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Un institut de recherche scientifique en Provence-Alpes-Côte d'Azur propose un stage de 6 mois axé sur le développement d'un dispositif pour l'étude des écoulements gravitaires de poudres UO2. Le candidat, de niveau Bac + 4 ou 5 en génie des procédés, science des matériaux ou génie mécanique, participera à des activités de laboratoire liées à des fonctions nucléaires. Des compétences en conception, traitement d'images et programmation sont requises. De nombreux avantages tels que RTT et restauration collective sont offerts.
Matériaux, physique du solide
STAGE - Développement d'un dispositif d'étude des écoulements gravitaire de poudres d'UO2 H/F
Ce stage s'inscrit dans une étude globale qui a pour objectif d'étudier l'écoulement des milieux granulaires dans des configurations modèles et de faire le lien avec les propriétés rhéologiques concernées. L'objectif est de développer un dispositif d'observation et d'études des écoulements gravitaires (trémie ou remplissage de matrice) sur des poudres inactives (sable, alumine, etc). Le dispositif et le protocole associé pourront par la suite être nucléarisé dans le but de travailler sur des poudres d'UO2.
6 mois
Vous serez accueilli·e au sein del’IRESNE, institut de la DES, où vous intégrerez l’équipe du laboratoire et participerez pleinement à ses activités.
Celles-ci concernent l'étude des pastilles de combustible nucléaire, qui sont fabriquées à partir d’oxydes d’uranium et de plutonium par des procédés classiques de métallurgie des poudres (préparation du milieu granulaire, pressage et frittage).
L’utilisation de ces poudres dans un procédé implique des opérations de transfert entre les étapes durant lesquelles on doit s’assurer de leur bon écoulement (absence de ségrégation, de bouchage de conduite, d’agglomération, etc.) afin de produire des pastilles finales avec les caractéristiques souhaitées. Plusieurs travaux actuels s’intéressent à l’étude et la mesure des propriétés rhéologiques de ces poudres à l’échelle du laboratoire (angle de friction, perméabilité, cohésion, etc).
Néanmoins, peu de dispositifs permettent d’étudier les écoulements des poudres dans des dispositifs de plus grande échelle, plus proches des configurations industrielles. L’objectif de ce stage est de développer un dispositif d’observation et d’études des écoulements gravitaires (trémie ou remplissage de matrice) sur des poudres inactives (sable, alumine, etc.). Le dispositif et le protocole associé pourront par la suite être nucléarisé dans le but de travailler sur des poudres d’UO 2.
Plusieurs étapes jalonneront ce stage :
Ce stage permettra au candidat d’acquérir ou d’approfondir des connaissances sur le comportement des milieux granulaires ainsi que sur les procédés et techniques de caractérisations associées. Il se familiarisera également avec le travail en milieu nucléaire en laboratoire, appliqué à une problématique à l’interface entre la recherche et l’industrie.
S’il le souhaite, le/la candidat(e) pourra également poursuivre le projet par une thèse qui comportera également une approche numérique pour modéliser les phénomènes observés.
De formation Bac + 4 ou 5 ou en 4ᵉ ou 5ᵉ année d’école d’ingénieur en génie des procédés, science des matériaux ou génie mécanique, vous recherchez un stage de 6 mois et vous disposez de compétences en conception, traitement d'images ou programmation et analyse de données. Vous avez un bon sens pratique, et avez la capacité à mettre au point des expériences reproductibles.
Pourquoi Intégrer le CEA ?
Conformément aux engagements pris par le CEA en faveur de l’intégration des personnes en situation d’handicap, cet emploi est ouvert à toutes et à tous. Le CEA propose des aménagements et/ou des possibilités d'organisation.
France, Provence-Côte d'Azur, Bouches du Rhône (13)
Le CEA est un acteur majeur de la recherche, au service des citoyens, de l'économie et de l'Etat. Le CEA est un acteur majeur de la recherche, au service des citoyens, de l'économie et de l'Etat. Il apporte des solutions concrètes à leurs besoins dans quatre domaines principaux : transition énergétique, transition numérique, technologies pour la médecine du futur, défense et sécurité sur un socle de recherche fondamentale. Le CEA s'engage depuis plus de 75 ans au service de la souveraineté scientifique, technologique et industrielle de la France et de l'Europe pour un présent et un avenir mieux maîtrisés et plus sûrs. Implanté au cœur des territoires équipés de très grandes infrastructures de recherche, le CEA dispose d'un large éventail de partenaires académiques et industriels en France, en Europe et à l'international. Les 20 000 collaboratrices et collaborateurs du CEA partagent trois valeurs fondamentales : La conscience des responsabilités, La coopération, La curiosité.
2025-38479
Le Département d'Etudes des Combustibles (DEC) mène une activité centrée autour du combustible nucléaire dans l'objectif d'accroître les performances et la sûreté des réacteurs actuels (générations 2&3) et de développer les combustibles nucléaires des réacteurs du futur (4ème génération). Il a pour mission d'acquérir, d'intégrer et capitaliser les connaissances relatives à la conception, à la fabrication, à la caractérisation et à l'étude du comportement des éléments combustibles nucléaires en réacteur. Les activités du DEC associent simulation numérique/modélisation et expérimentation. Le poste à pourvoir se situe dans le Laboratoire des Combustibles à base d'Uranium (LCU), rattaché au Service d'Analyses, d'Elaboration, d'Expérimentations et d'Examens des combustibles (SA3E). Le SA3E mène des actions de recherche et développement relevant principalement d'activités expérimentales afin d'accroître les performances et la sûreté des réacteurs actuels (générations 2&3, propulsion navale) et de développer les combustibles nucléaires des réacteurs du futur (4ème génération, réacteurs expérimentaux) notamment avec des combustibles innovants. Plus spécifiquement, le LCU mène des actions de R&D au sein de l'ICPE Labo UO2 en support à l'élaboration, la fabrication et la caractérisation des combustibles nucléaires actuels et innovants pour les différentes filières de réacteurs. Le laboratoire a également en charge l'élaboration de procédés de traitement de matières sans emploi.