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Une institution de recherche en sciences à Montpellier recherche un(e) Postdoc en Neuroscience pour un projet sur la modulation par le stress de l'apprentissage, avec une rémunération à partir de 3021,50 € brut mensuel. Les candidats doivent avoir un doctorat en neurosciences et de solides compétences en biologie moléculaire. Ce poste implique des responsabilités de recherche, de supervision d'étudiants, ainsi que des communications des résultats.
Portail > Offres > Offre UMR5203-EMMPER-002 - Postdoc en Neuroscience, modulation par le stress de l'apprentissage (H/F)
Cette offre est disponible dans les langues suivantes. Date Limite Candidature : lundi 6 octobre 2025 23:59:00 heure de Paris. Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler.
Intitulé de l'offre : Postdoc en Neuroscience, modulation par le stress de l'apprentissage (H/F)
Référence : UMR5203-EMMPER-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : lundi 15 septembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 décembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : à partir de 3021.50€ brut mensuel, ajustable selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie
Le/la candidat(e) (H/F) travaillera dans le cadre du projet NOCIFLY financé par l'ANR (en collaboration avec l'université de Mainz en Allemagne) à l'Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier, en France. Le projet vise à découvrir le circuit et les mécanismes de modulation nociceptive, en particulier par le stress, chez la mouche du vinaigre Drosophila melanogaster. Nous avons découvert qu'une expérience nocive induit des signaux nociceptifs et de stress qui sont perçus et intégrés par le système nerveux central afin de moduler les expériences aversives/nociceptives futures. Cet effet participe à la manière dont les mouches apprennent la valeur aversive relative entre des expériences aversives, mécanisme que nous avons commencé à décrire dans une publication précédente chez les mouches et les souris. Cet effet dépend également de l'intensité, du temps et de l'âge des mouches. Nous avons notamment découvert que les mouches stressées libèrent du CO2 que les mouches perçoivent ensuite via des circuits sensoriels appelés neurones dendritiques trachéaux. Ces circuits sont à la fois nécessaires et suffisants pour la modulation dépendante du stress de l'expérience aversive.
L'objectif principal de ce projet est donc d'identifier les circuits neuronaux et de comprendre comment la perception d'un taux élevé de CO2 stresse les mouches afin de moduler les futures expériences d'apprentissage aversives/nociceptives.
Tâches principales :
Tâches secondaires :
L'Institut de génomique fonctionnelle est une unité mixte de recherche pluridisciplinaire du CNRS, de l'INSERM et de l'Université de Montpellier, dont les programmes de recherche couvrent les domaines des neurosciences, de la physiologie et de la biologie du cancer. L'IGF compte environ 250 personnes – chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, post-doctorants et étudiants – réparties en 23 équipes de recherche, 5 plateformes technologiques et des services d'appui à la recherche.
L'équipe comprend un chercheur permanent, deux doctorants, un post-doctorant et un demi-poste de soutien technique. Tout l'équipement nécessaire à la réalisation des expériences est disponible. Le postdoctorant sera directement rattaché au chef d'équipe et aura accès aux formations proposées par le CNRS.
Les expériences avec des mouches nécessitent de veiller à leur santé et, pour certaines expériences, de se rendre au laboratoire en dehors des heures de travail. Certaines expériences comportementales sont réalisées dans un espace confiné (salles de comportement à température et humidité contrôlées).