Postdoc en géochimie et paléoécologie H/F

CNRS; Besançon; Sur place; EUR 40 000 - 60 000; Plein temps

Résumé du poste

Un laboratoire de recherche en environnement basé à Besançon recrute un Postdoc en géochimie et paléoécologie. Le candidat sera impliqué dans des projets de recherche sur la propagation de gènes de résistance aux antibiotiques dans l'environnement. Une connaissance approfondie des méthodes géochimiques et une expérience en analyse des sédiments sont requises. Ce poste est en CDD à temps plein avec une rémunération de 3000 € bruts mensuels.

Qualifications

• Connaissances approfondies en méthodes géochimiques.
• Expérience en analyse de sédiments lacustres.
• Capacités à réaliser des modèles d’âge.

Responsabilités

• Réaliser des modèles d’âge des séquences collectées.
• Prélever et analyser la géochimie sédimentaire.
• Croiser les résultats avec des analyses microbiologiques.

Connaissances

Compétences en géochimie isotopique

Analyse des éléments traces métalliques

Compétences en palynologie

Sociabilité

Autonomie

Formation

Doctorat

Description du poste

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Postdoc en géochimie et paléoécologie H/F

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : jeudi 4 décembre 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Postdoc en géochimie et paléoécologie H/F
Référence : UMR6249-SEBLAN-016
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : BESANCON
Date de publication : jeudi 13 novembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 20 mois
Date d'embauche prévue : 5 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3000 € bruts mensuels à ajuster selon l'expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 30 - Surface continentale et interfaces

Missions

Le projet ERC PaleoMARE s’interesse à la propagation de gènes de résistance aux antibiotiques (ARG) dans l’environnement. Cependant, les mécanismes sous-jacents qui ont conduit à la propagation des ARG dans le monde entier restent à ce jour une question ouverte. La présence de gènes de résistance aux métaux lourds (HMRG) et d'ARG dans les génomes microbiens suggère un lien entre les deux et a conduit à l'hypothèse que les métaux pourraient co-sélectionner les ARG. Cette hypothèse est difficile à prouver car les écosystèmes actuels sont contaminés par les deux. Afin d’apporter des réponses, le projet PaleoMARE combine la découverte géochimique et microbiologique des liens entre la pollution par les métaux lourds et la propagation de la résistance aux antimicrobiens depuis l'époque préindustrielle jusqu'à nos jours en utilisant des archives paléoécologiques.

1. De réaliser le modèle d’âge des séquences collectées et de choisir, en fonction des résultats, les séquences à analyser.
2. De prélever et de réaliser les analyses de géochimie sédimentaire prévues (éléments traces et métalloïdes) sur les séquences lacustres. Il pourra participer à l’analyse pollinique s’il en a les compétences.
3. De croiser les résultats avec ceux de la microbiologie et de participer à la publication des résultats.

Activités

• Analyse géochimique d’une séquence sédimentaire lacustre
• Analyse palynologique d’une séquence sédimentaire lacustre
• Modèle d’âge et chronologie des sédiments lacustres
• Diffusion des connaissances (publications scientifiques, séminaires, conférences)

Compétences

• Connaissances approfondies des méthodes de la géochimie isotopique et de l’analyse des éléments traces métalliques. Accessoirement compétences en palynologie.
• Compétence en géochimie, dans l’analyse des éléments traces sur sédiment lacustre.
• Sociabilité, autonomie (savoirs‑être).

Contexte de travail

Le travail sera effectué au laboratoire Chrono-environnement (UMR 6249/CNRS) : possibilité de mission de terrain.