Post-doctorat (H/F) en modélisation par chimie quantique des interfaces électrode/électrolyte d[...]

CNRS; Lyon; Sur place; EUR 3 000 - 5 000; Plein temps

Résumé du poste

Un laboratoire de recherche à Lyon recherche un post-doctorant en chimie computationnelle pour modéliser les interfaces dans les batteries. Le candidat travaillera sur des modèles atomistiques et collaborera avec divers chercheurs pour améliorer l'efficacité des microbatteries. Ce poste offre l'opportunité de contribuer à des recherches innovantes dans le domaine des matériaux et de l'électrochimie.

Qualifications

• Expérience en modélisation des phénomènes électrochimiques appréciée.
• Autonomie et capacité à travailler en équipe interdisciplinaire.

Responsabilités

• Conception de modèles atomistiques pour l'interface électrode/électrolyte.
• Étudier le mécanisme d'insertion des ions lithium.
• Collaborer avec des chercheurs pour modélisation à plus grande échelle.

Connaissances

Chimie computationnelle

Modélisation électrochimique

Programmation

Formation

Doctorat

Description du poste

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Post-doctorat (H/F) en modélisation par chimie quantique des interfaces électrode/électrolyte dans les batteries

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :

Date Limite Candidature : mercredi 28 mai 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Post-doctorat (H/F) en modélisation par chimie quantique des interfaces électrode/électrolyte dans les batteries
Référence : UMR5182-TANLEB-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : LYON 07
Date de publication : mercredi 7 mai 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : entre 3021 € et 4664 € brut mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 13 - Chimie physique, théorique et analytique

Missions

L'objectif de ce post-doc est de concevoir des modèles atomistiques de l'interface électrode/électrolyte dans les batteries développées par l'ITEN, à l'anode et à la cathode. Les deux électrodes sont des oxydes de métaux de transition à base de lithium. Ces modèles seront ensuite utilisés pour étudier le mécanisme d'insertion des ions lithium et pour comprendre la nature de l'interaction entre le matériau et l'électrolyte. Grâce à ces connaissances, d'autres compositions de matériaux actifs pourraient être proposées pour améliorer l'insertion du lithium ou l'interaction avec l'électrolyte. Les mécanismes de dégradation observés par l'ITEN (par exemple, la lixiviation des métaux de transition) pourraient également être étudiés. Ces modèles et caractéristiques d'interface seront ensuite transférés à d'autres chercheurs pour une modélisation à plus grande échelle (dynamique moléculaire, modélisation par éléments finis de la batterie...). Le candidat post-doctorant aura l'opportunité de collaborer avec tous les membres du LabCom.

Activités

Le développement des modèles s'appuiera sur les caractérisations expérimentales disponibles de ces interfaces et se concentrera sur les structures plausibles de l'interphase solide-électrolyte sur l'extrême surface. Les méthodes de calcul appliquées seront des méthodes semi-empiriques périodiques et la théorie de la fonctionnelle de la densité. La personne recrutée aurait accès au méso-centre de calcul, le CBPsmn (60 000 coeurs).

Compétences

Le candidat doit être titulaire d'un doctorat en chimie computationnelle, idéalement en science des matériaux et/ou des surfaces. Une expérience dans la modélisation des phénomènes électrochimiques sera fortement appréciée ainsi que des compétences en programmation. Comme attendu pour un poste de post-doc, nous recherchons un candidat très autonome capable de travailler avec des personnes venant de différents domaines de recherche.

Contexte de travail

L’entreprise ITEN conçoit des microbatteries sûres et efficaces en combinant des matériaux d'électrodes céramiques poreux à des électrolytes inorganiques spécifiques. Le Laboratoire de Chimie et la société ITEN travaillent ensemble dans le cadre d'un « Laboratoire Commun » (LabCom), appelé AMIE, pour comprendre et améliorer le principe de fonctionnement de ces microbatteries et concevoir la prochaine génération de batteries. Le LabCom AMIE rassemble des chercheurs universitaires et privés en chimie expérimentale et computationnelle, en science des matériaux, en électrochimie et en ingénierie. Il vise à élucider les paramètres physico-chimiques fondamentaux qui entrent en jeu dans ces batteries afin de proposer des améliorations des composants de la cellule, c'est-à-dire des matériaux d'électrode et de l'électrolyte.

Contraintes et risques

Il n'y a pas de contraintes ni de risques particuliers pour ce poste.