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Le CNRS recherche un(e) doctorant(e) pour un projet sur l'auto-assemblage colloïdal adaptatif. Le candidat travaillera dans deux laboratoires différents pour contrôler l'assemblage de structures en réponse à divers stimuli. Ce poste exige un niveau d'études de Master et de fortes compétences en recherche scientifique.
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Sujet de thèse :
Dans la perspective du développement de matériaux intelligents de nouvelle génération, l’intérêt pour les systèmes auto-assemblés capables de se reconfigurer en réponse à des stimuli externes ou d’être reprogrammés à la demande ne cesse de croître. La mise au point de tels matériaux repose sur la capacité à confiner des briques de bases fonctionnelles — en l’occurrence, des particules colloïdales fonctionnalisées par de l’ADN — et à les rendre sensibles à une variété de facteurs environnementaux, au-delà de la simple température : pH, conditions de milieu (tampons), lumière, ou encore présence de fragments courts d’ADN ou d’ARN en solution.
La possibilité de moduler ou de réorganiser, à la demande, des matériaux colloïdaux auto-assemblés ouvrirait la voie à la conception de matériaux intelligents capables d’ajuster leurs propriétés en temps réel.
Ce projet de doctorat s’appuiera sur les expertises complémentaires de deux laboratoires :
• Le Centre de Recherche Paul Pascal (CRPP), spécialiste de la synthèse et de la conception de particules colloïdales recouvertes d’ADN et du contrôle de leurs mécanismes d’auto-assemblage.
• Le Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences (LP2N), expert dans la fabrication de capsules perméables à base d’alginate, permettant d’encapsuler ces unités fonctionnelles tout en modulant les propriétés de taille et de perméabilité des enveloppes gélifiées.
L’objectif sera de contrôler l’auto-assemblage dynamique et réversible de structures tridimensionnelles à l’intérieur de ces capsules, en réponse à des stimuli externes tels que le pH, la diffusion contrôlée de fragments d’ADN ou d’ARN, ou encore des motifs lumineux. À terme, ce projet vise à créer des assemblages réactifs inspirés des propriétés adaptatives de la peau du calmar.
Contexte :
Le/la candidat/e travaillera dans deux laboratoires différents : l'équipe "Colloïdes Assemblages et Interfaces" du CRPP (Centre de Recherche Paul Pascal, https://www.crpp.cnrs.fr/) à Pessac, France, sous la direction de Etienne Ducrot (Chercheur CNRS) et dans l'équipe "Bioimaging Optofluidics" du LP2N (Le Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences, https://biof-lab.org/) à Talence, France, sous la direction d'Amaury Badon (Chercheur CNRS).
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques :
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16000 chercheurs et plus de 16000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Chercheuse / Chercheur