Post-doctorant en turbulence expérimentale pour les écoulements géophysiques stratifiés tournan[...]

CNRS; Saint-Martin-d'Hères; Sur place; EUR 2 000 - 5 000; Plein temps

Résumé du poste

Un poste de post-doctorant est ouvert au CNRS pour travailler sur des écoulements géophysiques stratifiés. Le candidat réalisera des expériences en laboratoire, collaborera avec des chercheurs et utilisera des équipements avancés. Le poste est basé à Saint-Martin-d'Hères et nécessite un doctorat en mécanique des fluides.

Qualifications

• Expérience souhaitée : 1 à 4 années.

Responsabilités

• Réaliser des expériences en laboratoire sur des écoulements géophysiques.
• Instrumenter une cuve pour étudier les effets topographiques.
• Collaborer avec des chercheurs sur des projets connexes.

Connaissances

Mécanique des fluides expérimentale

Travail en équipe

Code de simulations numériques

Français

Formation

Doctorat

Description du poste

Portail > Offres > Offre UMR5275-MARLAP-010 - Post-doctorant en turbulence expérimentale pour les écoulements géophysiques stratifiés tournants au sein du projet ERC THEIA (H/F).

Post-doctorant en turbulence expérimentale pour les écoulements géophysiques stratifiés tournants au sein du projet ERC THEIA (H/F).

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :

Date Limite Candidature : mardi 3 juin 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Post-doctorant en turbulence expérimentale pour les écoulements géophysiques stratifiés tournants au sein du projet ERC THEIA (H/F).
Référence : UMR5275-MARLAP-010
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST MARTIN D HERES
Date de publication : mardi 13 mai 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 2 991,58 € et 4 166,70 € selon expérience.
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Comme la modélisation de tels écoulements turbulents reste difficile à l'aide de simulations, des expériences en laboratoire seront utilisées. Pour ce faire, le candidat aura accès à une salle expérimentale équipée d’une cuve de 1 m, capable de tourner jusqu’à 11 tr/min. Il s’agit d’instrumenter cette cuve pour étudier les effets topographiques en présence d’une variation de densité avec la profondeur. L'un des objectifs à long terme de ce travail est la validation des modèles paramétrés qui sont actuellement étudiés par la communauté.

Ce travail expérimental sera mené en étroite collaboration avec D. Cébron (PI), M. Solazzo (ingénieur CNRS, ISTerre) et J. Vidal (chercheur CNRS, ENS Lyon). D’autres interactions sont aussi possibles, par exemple avec J. Noir (ETH Zurich) qui travaille sur des sujets proches, et avec qui nous interagissons déjà.

Activités

L’ERC THEIA a financé la construction en 2024 d’une nouvelle installation expérimentale, qui héberge actuellement plusieurs expériences conçues par un ingénieur CNRS en interne pour étudier les écoulements géophysiques. Une expérience de 50 cm est déjà opérationnelle, adaptée à l'étude des régimes en rotation rapide, des panaches thermiques et des écoulements oscillants. Pour étudier des fluides stratifiés en rotation avec un effet minimal des forces centrifuges, un plus grand réservoir d'un mètre est en cours d’installation sur la grande plateforme THEIA. C’est ce dernier dispositif qui sera utilisé ici, dans le cadre de deux campagnes de mesure :

- Mesure par PIV (Particle image velocimetry) des écoulements de grande échelle, générés lors d’un spin-down, en présence d’une topographie de fond de petite échelle.
- Mesure de la traînée, et de la dissipation, dans un fluide en rotation rapide, pour une sphère et/ou une topographie.

Pour ces deux études, nous utiliserons d’abord de l’eau pure (étude à densité constante), puis de l’eau salée afin d’étudier l’effet d’une variation de la densité avec la profondeur. Selon l'intérêt et la motivation du candidat(e), une collaboration aux études en cours sur la petite expérience serait également envisageable.

Compétences

- Expérience en mécanique des fluides expérimentale.
- Travailler en équipe.
- Connaissance en code de simulations numériques.
- Bon niveau de français.

Contexte de travail

Le Centre national de la recherche scientifique est une institution de recherche parmi les plus importantes au monde. Pour relever les grands défis présents et à venir, ses scientifiques explorent le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Internationalement reconnu pour l’excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence aussi bien dans l’univers de la recherche et développement que pour le grand public. Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.

L'ISTerre est une Unité Mixte de Recherche de l'Université Grenoble Alpes, CNRS, USMB, IRD et Université Gustave Eiffel, située 1381 rue de la Piscine 38400 Saint-Martin d'Hères et sur le Campus Scientifique du Bourget du Lac. Elle fait partie de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) et du Pôle de recherche PAGE de l'Université Grenoble Alpes (UGA). Son effectif est de 300 personnes environ pour un budget annuel moyen de 7 M€.

Elle est organisée autour de 9 équipes de recherche et de services, l'objectif scientifique étant l'étude physique et chimique de la planète Terre, tout particulièrement en se concentrant sur les couplages entre les observations des objets naturels, l'expérimentation et la modélisation des processus complexes associés. ISTerre assure également les missions d'observations de la Terre solide, héberge et maintient des parcs nationaux d'instruments géophysiques, ainsi qu'un centre de données.

La personne recrutée intègrera l'équipe géodynamo au sein du projet ERC THEIA.