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Un laboratoire de recherche est à la recherche d'un stagiaire M2/Ingénieur pour modéliser un système hybride PEC/PV pour la production de carburants solaires. Le stage, d'une durée de 6 mois, offre une immersion dans une recherche de pointe à Font-Romeu. Le candidat idéal aura une formation en thermodynamique ou physique, de bonnes compétences en modélisation, ainsi qu'un intérêt pour le développement de technologies solaires innovantes. La maîtrise du français et de l'anglais est requise.
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : samedi 3 janvier 2026 23:59:00 heure de Paris
Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler
Intitulé de l'offre : Stage M2/Ingénieur (H/F) : Modélisation en bilan détaillé d’un système hybride PEC/PV pour la production de carburants solaires
Référence : UPR8521-ALEVOS-006
Lieu de travail : FONT ROMEU ODEILLO VIA
Pays : France
Date de publication : samedi 13 décembre 2025
Type de contrat : Convention de stage
Durée du contrat : 6 mois
Date d'embauche prévue : 2 février 2026
Quotité de travail : Complet
Niveau de diplôme préparé : BAC+5
BAP : C - Sciences de l'Ingénieur et instrumentation scientifique
La production d’hydrogène et de carburants solaires par voie photo‑électrochimique (Photo‑Electrochemical Cell, PEC) représente l’une des approches les plus prometteuses pour stocker l’énergie solaire sous forme de molécules chimiques propres et décarbonées. Ces dispositifs reposent sur des cellules photo‑électrochimiques capables, sous illumination solaire, de scinder l’eau en hydrogène et oxygène grâce à des réactions d’oxydation et de réduction se produisant sur une photo‑anode semi‑conductrice et une cathode métallique. Cette approche est connue sous le nom de « photosynthèse artificielle ». L’un des défis majeurs de cette technologie réside dans la valeur élevée de la différence de potentiel d’oxydoréduction de dissociation de l’eau (1,23 eV), qui limite le choix de matériaux photo‑actifs à large bande interdite, souvent peu efficaces dans l’absorption du spectre solaire. Pour contourner cette contrainte, une stratégie consiste à séparer spectralement (sur la même surface de captation) le flux solaire dont la partie UV‑Visible alimente une PEC et la partie infrarouge alimente une cellule photovoltaïque (PV) fournissant la surtension additionnelle nécessaire aux réactions photochimiques. Toutefois, cette solution élégante nécessite d’abord une compréhension fine des phénomènes physiques à l’œuvre dans chacun des sous‑systèmes (PEC et PV), puis dans un système hybride couplant les deux. Ces phénomènes sont le transfert de rayonnement, la photogénération de paires électron‑trou, leur migration par dérive‑diffusion‑réaction, leur transfert aux interfaces et, dans le cas de la PEC, leur participation aux réactions de photosynthèse artificielle. Objectifs du stage :
Dans le but de répondre à ces questions, le stage visera à développer un modèle physique basé sur le formalisme du bilan détaillé, qui est par ailleurs largement utilisé pour la modélisation des cellules photovoltaïques classiques. Ce formalisme permettra de calculer les performances maximales de conversion solaire en hydrogène, à partir d’un modèle d’échanges radiatifs et énergétiques intégrant un nombre restreint de paramètres physiques. Les principales étapes du travail seront :
Le stage se déroule au laboratoire PROMES‑CNRS à Odeillo (Font‑Romeu), dans les Pyrénées françaises, à haute altitude (1 600 m), combinant un cadre montagnard unique et une infrastructure de recherche solaire de classe mondiale. PROMES abrite l’une des plus grandes installations solaires au monde, comprenant un four solaire de 1 MW et un concentrateur solaire de 6 kW pour des expériences à l’échelle du laboratoire. Ce stage s’inscrit dans une collaboration étroite avec les partenaires académiques de l’Institut Pascal à Clermont‑Ferrand et du LAAS‑CNRS à Toulouse. Il impliquera des échanges scientifiques réguliers, des réunions de suivi et une participation active aux discussions inter‑laboratoires, offrant au stagiaire une immersion concrète dans un réseau de recherche collaboratif.
Étudiant·e de niveau Master 2 (thermodynamique, physique statistique) ou école d’ingénieur, disposant :
Ce stage s’adresse à un·e candidat·e motivé·e par la recherche et souhaitant contribuer au développement de nouvelles technologies de conversion solaire à haut rendement, à l’interface entre photochimie, photonique et thermodynamique.
Français / Anglais