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Un institut de recherche en chimie à Dijon propose un stage de fin d’études de 5-6 mois en chimie organique et bioconjugaison. Le/la stagiaire développera des sondes pour étudier la biodistribution d’anticorps thérapeutiques. Ce stage offre une formation pratique, des réunions régulières et des échanges interdisciplinaires, dans un environnement dynamique.
L’équipe de recherche RITM (Radiopharmaceutiques, Imagerie, Théranostics et Multimodalité), au sein de l’ICMUB, est reconnue comme l'un des principaux acteurs académiques français dans le domaine de la « Chimie pour l'Imagerie Moléculaire ».
Nous proposons une offre de stage de fin d’études (5-6 mois), de niveau M2 / diplôme d’ingénieur, portant sur la synthèse et l’évaluation d'une nouvelle plateforme chimique destinée au marquage d'anticorps thérapeutiques, afin de permettre l'étude de leur biodistribution dans l'organisme par imagerie nucléaire.
Date de début : Janvier (flexible)
Les sondes d’imagerie moléculaire sont des molécules formées par l’association d’une partie vectrice et d’une partie imageante. La partie vectrice est habituellement une molécule d’origine biologique (petite molécule / peptide / protéine) qui permet de cibler sélectivement un tissu d’intérêt (par exemple, des cellules tumorales) au sein de l’organisme. La partie imageante produit quant à elle un signal détectable en dehors de l’organisme (photon, rayon gamma, etc). Il s’agit, par exemple, de macrocycles capables de chélater des radiométaux (imagerie nucléaire) ou de fluorophores organiques (imagerie de fluorescence).
L’étape de greffage d’une sonde imageante sur une biomolécule est appelée bioconjugaison. Elle fait appel à une chimie dite bioorthogonale, qui permet de former des assemblages chimiques de manière très sélective, dans des conditions douces (solution aqueuse, moins de 37°C…), compatibles avec la fragilité des biomolécules.
Le/la stagiaire aura en charge la synthèse et l’étude de la réactivité de petites molécules hétérocycliques originales utilisées pour réaliser l’étape de « bioconjugaison ». Ces outils seront utilisés pour construire des conjugués anticorps-médicaments (ADC) imageables par imagerie nucléaire.
Le/la stagiaire travaillera en collaboration avec un post-doctorant étranger. Une maîtrise suffisante de l'anglais est donc nécessaire.
Au-delà de la formation pratique en synthèse organique, bioconjugaison et imagerie moléculaire, le candidat bénéficiera de réunions de groupe régulières, d’échanges interdisciplinaires, ainsi que de l’opportunité de contribuer à un projet présentant une pertinence biomédicale directe.
Victor Goncalves
Étudiant(e) en Master 2 ou dernière année d'école d'ingénieur, avec un profil de chimiste organicien, et présentant un fort intérêt pour l'interface Chimie - Biologie et les applications en santé.
01-26