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Un institut de recherche en énergie recherche un(e) post-doctorant(e) spécialisé(e) en géochimie pour développer des métamodèles pour la modélisation de l'hydrogène. Les missions incluent la compréhension des processus chimiques, la réduction de complexité des réactions, et l'intégration des résultats dans des simulateurs. Un doctorat en géochimie est requis, avec une excellente maîtrise de l'anglais. Des déplacements occasionnels en France sont à prévoir. La possibilité de travailler de manière autonome est essentielle.
Les gisements de ressources naturelles (H₂ naturel, lithium, cuivre, etc.) résultent de circulations de fluides, de transferts de chaleur et d’interactions fluide-roche sur des temps géologiques. Pour les comprendre et mieux prédire la localisation des ressources, il est nécessaire de modéliser conjointement ces phénomènes à l’échelle du bassin. Cependant, la résolution directe des équations géochimiques est coûteuse et difficile à coupler avec les simulateurs de bassin. Les métamodèles géochimiques, notamment basés sur l’apprentissage automatique, offrent une voie pour réduire fortement les temps de calcul tout en préservant la cohérence physico‑chimique. Des avancées récentes ont exploré l’utilisation de ces méthodes d’apprentissage pour accélérer les calculs, mais leur application reste limitée à des schémas de couplage simples et à des intervalles de conditions physico‑chimiques restreints, rendant ces modèles souvent spécifiques à un cas d’étude (Guerillot & Bruyelle, 2020 ; De Lucia & Kükn, 2021 ; Demirer et al., 2023). Le projet vise donc à relever ces défis en optimisant le choix des variables d’entrée/sortie et à développer des schémas de couplage plus complexes, afin d’améliorer la prédiction des ressources naturelles dans les bassins sédimentaires. La date d’obtention du doctorat ne doit pas être antérieure de plus de trois ans au début du contrat postdoctoral.
Le/la post-doctorant(e) aura pour mission de développer des métamodèles robustes pour chacune des principales réactions géochimiques contrôlant la libération et le piégeage de l’hydrogène dans le sous-sol, en s’appuyant sur des approches d’apprentissage automatique. Les étapes clés incluront :
Ce projet postdoctoral, prévu dans le cadre du PEPR Sous-Sol en collaboration avec Mines Paris – PSL, sera subdivisé en deux grandes étapes : une phase d’apprentissage sur un cas d’étude bien documenté et le transfert méthodologique vers une thématique plus générale : la production d’hydrogène naturel (H₂) à l’échelle du bassin, avec implémentation dans le simulateur.
Déplacements occasionnels de quelques jours en France.
Compétences techniques
Compétences comportementales Une capacité à travailler en autonomie, à évoluer dans un environnement interdisciplinaire et à valoriser ses travaux par l’écriture scientifique en français et en anglais et par communication à congrès.
Doctorat en géochimie ou domaine connexe
Bonne maitrise de l’anglais indispensable (minimum niveau C1) Connaissances du français souhaitable