
Activez les alertes d’offres d’emploi par e-mail !
Générez un CV personnalisé en quelques minutes
Décrochez un entretien et gagnez plus. En savoir plus
Une entreprise de vin prestigieuse recherche un candidat pour un poste de recherche axé sur l'élaboration de boissons fermentées. Les responsabilités incluent l'analyse des impacts des dérèglements climatiques sur la viticulture et l'intégration de données analytiques. Le candidat idéal détient un diplôme BAC+5 en mathématiques appliquées et maîtrise des outils statistiques ainsi que plusieurs langages de programmation. Poste basé principalement à Dijon et Oiry, à pourvoir à partir de janvier 2026 pour une durée de 3 ans.
Inauguré en juin 2021, le centre de Recherche Robert-Jean de Vogüé a pour mission d’accueillir et de répondre aux différentes thématiques de recherche et innovation des Maisons Vins et spiritueux du groupe LVMH.
Avec pour environnement le vignoble champenois, ce centre de recherche est structuré en quatre pôles d’expertise :
Votre thèse se déroulera au sein de cet écosystème dynamique et ouvert sur la recherche française et internationale, à l’interface entre recherche appliquée et applications de terrain.
Université Bourgogne-Europe, Dijon.
UMR 15 17 PAM, Equipe PCAV sous la supervision du Pr. Régis Gougeon et du Dr. Sébastien Nicolas.
L’équipe Physico Chimie de l’Aliment et du Vin (PCAV) de l’UMR PAM est spécialisée dans le domaine de la chimie et de la physicochimie des aliments, du vin et des emballages. Elle a acquis une expertise dans le développement d’approches combinées métabolomique/biostatistique/bio-informatique pour l’identification de signatures moléculaires complexes dans des matrices œnologiques. Ses travaux visent notamment à modéliser l’impact de paramètres environnementaux, ou de pratiques vitivinicoles sur le métabolome du raisin et du vin, et développer des outils pour la compréhension et la prédiction des mécanismes de stabilité des vins (colloïdale, oxydative…)
Ce travail de recherche vise, dans un premier temps, à caractériser et identifier les indicateurs pertinents à suivre sur cette matière première en évolution afin de mesurer les impacts des dérèglements climatiques sur cette dernière. Dans un second temps, le sujet sera de comprendre les dynamiques sous-jacentes aux évolutions constatées. Enfin, dans un dernier temps, des scenarios, par bassins étudiés, devront être proposés aux professionnels afin de leur permettre une projection d’actions moyen et long terme.
À partir, notamment, des données analytiques (métabolomiques, paramètres œnologiques classiques) et sensorielles déjà collectées, ainsi que de celles à venir sur les trois prochains millésimes (2025 – 2026)*, le candidat.e devra veiller à l’intégration homogène et standardisée d’un ensemble important de métadonnées.
Au travers du développement de méthodes d’analyses multivariées classiques (ACP, PLS), de stratégies d’analyses multiblocs, et de techniques avancées d’intelligence artificielle (machine learning…), il/elle (i) identifiera et caractérisera des biomarqueurs dont la présence ou l’évolution dans le raisin reflète les effets du changement climatique ; (ii) construira des modèles mathématiques d’évolution potentielle des propriétés physico-chimiques et œnologiques des matrices sur la base de la composition en ces biomarqueurs.
En mettant en œuvre des méthodes chimométriques, il/elle utilisera ces modèles pour développer de nouveaux indicateurs spectroscopiques de la qualité de la matière première.
Poste à pourvoir à partir de janvier 2026 et pour une durée de 3 ans.
Dijon – Bourgogne-Franche-Comté (60%) – Oiry – Grand Est (40%)