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INGENIEUR D’ETUDE EN GEOARCHEOLOGIE A MI-TEMPS (H/F)

CNRS

Berrias-et-Casteljau

Sur place

EUR 40 000 - 60 000

Temps partiel

Il y a 5 jours
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Résumé du poste

Un établissement de recherche basé en Auvergne-Rhône-Alpes recherche un ingénieur d'étude en géoarchéologie à temps partiel. Vous serez responsable des analyses en laboratoire et de la valorisation des résultats scientifiques. Un Master en biologie, géosciences ou archéologie est requis, ainsi qu'une bonne maîtrise des outils de graphisme et des connaissances en archéologie environnementale. Le poste offre une rémunération compétitive et des déplacements en laboratoire.

Prestations

Rémunération adaptable selon expérience

Qualifications

  • Expérience minimum de 1 à 4 années en laboratoire.
  • Bonne maîtrise des techniques d'échantillonnage et de stockage des échantillons.
  • Bonne connaissance en archéologie environnementale.

Responsabilités

  • Réaliser des analyses en laboratoire des biomarqueurs.
  • Assurer la mise en page des rapports de terrain.
  • Contribuer à la gestion des données du projet.

Connaissances

Maîtrise de l’utilisation des loupes binoculaires et microscopes
Connaissance des biomarqueurs (charbons, graines, mollusques, ostracodes)
Maîtrise des outils informatiques de graphisme (suite Adobe)

Formation

Master en biologie, géosciences ou archéologie

Outils

Logiciels en SIG
Outils de spectrométrie
Description du poste

Date Limite Candidature : vendredi 10 octobre 2025 23:59:00 heure de Paris.

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler.

Informations générales

Intitulé de l'offre : INGENIEUR D’ETUDE EN GEOARCHEOLOGIE A MI-TEMPS (H/F)

  • Référence : UMR5133-GWEPEQ-008
  • Nombre de Postes : 1
  • Lieu de travail : BERRIAS ET CASTELJAU
  • Date de publication : vendredi 19 septembre 2025
  • Type de contrat : CDI à temps partiel (CDD)
  • Durée du contrat : 12 mois
  • Date d'embauche prévue : 1 novembre 2025
  • Quotité de travail : Incomplet
  • Rémunération : à partir de 1260.5€ brut mensuel selon expérience
  • Niveau d'études souhaité : BAC+3/4
  • Expérience souhaitée : 1 à 4 années
  • BAP : A - Sciences du vivant, de la terre et de l'environnement
  • Emploi type : Ingenieure ou ingenieur en etudes d'environnements geo-naturels et anthropises
Missions

Sous la supervision des coordinateurs du projet et de l’ingénieur de recherche responsable du programme analytique et du plan de gestion des données, l’ingénieur d’étude (H/F) assurera la réalisation d’une partie des analyses en laboratoire, et prendra part à la gestion des données ainsi qu’à la mise en forme et à la valorisation des résultats du projet.

En laboratoire, il/elle aura en charge de réaliser les observations et la documentation, sous loupe binoculaire ou microscope, des biomarqueurs à partir d’échantillons sédimentaires extraits en vrac ou sur carottes sédimentaires. Il/elle assurera le tamisage, l’identification des biomarqueurs (charbons, graines, mollusques, ostracodes, etc.), leur documentation (photos, mesure, etc.), leur comptage ainsi que leur prélèvement et l’envoi de sous-échantillons pour les analyses réalisées par différents spécialistes en biomarqueurs ou pour analyses de datation. Il viendra également en appui ponctuel sur la préparation d’échantillons et la réalisation d’analyses physico-chimiques à la plateforme analytique OMEAA ou à l’antenne du laboratoire Archéorient à Jalès en Ardèche.

Concernant la mise en forme et la valorisation des résultats du projet, il/elle s’occupera également de la mise en page des rapports de terrain et d’étude, après chaque mission, ainsi que des rapports annuels, dus à échéances fixes et indispensables au bon déroulement du projet. Il/elle viendra également en appui sur des travaux de DAO et de vectorisation des données recueillies sur le terrain, et de production d’illustrations scientifiques à des fins de publications dans des revues scientifiques ou de diffusion à un plus large public. Cela nécessite de l’ingénieur d’étude une coordination et une valorisation des résultats d’une équipe de plusieurs chercheurs ainsi qu’une connaissance avancée indispensable de la suite Adobe, incluant InDesign, Illustrator et Photoshop.

Une bonne connaissance de l\'archéologie environnementale à toutes périodes, si possible de la région, ainsi qu\'une bonne maîtrise des techniques d\'analyses en laboratoire et une grande motivation pour valoriser les résultats scientifiques seront des critères déterminants à la bonne conduite de la mission.

Activités

1) Analyses en laboratoire

  • Réaliser de nombreuses observations et assurer la documentation, sous loupe binoculaire ou microscope, des biomarqueurs à partir d’échantillons sédimentaires extraits en vrac ou sur carottes sédimentaire : tamisage, identification des biomarqueurs (charbons, graines, mollusques, ostracodes, etc.), leur documentation (photos, mesure, etc.), leur comptage ainsi que leur prélèvement et l’envoi de sous-échantillons pour les analyses réalisées par différents spécialistes en biomarqueurs ou pour analyses de datation.
  • Réaliser ponctuellement des analyses physico-chimiques au sein du parc instrumental du laboratoire (plateforme OMEAA à Lyon et antenne d’Archéorient à Jalès, en Ardèche) : préparation des échantillons pour les analyses physico-chimiques (prélèvements, tamisage, séchage, broyage) et mesures instrumentales en spectrométrie à fluorescence X (µXRF), granulométrie laser, susceptibilité magnétique, perte au feu, spectroscopie infrarouge moyen (FTIR-ATR).

2) Valorisation des résultats

  • Réaliser et coordonner la mise en page des rapports de terrain et d’étude, après chaque mission, ainsi que des rapports annuels, rédigés en français et en anglais par une équipe de plusieurs chercheurs.
  • Réaliser des travaux de DAO et de vectorisation de données géoarchéologiques (cartographie, sédimentologie, stratigraphie, analyses physico-chimiques ou biomarqueurs), et de production d’illustrations scientifiques à des fins de publications dans des revues scientifiques ou de diffusion à un plus large public.
  • Contribuer aux publications scientifiques du projet (participation à la rédaction et/ou relecture des rapports et des articles).

3) Gestion de données

  • Contribuer à la bonne conduite du programme analytique général des divers échantillons récoltés sur le terrain en lien avec les coordinateurs du projet et l’ingénieur de recherche.
  • Contribuer à la gestion de la documentation et des archives du projet (conception, organisation et archivage en base de données) en lien avec les coordinateurs du projet et l’ingénieur de recherche.
  • Contribuer à la constitution et à la gestion d’un système d’information géographique (SIG).
  • Contribuer à la réalisation d’une cartographie geoarchéologique et paléogéographique de l’ensemble de la zone étudiée.
Compétences

1) Savoirs / connaissances

  • Master, formation en biologie, géosciences ou archéologie.
  • Très bonne maîtrise de l’utilisation des loupes binoculaires et microscopes, et très bonne connaissance dans l’identification de différents biomarqueurs (charbons, graines, mollusques, ostracodes, etc.).
  • Bonne maîtrise des mesures et des instruments de spectrométrie, de spectroscopie et de sédimentologie.
  • Très bonne maîtrise des techniques d’échantillonnage, de conditionnement et de stockage des échantillons.
  • Très bonne maîtrise des outils informatiques en illustration et graphisme (DAO et mise en page de rapport) : connaissance avancée indispensable de la suite Adobe, incluant InDesign, Illustrator et Photoshop.
  • Bonne maîtrise de logiciels en SIG, photogrammétrie et bases de données.
  • Bonne maîtrise des logiciels de traitements statistiques (R ou autre).
  • Bonne maîtrise de l’anglais à l’oral et à l’écrit.

2) Savoirs-être

  • Rigueur, sens de l’organisation, autonomie et réactivité ; capacité à travailler dans un environnement étranger (nombreux déplacements en Arabie Saoudite).
Contexte de travail

L’oasis de Khaybar, située dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite, a été préservée pendant des millénaires, et présente une occupation humaine sur le long cours depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours. Le projet TUPAK, dirigé par B. Depreux (CNRS, UMR 5133 Archéorient), est financé par l’Agence Française pour le développement d’Al-Ula (AFALULA), en partenariat avec la Commission Royale pour Al-Ula (RCU, Arabie Saoudite). Ce projet, qui a débuté en juillet 2025 et durera jusqu’à juin 2028, a pour objectif l\'étude diachronique des paysages, des paléoenvironnements et des interactions société-milieu de l’oasis de Khaybar et de sa région.

Le poste, rattaché à l’UMR 5133 Archéorient, sera basé principalement à l’antenne d’Archéorient située à Jalès, dans le sud de l’Ardèche. Il impliquera des déplacements au laboratoire basé au 5 rue Raulin à Lyon, et à la plateforme technique OMEAA sur le campus Porte des Alpes de l’Université Lumière Lyon 2 à Bron.

Contrat à durée déterminée à temps partiel (50%) d’une durée de 1 an (renouvelable sur 3 ans) à compter du 01 novembre 2025.

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