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Un institut de recherche en agriculture et environnement recherche un candidat pour des travaux sur la régulation naturelle des insectes en Corse. Le poste inclut des collectes de données sur le terrain, l'analyse des ravageurs, et la photographie pour l'entraînement d'une intelligence artificielle. Compétences en entomologie et un Bac minimum requis. Profitez de jusqu'à 30 jours de congés par an et d'autres avantages intéressants.
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Le poste s’inscrit dans le cadre du programme de recherche « EcoControl » qui vise à améliorer notre compréhension des services de régulation fournis par les arthropodes et à identifier des leviers agroécologiques pour renforcer la régulation naturelle des insectes ravageurs en agriculture, au niveau local et territorial, en France continentale, en Corse et en Guadeloupe. Vous serez basé‑e sur le Centre de Corse, à San Giuliano dans l'UMR AGAP‑antenne Corse et encadré‑e par les membres de cette unité et du CBGP (Centre de Biologie pour la Gestion des Populations – Centre Occitanie Montpellier). Vous participerez aux travaux de terrain en Corse (collecte d’arthropodes), élevage de ravageurs (pour documentation des taux de parasitisme) et prise de photos des spécimens (pour entraînement d’une intelligence artificielle (IA) de reconnaissance des espèces).
Les travaux évaluant l’influence de la biodiversité des habitats environnants sur le contrôle des ravageurs d’une parcelle cultivée montrent des résultats contradictoires. De même, l’influence des pratiques agricoles (ex : AB/conventionnelle, irrigation, plantes de service) et du climat sur l’efficacité des régulations naturelles est mal comprise, ce qui limite notre capacité à émettre des recommandations pour diminuer l’usage des pesticides. En combinant des travaux de terrain avec des approches conceptuelles et numériques innovantes, nous essayons de mieux comprendre comment les facteurs biotiques et abiotiques (phylogénétiques, environnementaux, agronomiques, introduction d’espèces) influencent la structure et la dynamique des réseaux d’interactions entre plantes, ravageurs et leurs ennemis naturels. Les systèmes agronomiques ciblés par le projet sont les cultures d’agrumes, de pommiers et d’oliviers, ainsi que le maraîchage. Nous explorons des gradients de structure et de composition des paysages ainsi que des profils d’agricultrices et agriculteurs ayant des niveaux variés d'utilisation de produits chimiques et d'approches de gestion écologique. Les insectes ciblés sont des phytophages et des piqueurs suceurs de sève d'importance économique (pucerons, cochenilles, mineuses, mouches des fruits, psylles, punaises et vecteurs de Xylella fastidiosa) ainsi que leurs ennemis naturels (prédateurs arthropodes et parasitoïdes). Votre travail concernera les cultures de Citrus en Corse et leurs principaux ravageurs et auxiliaires.
Le dispositif expérimental a été conçu en 2024‑2025. Vous interviendrez pour réaliser les mesures dans la continuité des suivis déjà réalisés les années précédentes. Vous travaillerez en binôme avec un technicien déjà sur place et sous la responsabilité conjointe d’un ingénieur basé en Corse et d’une ingénieure basée à Montpellier.
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Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises aux dispositions du Code de la fonction publique notamment en ce qui concerne l’obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu’elles soient religieuses, philosophiques ou politiques. En savoir plus : site fonction publique.gouv.fr