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Un institut de recherche marine à Plouzané propose un stage sur l'influence de la morphologie côtière sur l’exportation des microplastiques. Les candidats doivent avoir un Master 2 en océanographie ou discipline similaire, des compétences en programmation (Python, Fortran) et une aisance avec la manipulation de données spatialisées. Le stage inclut des simulations numériques et des analyses liées aux régions côtières et aux micros polluants.
Les microplastiques (MPs) sont des polluants émergents retrouvés dans l’ensemble des zones océaniques, des côtes à l’océan ouvert. L’échouage des MPs a été identifié comme un facteur important contrôlant leur bilan global dans l’océan. En particulier, les côtes sableuses constituent des puits (au moins temporaires) de MPs. Les processus d’échouage n’ont été étudiés que dans des contextes idéalisés (Onink et Laufkötter, 2020 ; Onink et al., 2021) ou à l’échelle régionale (Dobler et al., 2022), sans prendre en compte l’impact de la morphologie côtière sur la probabilité d’échouage. En conséquence, les modèles océaniques globaux actuels ne prennent pas en compte l’échouage des MPs dans leur représentation de la distribution et des bilans globaux.
L’objectif principal du stage est de représenter l’effet des côtes sableuses comme puits de MPs sur la distribution et les bilans globaux de MPs. Pour cela, les étapes du stages seront :
Le travail reposera principalement sur la manipulation de bases de données existantes à l’aide d’outils informatiques (GIS, Python...). Il s’agira dans un premier temps de convertir les informations géographiques sur les côtes sur la grille du modèle NEMO/PISCES-PLASTIC. Dans un second temps, des relations entre la proportion de côtes sableuses et la masse de MPs échoués seront établies grâce à la construction et l’utilisation de modèles probabilistes. Enfin, le puits global de MPs par échouage sur les côtes sableuses sera quantifié grâce à des simulations numériques globales du modèle NEMO/PISCES-PLASTIC. Pour ce faire, nous comparerons des simulations tenant compte des échouages avec une simulation de contrôle sans échouage. Différents tests seront effectués tenant compte de différentes hypothèses sur les probabilités d’échouages. Ces simulations permettront de :
Ce travail contribuera directement à une meilleure compréhension des bilans océaniques de MPs, avec des implications pour la recherche, la surveillance environnementale et les politiques de gestion du littoral.