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Un institut de recherche renommé en France cherche un candidat pour une thèse sur le développement d’un biocapteur électrochimique hybride pour mesurer les activités de protéine kinases impliquées dans l’inflammation juvénile. Le candidat doit avoir un doctorat et des compétences en communication. Cette recherche vise à améliorer les diagnostics des pathologies articulaires chez les enfants.
Sujet de thèse : Cette thèse vise le développement d’un biocapteur électrochimique hybride peptide-nanotubes de carbone pour la mesure d’activités de protéine kinases (PKs) impliquées dans l’inflammation juvénile idiopathique (AJI) et arthrites septiques (AS) afin de 1) profiler les signatures fonctionnelles des PKs et de 2) élaborer un dispositif diagnostic pour la discrimination rapide et précise entre les deux pathologies. Les peptides conjugués aux CNT et aux PK seront fournis par les partenaires du projet à Strasbourg et à Montpellier. À Grenoble, ces conjugués seront évalués afin de déterminer la technique de transduction la plus appropriée pour la quantification électrochimique des activités PK. Ce biocapteur hybride permettra de profiler les activités PK dans le liquide synovial des arthrites juvéniles de manière hautement sensible et sélective. Cette technologie devrait contribuer à améliorer les campagnes de dépistage en permettant l’identification précoce de biomarqueurs de la maladie et la stratification des patients, guidant ainsi les cliniciens dans le choix des thérapies ciblant les PK. Cette projet de recherche interdisciplinaire nécessite un intérêt et une curiosité élevés pour la recherche fondamentale. Des compétences de communication développées et l’autonomie pour organiser et concevoir des expérimentations sont essentielles à la réalisation efficace de ce projet.
Contexte : Les arthrites septiques (AS) et juvenile idiopathique (AJI) sont les arthirites les plus frequentes de l’enfant et requièrent des traitements diamétralement opposés : chirurgie et traitement avec des anti-infectieux pour l’AS, des anti-inflammatoires, voire des immunosuppressseurs, pour l’AJI. Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun marqueur biologique assez sensible pour distinguer ces deux pathologies en pratique clinique. Plusieurs protéine kinases (PKs) impliquées dans la régulation de la réponse inflammatoire et immunitaire, dérégulées dans différentes pathologies, constituent des cibles thérapeutiques attractives, comme le Tofacitinib qui cible les kinases Janus, proposé dans l’AJI. Malgré l’arsenal d’inhibiteurs de PKs approuvés par la « Food and Drug Administration » (FDA) et disponibles pour des traitements, il n’y a actuellement aucun outil diagnostic basé sur la détection et la quantification d’activités PK. Cette thèse est financée par le projet ANR KINFLAM avec comme partenaires Alberto Bianco à Strasbourg qui fournira les nanotubes de carbone fonctionnalisés et May Morris à Montpellier, qui produira les kinases et les peptides spécifiques. Elle se déroulera principalement au DCM à Grenoble avec plusieurs séjours prévus chez les partenaires. Le DCM est une unité mixed de l’université Grenoble Alpes et du CNRS avec environ 80 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents et est composé par 6 équipes de recherche travaillant dans les domaines de la chimie organique, inorganique, analytique, théorique.
Profil recherché
Contraintes et risques : Pas de contraintes ou risques particuliers. Toute utilisation de produits chimiques et procédures de modification seront formées dans le respect des règles de sûreté et de sécurité au DCM.