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[STAGE] Concilier risque feu et biodiversité - INRAE Aix-en-P. (13)

Gebat Constructions

Aix-en-Provence

Sur place

EUR 20 000 - 40 000

Plein temps

Il y a 26 jours

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Résumé du poste

Une organisation de recherche environnementale recherche un stagiaire à Aix-en-Provence pour un projet sur la conservation de la biodiversité dans les zones à risque d'incendie. Le stagiaire comparera des méthodes de débroussaillement et participera à la modélisation du comportement du feu. Pour ce faire, il doit être étudiant en ingénierie ou en master en science de l’environnement, avec des compétences en SIG et en programmation. Une indemnité de stage d’environ 590 euros/mois est proposée.

Prestations

Indemnité de stage de 590 euros
Subventions pour restauration collective

Qualifications

  • Capacité à travailler sur le terrain et en équipe.
  • Notions de simulation du comportement du feu.
  • Compétences en programmation appréciées.

Responsabilités

  • Comparer des modalités de débroussaillement en termes de biodiversité et de réduction du risque incendie.
  • Cartographie des traitement du combustible dans les coupures.
  • Modélisation du comportement du feu sur différentes scènes.

Connaissances

Travail sur le terrain
Travail en équipe
Simulation du comportement du feu
Programmation (Python ou R)
Systèmes d'information géographique (SIG)
Traitement de données géoréférencées (QGIS)
Statistiques

Formation

Étudiant en diplôme d’ingénieur ou master 2 en science de l’environnement
Description du poste

L'appel à participation est prolongé jusqu'au 23 novembre 2025!

[STAGE] Concilier risque feu et biodiversité - INRAE Aix-en-P.
Contexte et motivations

Les coupures de combustible effectuées en milieu forestier ont été pendant longtemps aménagées en éliminant quasi-totalement la végétation (glacis) afin de réduire drastiquement la propagation et l’intensité d’un feu qui y surviendrait. Elles sont notamment destinées à prévenir l’aléa dans son extension et ses conséquences prenant en compte i) la sécurisation des accès (bandes débroussaillées), permettant l’intervention sur les feux naissants, ii) les ouvrages de protection active destinés à contrôler le développement du feu (zones d’habitat, zones d’activités économiques, zones naturelles à haute valeur de patrimoine), iii) les ouvrages de protection passive (protection rapprochée), destinés à casser la dynamique d’un front de feu (bandes débroussaillées). Dans un souci de respect de la biodiversité (mais également dans un but cynégétique), de nouvelles modalités de débroussaillement dans les coupures ont été mises en place en gardant des alvéoles de végétation dans une zone tampon en interface avec la forêt bénéficiant ainsi de façon plus significative à la biodiversité animale et végétale par la création de mosaïques de zone fermées mixées à des zones à découvert. Cependant, l’efficacité en terme de réduction de la propagation et de l’intensité du feu dans ces différentes modalités de coupures de combustible forestières reste à être démontrée.

Objectifs du travail

Il s’agira de comparer des modalités de débroussaillement dans les coupures de combustible forestières en termes de respect de la biodiversité (glacis vs débroussaillement alvéolaire) et de diminution du risque incendie. Pour cela, on s’attachera à répondre, notamment, aux questions suivantes :

  • Doit-on proportionner les alvéoles en fonction du type de végétation présent (inflammabilité/combustibilité) ?
  • Peut-on prévoir une densité d’arbres en fonction de la distance de la bande débroussaillée de sécurité (BDS) ?
  • Quelle distance respecter entre des alvéoles de nature et de volume différents ?
Contenu du stage
  • Cartographie de scène de végétation présentant différents types de traitement du combustible dans les coupures de combustibles; identification et description spatiale de placettes d’étude, en terme de composition spécifique, densité et charge en combustible (Vol LIDAR drone).
  • Instrumentalisation d’un brulage dirigé sur les placettes décrites pour observer les impacts de la sévérité du feu et le comportement du feu en fonction des patrons de débroussaillement.
  • Modélisation du comportement du feu (simulations utilisant FlamMap) sur ces scènes afin d’identifier la modalité la plus adaptée à la préservation de la biodiversité et au respect de la DFCI.

Ce stage est financé dans le cadre du programme européen Interreg Marittimo Medstar2.

Informations pratiques
  • Durée : Le stage débutera début 2026 (avec de la flexibilité) et durera 6 mois.
  • Localisation : Le/stagiaire sera basé(e) à INRAE Aix-en-Provence au sein de l’équipe EMR de l’unité de recherche RECOVER.
  • Gratification de stage : Le/la stagiaire recevra une indemnité de stage d’environ 590 euros/mois correspondant au montant légal. Il/elle bénéficiera également de subventions pour l’accès à la restauration collective.
  • Niveau : Étudiant en diplôme d’ingénieur ou master 2 en science de l’environnement, géomatique, parcours pluridisciplinaires.
  • Compétences : Capacité à travailler sur le terrain, en équipe, notions de simulation du comportement du feu. Des notions de programmation (Python ou R), des connaissances des SIG et des outils de traitement de données géoréférencées (QGIS) et des notions de statistiques seront également appréciées.
Destinataires

CV, lettre de motivation et notes du M1 à adresser à anne.ganteaume@inrae.fr et valentine.aubard@inrae.fr.

Date limite de dépôt des candidatures

7/12/2025

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