Thèse de doctorat (H / F) - Théorie ab initio pour les supraconducteurs à haute température critique

CNRS; Strasbourg; Sur place; EUR 20 000 - 40 000; Plein temps

Résumé du poste

Une institution de recherche en science à Strasbourg recherche un doctorant pour une thèse sur la théorie ab initio des supraconducteurs à haute température critique. Le candidat participera à la recherche et au développement de méthodes numériques, en collaboration avec des équipes internationales. Une expérience en mécanique quantique et un bon niveau d'anglais (C1) sont requis. Le contrat de 36 mois propose une rémunération de 2200,00 € brut mensuel.

Prestations

Participation à des conférences

Équipement fourni

Qualifications

• Compétence en mécanique quantique et supraconductivité requise.
• Expérience avec les supercalculateurs et méthodes numériques appréciée.
• Capacité à mener des études sur les matériaux à haute température critique.

Responsabilités

• Implémenter le calcul de la rigidité superfluide.
• Étudier les effets des atomes dopants dans les cuprates.
• Développer des méthodes numériques pour la recherche de nouveaux supraconducteurs.

Connaissances

Mécanique quantique

Supraconductivité

Calcul de la rigidité superfluide

Langue anglaise (C1)

Formation

Doctorat en Physique ou domaine similaire

Outils

Supercalculateurs

Description du poste

Informations générales

Intitulé de l'offre : Thèse de doctorat (H / F) - Théorie ab initio pour les supraconducteurs à haute température critique

Référence : UMR7504-CATBON-082

Nombre de Postes : 1

Lieu de travail : STRASBOURG

Date de publication : vendredi 8 août 2025

Type de contrat : CDD Doctorant

Durée du contrat : 36 mois

Date de début de la thèse : 1 octobre 2025

Quotité de travail : Complet

Rémunération : 2200,00 € brut mensuel

Section(s) CN : 03 - Matière condensée : structures et propriétés électroniques

Description du sujet de thèse

La supraconductivité est un phénomène fascinant. Les supraconducteurs peuvent conduire l'électricité sans perte, et sont également à l'origine de nombreux phénomènes émergents à l'échelle macroscopique. Bien qu'il existe une théorie bien établie pour décrire les supraconducteurs à basse température, la théorie des supraconducteurs à haute température critique n'en est qu'à ses balbutiements.

L'objectif de ce projet est de renforcer le développement d'une méthode ab initio permettant de prédire, par les premiers principes de la mécanique quantique, les propriétés des supraconducteurs à haute température critique. Les objectifs de la personne recrutée seront :

• L'implémentation du calcul de la rigidité superfluide, qui nous renseignera sur la propension des paires de Cooper à former un condensat cohérent
• L'étude des effets des atomes dopants dans les supraconducteurs à base de cuivre (cuprates)
• L'étude du diagramme de phase des supraconducteurs à base de nickel (nickelates), en collaboration avec une équipe expérimentale au sein du laboratoire
• Possiblement : le développement du calcul du spectre d'excitation magnétique dynamique

La personne recrutée prendra ainsi part au développement d'une méthode numérique permettant : (i) la recherche de nouveaux supraconducteurs à plus haute température critique, et (ii) une meilleure compréhension théorique de ce phénomène.

Contexte de travail

Le doctorant (H / F) sera rattaché / rattachée à l'Ecole Doctorale de Physique et Chimie Physique (ED182).

Ce projet bénéficie d'un financement de l'Institut Thématique Interdisciplinaire Science Quantique et Nanomatériaux (ITI QMat). Ce financement couvre :

le salaire de la personne recrutée

Les coûts d'équipement (ordinateur, petits équipements,

la participation à des conférences, séminaires, écoles thématiques

La personne recrutée rejoindre le Département Magnétisme des Objets Nanostructurés (DMONS) de l'Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg. Le travail se fera en étroite collaboration avec les coordinateurs du projet, et impliquera l'utilisation de supercalculateurs : celui de l'Université de Strasbourg ainsi que l'infrastructure nationale Irene of the CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives).

Le projet bénéficie d'une forte ouverture internationale via le laboratoire international "Frontières Quantiques", qui établit un lien étroit entre le CNRS et l'Université de Sherbrooke. Le projet est le fruit d'une proche collaboration avec les équipes des Pr. Tremblay et Sénéchal (Université de Sherbrooke). La personne recrutée pourra bénéficier d'une mobilité de quelques mois dans le cadre de cette collaboration.

Dans ce contexte collaboratif, un niveau C1 en anglais (selon le cadre européen de référence) est requis.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

La personne recrutée participera à des déplacements internationaux dans le cadre de collaborations, ou de participation à des conférences, séminaires et écoles thématiques.