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Un institut de recherche interdisciplinaire recherche un chercheur post-doctoral en biologie cellulaire à Grenoble. Le candidat étudiera les effets de myokines sur la différenciation des cellules bêta humaines et utilisera des modèles uniques de cellules souches. Le candidat devra avoir un doctorat avec une expérience significative dans le domaine. L'institut offre un environnement de recherche dynamique et des opportunités d'apprentissage.
Biologie, biophysique et biochimie
Chercheuse/chercheur post-doctoral en biologie cellulaire H/F
Une caractéristique commune au diabète de type 1 et au diabète de type 2 est une réduction de la masse des cellules bêta (totale dans le type 1 et partielle dans le type 2), entraînant une carence en insuline et, si elle n'est pas traitée, une hyperglycémie chronique. À l'heure actuelle, les traitements de substitution par injections d'insuline ou autres médicaments hypoglycémiants sont les seuls traitements disponibles. Notre équipe propose de définir de nouveaux outils thérapeutiques pour induire la régénération des cellules bêta par la formation de nouvelles cellules bêta (néogenèse).
Le candidat étudiera les effets de 3 myokines (Amphiregulin, Epiregulin et Myostatin), sur la différenciation des cellules bêta humaines.
Notre équipe a développé des modèles in vitro de différenciation de cellules iPS (Induced Pluripotent Stem Cell) en cellules bêta humaines. Ces modèles uniques seront utilisés pour étudier les effets des myokines sur la différenciation et la maturation des cellules bêta. Pour cela, les cellules bêta dérivées d'iPS seront traitées avec chacune des myokines à différents stades de la différenciation. Plusieurs doses de myokines seront utilisées car il a été montré précédemment que les doses efficaces diffèrent selon la myokine considérée.
A la fin, plusieurs caractérisations seront réalisées : quantification des populations cellulaires par immunomarquage, analyse transcriptomique par séquençage d'ARN sur cellules uniques. Enfin, la fonctionnalité des cellules bêta sera évaluée par le dosage de l’insuline.
Vous êtes titulaire d’un doctorat en biologie, biochimie, biologie cellulaire, ou discipline apparentée, avec une expérience significative postdoctorale dans le domaine des sciences du vivant et leurs applications biomédicales.
Solide compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires du vivant et intérêt marqué pour les sciences biomédicales.
Compétences acquises en culture d’organoïdes et cellules souches humaines.
Une formation en bio-informatique, en analyse d'images et en logiciels d'analyse 3D serait appréciée.
Esprit d’innovation, autonomie, et goût pour la recherche à l’interface entre technologie, biologie et santé.
Rigueur et déontologie scientifique.
Communication écrite et orale des résultats.
En rejoignant l’IRIG, vous intégrez un environnement de recherche dynamique et innovant où vous avez l’opportunité d’apprendre, de grandir et de jouer un rôle clé au sein d’une entité/unité d’excellence.
Les éléments de votre mission principale peuvent vous intéresser :
France, Auvergne-Rhône-Alpes, Isère (38)
Le CEA est un acteur majeur de la recherche, au service des citoyens, de l'économie et de l'Etat. Il apporte des solutions concrètes à leurs besoins dans quatre domaines principaux : transition énergétique, transition numérique, technologies pour la médecine du futur, défense et sécurité sur un socle de recherche fondamentale. Le CEA s'engage depuis plus de 75 ans au service de la souveraineté scientifique, technologique et industrielle de la France et de l'Europe pour un présent et un avenir mieux maîtrisés et plus sûrs. Implanté au cœur des territoires équipés de très grandes infrastructures de recherche, le CEA dispose d'un large éventail de partenaires académiques et industriels en France, en Europe et à l'international. Les 20 000 collaboratrices et collaborateurs du CEA partagent trois valeurs fondamentales : La conscience des responsabilités, La coopération, La curiosité.
Au sein de la DRF, l’institut de recherche interdisciplinaire de Grenoble (IRIG), mène des recherches en biologie, santé, physique et numérique, cryo-technologies et nouvelles technologies pour l’énergie et l’environnement. Physiciens, chimistes, biologistes, médecins, informaticiens et mathématiciens participent conjointement à cette recherche fondamentale, conférant à l’institut une capacité remarquable pour répondre aux grands défis scientifiques et sociétaux. L’IRIG se positionne comme un acteur de recherche d’excellence connecté aux besoins de la société.
L'unité mixte de recherche Biosciences et bioingénierie pour la santé (BGE) (CEA, Inserm, UGA) conduit des recherches en biologie et en bioingénierie visant à enrichir les connaissances fondamentales en sciences biomédicales et à optimiser la médecine de précision dans les domaines du cancer, du diabète et des maladies rares. Ses objectifs se déclinent à travers l’identification de cibles thérapeutiques et de biomarqueurs d’intérêt clinique, l’étude de leurs mécanismes d’action à l’échelle moléculaire et cellulaire, la découverte de candidats-médicaments et le développement de biothérapies innovantes fondées sur l’ingénierie cellulaire et tissulaire (tumoroïdes, organoïdes, organoïdes sur puce microfluidique). Ses travaux incluent le développement de méthodologies innovantes pour l’analyse multi-échelle d’échantillons biologiques et cliniques, l’ingénierie de cellules et de tissus dérivés de cellules souches adultes, modifiées ou non par des techniques d’édition génomique, ainsi que l’utilisation de modèles génétiques et cellulaires (drosophiles, souris, sphéroïdes, tumoroïdes et organoïdes).
2025-38723