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Un institut de recherche à Toulouse cherche un chercheur postdoctoral pour concevoir des composants de puissance en GaN. Vous travaillerez sur des projets innovants en électronique de puissance et participerez à des recherches collaboratives, impliquant des outils de simulation avancés. Ce poste de 12 mois requiert un doctorat et des compétences en simulation, avec un salaire mensuel compris entre 3 041€ et 4 395€ selon expérience.
Date Limite Candidature : jeudi 1 janvier 2026 23:59:00 heure de Paris.
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Intitulé de l'offre : Chercheur postdoctoral : conception de composants de puissance intégrés en GaN (H/F)
Référence : UMR5213-DELDAL-033
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : jeudi 11 décembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 2 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 3 041€ et 4 395€ brut mensuel selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 08 - Micro et nanotechnologies, micro et nanosystèmes, photonique, électronique, électromagnétisme, énergie électrique
Dans le cadre du PEPR électronique « VERTIGO » regroupant 8 entités académiques de référence (France 2030), le projet vise à développer une nouvelle génération de composants de puissance basés sur un semi-conducteur en GaN, avec des fonctionnalités et performances uniques. Les technologies de l'électronique de puissance avancée sont au cœur de la prochaine génération de systèmes énergétiques. Le silicium est un matériau semi-conducteur bien établi répondant aux exigences de la conversion d'énergie depuis plus de 50 ans, mais il est largement reconnu qu’une amélioration de l'électronique de puissance sera obtenue en employant des dispositifs à base de matériaux à large bande interdite. Ces dispositifs possèdent des caractéristiques électriques supérieures, offrant des tensions de blocage plus élevées, une efficacité et une fiabilité accrues, ainsi que des exigences thermiques réduites, menant à des systèmes électroniques verts plus performants. Ce poste consiste à concevoir de nouvelles fonctionnalités intégrées au sein de composants verticaux en Nitrure de Gallium (GaN), sur la base des briques technologiques développées dans le consortium.
Les objectifs scientifiques de ce poste résument un objectif principal : concevoir les composants de puissance en GaN avec leurs fonctionnalités intégrées. En étroite collaboration avec le consortium du projet, les différents dispositifs seront étudiés à l’aide d’analyses par éléments finis 1D et 2D (par exemple TCAD Sentaurus, Silvaco). Les analyses numériques évalueront les compromis entre performances électriques du cœur de puissance et des fonctions intégrées, paramètres de fabrication, et paramètres géométriques. Une attention particulière sera portée aux éléments parasites et couplages de l’intégration afin d’évaluer au plus tôt les performances de commutation et les meilleurs compromis entre pertes de conduction et de commutation. Les architectures seront évaluées en termes de performances électriques et de complexité de fabrication, avec sélection des meilleures architectures (mask layout) en collaboration avec les partenaires français du consortium. En complément de ces travaux de conception, la personne recrutée participera à des campagnes de caractérisation de composants innovants en GaN, afin d’intégrer les contraintes expérimentales dans la conception.
Ce poste financé par un projet de recherche collaboratif français PEPR électronique « VERTIGO » : Transistors pour l’électronique de puissance utilisant une géométrie verticale permettant de gagner en densité de courant et d’accompagner la montée en tension. Ce projet a débuté en 2022 pour une durée de 48 mois, coordonné par le CEA (Grenoble) et le laboratoire AMPERE (Lyon). Le poste de chercheur.postdoc est financé pour 12 mois. Le Laplace (Laboratoire Plasma et Conversion d’Energie) est une UMR ayant pour tutelles le CNRS, l’INP‑Toulouse et l’UPS, et représente la plus forte concentration de recherche en génie électrique et plasma en France. Le groupe CS se compose de 35 équivalents temps plein, avec des investigations majeures portant sur des concepts originaux d’associations de cellules de commutation imbriquées, superposées et/ou magnétiquement couplées en parallèle, donnant naissance à des circuits complexes à topologie très ramifiée. Les recherches et technologies ainsi développées adressent de nouvelles fonctionnalités de gestion de l’énergie, ainsi que des applications à hautes performances en termes de qualité de formes d’ondes, de filtrage compact et d’intégration tridimensionnelle à forte puissance spécifique. Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l’autorité compétente du MESR.