STAGE M2 : Evaluation de la réponse écophysiologique et morphologiq...

INRAE 63; Auvergne-Rhône-Alpes; Sur place; EUR 20 000 - 40 000; Plein temps

Résumé du poste

Une institution de recherche en agronomie cherche un stagiaire pour un projet sur l'impact de l'ombrage des panneaux solaires sur certaines espèces végétales. Basé à Clermont-Ferrand, ce stage de 6 mois débutera en février/mars 2026. Le candidat idéal est un étudiant en master 2 avec des connaissances en physiologie végétale et en analyse statistique. Des déplacements sont prévus entre les sites de recherche.

Prestations

Indemnités de stage

Cantine à 3€ / repas

Qualifications

• Étudiant(e) en master 2 ou fin d’étude d’école d’ingénieur.
• Connaissances en physiologie végétale et analyse statistique.
• Intérêt pour les impacts écologiques et environnementaux.

Responsabilités

• Quantifier l'influence de l'ombrage sur le fonctionnement écophysiologique.
• Réaliser un état de l'art sur les effets de l’ombrage.
• Mesurer les réponses morphologiques et physiologiques des espèces.

Connaissances

Analyse statistique des données

Connaissances en physiologie végétale

Formation

Étudiant en master 2 en agronomie ou écologie

Description du poste

Contexte du recrutement et définition de poste

Equipe d’accueil :

L'Unité Mixte de Recherche sur l'Ecosystème Prairial (UREP) étudie l’agroécologie de l’écosystème prairial dans un contexte de changement global, notamment les changements climatiques et les pratiques de gestion. L'Unité possède une expertise internationale dans les domaines des impacts du changement climatique, les cycles du carbone et de l'azote (bilan de gaz à effet de serre et la séquestration de carbone), l’assemblage des communautés végétales, les interactions biotiques (plante-sol – animal) et leurs conséquences sur le fonctionnement des prairies. L'Unité est rattachée au Département (ECODIV) d’INRAE.

Le / la stagiaire sera placé(e) sous la responsabilité de Catherine Picon-Cochard (UREP) et Léa Candillier doctorante.

Contexte du stage :

Le stage proposé fait partie du projet CAMELIA, démonstrateur agrivoltaïque installé sur une parcelle en prairie permanente au sein de l’Unité Expérimentale « Herbipôle » sur la commune de Laqueuille. Il débutera à partir du mois de mars pour une durée de 6 mois.

L’installation des panneaux verticaux bifaciaux sur une prairie permanente pâturée vise à maximiser l’usage de la terre en associant une production agricole avec une production d’énergie solaire, sans pénaliser les deux productions. Cependant, le rôle de ces structures solaires sur la biodiversité et le fonctionnement écophysiologique des plantes prairiales est peu connu. L'ombrage transitoire induit par la présence des haies photovoltaïques peut influencer directement et / ou indirectement les propriétés de la prairie en modifiant le microclimat auquel la prairie est exposée. La présence de deux types inter-rangs (12 et 18 m) peut aussi modifier le microclimat. Pour pallier aux différents biais auxquels la prairie est exposée (fertilisation, différente qualité des sols), une expérience de plantes en pots est prévue en 2026. Elle consistera à étudier deux espèces prairiales déjà naturellement présentes sur la parcelle : trèfle blanc et dactyle aggloméré, afin d’évaluer l’influence des haies solaires sur le développement et la physiologie de ces plantes. Ce travail s’inscrit dans le travail d’une thèse en cours menée sur le dispositif.

Objectifs du stage :

Il s’agit de quantifier l'influence de l'ombrage apporté par les panneaux solaires sur le fonctionnement écophysiologique de deux espèces prairiales. L’étude se portera sur les deux types de largeur d’inter-rang. Du fait de l’orientation des panneaux solaires nord-sud, l’ombrage est intermittent dans la journée en fonction de la course du soleil, côté est et côté ouest.

Les étapes du stage :

• Réaliser un état de l’art bibliographique sur les effets de l’ombrage sur les propriétés (biomasse, qualité) et échanges gazeux foliaires des deux espèces prairiales et le microclimat aérien et souterrain
• Présenter son sujet de stage dans l’Unité
• Mesurer les réponses en termes de traits foliaires (morphologie), de photosynthèse et transpiration, de densité stomatique des espèces (travail de terrain suivi d’un travail en laboratoire)
• Traiter et analyser les données acquises lors du stage
• Rédiger le rapport de stage

Le stage se déroulera :

• Au sein de l’Unité Mixte de Recherche Ecosystème Prairial (UREP) localisée à Clermont-Ferrand sous la responsabilité de la directrice du projet CAMELIA, Catherine Picon-Cochard
• Des déplacements seront prévus entre l’UREP et l’Unité Expérimentale « Herbipôle » sur la commune de Laqueuille pour la réalisation des prélèvements et récolte des données sur le site CAMELIA

Contacts :

Pour candidater envoyez un CV et lettre de motivation à :

• Catherine Picon-Cochard, directrice de recherche à l’UREP
• Léa Candillier, doctorante sur le projet CAMELIA à l’UREP

Conditions du stage :

Poste basé à Clermont-Ferrand dans les locaux de l’INRAE (5 chemin de Beaulieu, 63000 Clermont-Ferrand)

Calendrier : démarrage février / mars 2026 – durée 6 mois

Indemnités de stage : € / h

Déplacements sur sites prévus en compagnie de l’équipe CAMELIA, en particulier pour la réalisation de mesures liées à la plasticité des plantes à l’ombrage

Cantine sur le site de Crouël : environ 3€ / repas

Profil recherché :

Étudiant en master 2 ou fin d’étude d’école d’ingénieur en agronomie, écologie / écophysiologie végétale avec des connaissances en physiologie végétale, analyse statistique des données.