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Un laboratoire de recherche en France recherche un postdoctorant pour modéliser la réponse de la végétation aux changements climatiques. Le candidat doit avoir un doctorat en sciences du système Terre et compétences en modélisation de surface. Ce poste de 18 mois inclut des missions de développement et d'évaluation des modèles de végétation. L'environnement de travail est dynamique et collaboratif, avec des opportunités de publication.
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : vendredi 9 janvier 2026 23:59:00 heure de Paris
Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler
Intitulé de l'offre : Postdoc Modélisation de la végétation dynamique (H/F)
Référence : UAR636-ALERUB-023
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : GUYANCOURT
Date de publication : vendredi 19 décembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 1 mars 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : A partir de 3 131,33€
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Compétences requises
Compétences souhaitées
Le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE / Institut Pierre-Simon Laplace – IPSL) recherche, dans le cadre d’un contrat postdoctoral, une personne très motivée pour étudier la réponse de la végétation aux changements climatiques et ses rétroactions sur le système climatique, en utilisant la dernière version du modèle de surface continentale ORCHIDEE intégrée au modèle du Système Terre de l’IPSL. Ce contrat postdoctoral de 18 mois, démarrant au premier trimestre 2026, est financé par le projet ARCHIVES dans le cadre du PEPR TRACCS.
Les modèles de végétation dynamique (Dynamic Global Vegetation Models, DGVMs) constituent un élément essentiel de la modélisation du système Terre, car ils permettent de quantifier la réponse de la végétation aux changements climatiques. Plus spécifiquement, la dynamique de la végétation naturelle est un processus-clé pour améliorer les projections des cycles du carbone et de l’eau, et pour étudier les rétroactions climat–végétation dans les scénarios futurs comme dans les études des climats passés.
Avec la réintégration de la végétation dynamique dans le modèle ORCHIDEE (intégré au modèle du Système Terre de l’IPSL), le candidat retenu évaluera la réponse et les rétroactions de la végétation naturelle aux changements (i) de forçages climatiques (par ex. température et précipitations) et (ii) de forçages en gaz à effet de serre (fertilisation au CO₂ et effets associés sur la transpiration), pour les scénarios futurs comme pour les études des climats passés.
Au cours des dernières années, les équipes de modélisation autour d’ORCHIDEE ont réalisé des avancées importantes grâce à l’intégration de la démographie forestière, de processus spécifiques de mortalité des arbres, ainsi que de la dynamique du pergélisol et du cycle de l’azote. Ces développements, qui ont conduit à ORCHIDEEv4, ouvrent de nouvelles opportunités mais nécessitent également des modifications substantiels pour intégrer la dynamique de la végétation naturelle. Le ou la candidat·e retenu·e contribuera à la ré-implémentation, à l’évaluation et aux tests de ces processus dans ORCHIDEE v4, en vue de leur intégration dans la version basse résolution du modèle du Système Terre de l’IPSL.
La recherche sera menée en étroite collaboration avec les équipes de développement ORCHIDEE et IPSL, ainsi qu’avec les partenaires du projet ARCHIVES.