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An established industry player is exploring the dynamics of the collaborative economy in France. The role involves analyzing the impact of peer-to-peer exchanges, such as carpooling and home rentals, on various demographics, particularly the youth. This innovative firm seeks to understand the societal implications of collaborative practices and their perceived benefits on individuals and the economy. Join a forward-thinking team dedicated to shaping the future of collaborative consumption and its influence on modern society.
61% des Français déclarent avoir déjà eu recours au moins une fois à la vente/achat/prêt/échange de matériel ou vêtements d’occasion entre particuliers (dont 48% plusieurs fois).
Si l’usage des autres domaines de l’économie collaborative apparait nettement moins développé, il est loin d’être négligeable :
Le recours à l’économie collaborative est fortement lié à l’âge : les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans) y ont nettement plus recours. C’est notamment le cas pour :
Les cadres ont eux aussi davantage recours aux différents services de l’économie collaborative, et plus particulièrement : le covoiturage (48%), la location de logement (48%), le transport en VTC (41%), les AMAP (34%). On notera également que si les pratiques de l’économie collaborative, sont moins développées dans les communes rurales, un secteur fait exception celui de la vente, achat, prêt de matériel ou de vêtements entre particuliers (64 %).
63% des Français estiment que le développement de l’économie collaborative est une bonne chose pour les individus. 19% estiment que cela est une mauvaise chose et 18% ni une bonne ni une mauvaise chose.
Le développement de l’économie collaborative est jugé plutôt positif pour l’économie française : plus d’un Français sur deux (54%) pensent que c’est une bonne chose, 23% une mauvaise chose et 23% ni une bonne ni une mauvaise chose.
Seule une majorité relative (45%) estime que l’effet sur l’emploi en France est positif. En revanche, 29% estiment qu’il est plutôt négatif. 26% estiment que cela est ni une bonne ni une mauvaise chose pour l’emploi en France.
Pour les entreprises déjà présentes sur les secteurs concernés, les Français sont partagés : 38% estiment que cela est une bonne chose contre 39% une mauvaise chose. 22% jugent que cela est ni une bonne ni une mauvaise chose.
Ce constat global est teinté de deux principaux clivages : socio-professionnel et politique.
En effet, les cadres, et dans une moindre mesure les classes moyennes, accordent des bénéfices plus larges au développement de l’économie collaborative et de ses acteurs, pour les individus, l’économie française et l’emploi en France. Ils restent très partagés concernant l’impact sur les acteurs déjà présents sur les secteurs concernés. A l’inverse, si les catégories populaires considèrent à une faible majorité que les bénéfices individuels sont positifs, elles ne créditent pas à l’économie collaborative d’autres impacts positifs.
D’un point de vue politique, les électeurs d’Emmanuel Macron, de Benoît Hamon et de François Fillon estiment plus largement que le développement de l’économie collaborative et de ses acteurs a un impact positif sur les individus (74%, 77% et 70%), l’économie française (65%, 65% et 61%) et l’emploi en France (54%, 51% et 53%).
Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen apparaissent quant à eux moins enthousiastes, notamment pour les individus (62% et 53%), l’économie française (50% et 45%) et l’emploi en France (37% et 39%).
L’ensemble des principaux électorats est partagé au sujet de l’effet de l’économie collaborative sur les entreprises déjà présentes sur les secteurs concernés (de 35% à 42% de bonne chose).
Les Français sont majoritairement opposés à la taxation des revenus issus de l’économie collaborative (61% contre 39% favorables) ainsi qu’à la transmission automatique par les plateformes numériques des revenus issus de l’économie collaborative à l’administration fiscale (58% contre 42% favorables).*
A noter que les cadres se montrent moins réticents que les catégories populaires à la taxation des revenus et à la transmission automatique de la part des plateforme (respectivement 54% «opposés» contre 71%, et 48% contre 65%).
D’un point de vue politique, les électeurs d’Emmanuel Macron sont majoritairement favorables à ces deux propositions (58% sont favorables à la transmission automatique par les plateformes numériques des revenus issus de l’économie collaborative à l’administration fiscale et 52% à la taxation des revenus issus de l’économie collaborative). Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, de Benoît Hamon et de François Fillon sont plus nuancés (respectivement 53%, 56% et 56% sont opposés à la transmission automatique et 54%, 52% et 51% à la taxation des revenus issus de l’économie collaborative).
Enfin, les électeurs de Marine Le Pen sont les plus réticents (71% sont opposés à la première mesure et 66% à la seconde).
Crédits image :KiwiNeko14 – Wikimedia Commons