ;
• documenter les procédures et formaliser la chaîne de travail au travers du PGD dans une version initiale, co-rédigée avec les observateur·ices de PermaFrance ;
• compiler les bonnes pratiques en matière de gestion des données auprès des réseaux d’observation similaires, notamment le réseau suisse PERMOS (proximité thématique forte et gestion avancée des données) et auprès de la cellule d’expertise « Données » du pôle numérique de l’OSUG;
• contribuer à la conception d’outils (scripts et documentation associée) et la rédaction de procédures (fiches méthodes) pour documenter et améliorer l’ensemble des chaînes de traitements des données ; déposer les matériaux codes, documentations et guides sur des dispositifs de partage à disposition de la communauté académique (forge logicielle, wiki, etc).
• sélectionner les ressources sémantiques pertinentes (schémas de métadonnées, vocabulaires contrôlés, variables climatiques essentielles – ECV) et proposer un modèle de métadonnées pour les principaux jeux de données identifiés en collaboration avec le responsable scientifique PermaFrance pour la diffusion ;
• Fournir ces métadonnées selon le schéma DataCite afin de déposer des demandes de création d’identifiants pérennes (DOI) ;
• transmettre aux parties prenantes de l’observatoire les bonnes pratiques en matière de documentation, de traitement et de mise en forme des données en vue de leur diffusion (ateliers, formations)
• Participer, pour maximum 10 % du temps, aux activités transversales du pôle numérique de l’OSUG, sur les sujets d’ingénierie de la donnée (séminaires internes, contribution à des guides méthodologiques ou activités de conseil par exemple).

Métier et savoir-faire
Compétences de base en ingénierie logicielle.
Maîtrise des langages R et/ou PYTHON ;
Maîtrise de Git (Gitlab);
Connaissance des méthodes Agile ;
Connaissance des principes de la science ouverte et des données FAIR, en particulier :
· Connaissance des standards de description et d’échange de données (OGC) ;
· Connaissance des standards de métadonnées et des principaux artefacts sémantiques ;
· Expérience de traitement/gestion des données de séries temporelle ;
· Expérience de gestion des données spatiales appréciée.
Connaissances appréciées dans les domaines des géosciences et des sciences de l’environnement, et des méthodes d’acquisition de données (GNSS, drone, SIG, dataloggers…).

Savoir être
Capacité et appétence pour travailler dans un contexte pluridisciplinaire et à comprendre les besoins des producteurs de données et des utilisateurs, de même que les attentes des structures (locales, nationales ou internationales) traitant de la gestion de ce type de données ;
Sens de l’organisation et persévérance ;
Rigueur, autonomie et capacité d’adaptation (au sein d’une petite équipe, répartie sur deux sites : Le Bourget-du-Lac et Grenoble) ;
Capacité d’écoute et de compréhension des modes d’organisation.

Les données concernées (recueillies depuis 2008) sont de deux principaux types (données temporelles issues de capteurs in-situ, et données spatiales, SIG), et nécessitent des traitements variables après acquisition, réalisés selon des procédures plus ou moins manuelles ou automatisables.

Pour l’ingénieur.e recruté.e, les interactions se feront au quotidien avec le personnel d’EDYTEM : une ingénieure d’étude en charge de la gestion des données au labo, une chargée de recherche CR, productrice et utilisatrice de données PermaFrance, et le chargé de recherche responsable de PermaFrance, producteur et utilisateur de données PermaFrance, et encadrant fonctionnel de la personne recrutée. Des interactions courantes, sur une base hebdomadaire (à préciser, notamment selon les contraintes géographiques de la personne recrutée) auront également lieu avec les collègues ingénieurs de la cellule Expertise données du Pôle numérique de l’OSUG, en particulier avec sa directrice technique.

D’autres interactions moins fréquentes, sont prévues avec l’ingénieur d’études en charge de l'instrumentation de terrain à EDYTEM, l’ingénieur de recherche en charge du pôle acquisition, traitement données carto ou topo terrain (EDYTEM), ainsi qu’avec d’autres collègues localisés au Bourget-du-Lac et à Grenoble (enseignant-chercheur, doctorant·es et post-doctorant·es) producteurs/utilisateurs de don-nées PermaFrance. Par ailleurs, localement, d’autres interactions pourront exister avec des membres de la société civile : bureau d'étude, parcs naturels) en lien avec la production de données sont possibles.

Enfin, il pourra être demandé, ponctuellement, à l’ingénieur·e recruté·e d’échanger avec les collègues du projet européen PermaCOST (COordinated and STandardized Monitoring of Permafrost Response to Climate Change, financement européen, 2025 – 2029), piloté par l’université de Fribourg (Suisse) et auquel participe l’équipe de PermaFrance.

En cas de mission sur le terrain (non obligatoire et limitée à quelques unes, d’une à deux journées, pour que la personne recrutée puisse connaître les contraintes du milieu et les méthodes d’acquisition) : risques propres à la progression en milieu de moyenne et haute montagne.