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Post-doctorant en Géologie

PSL Université Paris

Paris

Sur place

EUR 60 000 - 80 000

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Il y a 18 jours

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Résumé du poste

L'Université PSL à Paris recherche un candidat pour un poste de recherche en hydrologie, focalisé sur l'estimation de la recharge des eaux souterraines. Le candidat devra posséder une thèse en hydrologie avec des compétences en modélisation, et une expérience en gestion de projet serait un plus. Ce rôle implique des méthodes expérimentales et des collaborations avec divers organismes et collectivités.

Qualifications

  • Expérience de gestion de projet est appréciée.

Responsabilités

  • Estimer la recharge des eaux souterraines via un bilan hydrologique.
  • Utiliser des outils de modélisation comme Surfex.
  • Évaluer les résultats par rapport aux données piézométriques et de température.

Connaissances

Compétence en hydrologie
Transfert d’eau dans le sol
Compréhension des bilans d’eau
Transferts de chaleur dans les sols

Formation

Thèse en hydrologie contenant de la modélisation

Description du poste

École normale supérieure - PSL
45 rue d’Ulm 75230 Paris cedex 05

Notre établissement fait partie de l'Université PSL.Située au cœur de Paris, celle-ci fait dialoguer tous les domaines du savoir, de l'innovation et de la création. Classée parmi les 50 premières universités mondiales, elle forme au plus près de la recherche des chercheurs, artistes, ingénieurs, entrepreneurs ou dirigeants conscients de leur responsabilité sociale, individuelle et collective.

Structure d'accueil

Le travail sera mené au laboratoire de géologie de l’ENS. Sous la responsabilité de florence Habets (LGENS) et Lionel Shaper (CEA/DAM/DIF) au laboratoire de géologie de l’ENS

Fondé en 1880, le LG ENS est une unité mixte de recherche entre le CNRS et l'ENS-PSL. S'appuyant sur une longue tradition en sciences de la Terre et de l'environnement, il abrite des recherches couvrant un large champ - géologie, géodésie, géomorphologie, géodynamique, géophysique marine, géomécanique, hydrogéologie, minéralogie, sismologie et tectonique - ce qui en fait un lieu privilégié d'échanges aux frontières des thématiques. L’équipe d’accueil «Surface et Réservoir» est une équipe pluridisciplinaire, dont les activités se focalisent sur les sols et sous-sols , et les flux de matière (érosion), de carbone et d’eau . Ces thématiques sont liées à l’atmosphère et au climat , que ce soit à des échelles de temps i) paléoclimatiques (formation de bassin sédimentaire, géothermie), ii) de l’événement météorologique (érosion, éboulement de terrain, crue, sécheresse) ou iii) du siècle à venir (évolution/répartition des stocks de carbone et de la ressource en eau). Pour cela, l’équipe mobilise des méthodes expérimentales en laboratoire , instrumente des sites de mesures (répartis dans différentes régions: zones tropicales, Asie, Europe…), analyse les données et développe des modélisations . Une des particularités de l’équipe est sa bonne connexion avec des gestionnaires (ADEME, Agences de l’eau, AFB), des collectivités territoriales françaises (Région, Ville de Paris) ou étrangères, ainsi qu’avec des industriels/EPIC (travaillant sur les hydrocarbures et le stockage de carbone). L’équipe «Surface et Réservoir» fait partie de l’ Institut Pierre-Simon Laplace .

Activités principales

Les méthodes d’évaluation de la recharge (part de la pluie efficace alimentant les eaux souterraines) peuvent être multiples. On peut catégoriser ces méthodes suivant les typologies suivantes:

  • Etude de la zone saturée: variations temporelles de la piézométrie, traceurs environnementaux, …;
  • Etude de la zone non saturée: fluctuations temporelles de la teneur en eau et du potentiel capillaire, suivis de traceurs, …;
  • Etude des eaux de surface: analyse des hydrogrammes de cours d’eau, traceurs isotopiques, …;
  • Bilans de surface: bilan hydrologique de surface suivant un modèle simple de réservoir (eg. méthode de Thornthwaite & Matter), bilan basé sur les échanges d’eau et d’énergie entre la surface (sol-végétation) et l’atmosphère.

Sur le site d’étude, un bilan hydrologique de surface suivant un modèle simple de réservoir a d’ores et déjà été utilisé pour alimenter un modèle hydrogéologique d’écoulement/transport. Toutefois, ce bilan relativement simple n’est pas complètement satisfaisant, dans la mesure où 1/ il n’est pas spatialisé et ne rend donc pas compte d’une éventuelle hétérogénéité de la recharge et 2/ son modèle de réservoir (RFU) ne permet pas la reproduction de certains pics piézométriques.

On se propose donc d’estimer la recharge à l’aide d’un bilan plus complexe, basé sur les échanges d’eau et d’énergie à l’interface sol-végétation et atmosphère. Pour ce faire, on s’appuiera sur l’outil Surfex ( Decharme et al. 2019; Masson et al. 2013) .

  • Un des enjeux sera de simuler les transferts dans la zone non saturée profonde, en approfondissant l’épaisseur de sols simulé traditionnellement dans Surfex. La prise en compte de la présence d’un épikarst, générant un stockage d’eau temporaire en sub-surface, sera à étudier, tout comme l’occupation du sol, hétérogène à l’échelle du site d’étude.
  • Les résultats obtenus à l’aide de cette méthode seront notamment évalués au regard des critères suivants:
    • Gains apportés par cette méthode sur les résultats du modèle hydrogéologique d’écoulement-transport (chroniques piézométriques et chroniques des teneurs en tritium);
    • Validation de la variation de la température du sol profond, en comparaison des chroniques de température de la nappe (augmentation continue sur les 10 dernières années);
    • Validation de la variation du débit de la rivière drainant le bassin versant.
  • Les résultats de ces travaux (et notamment prise en compte du sol profond) pourront, le cas échéant, être étendu à un second aquifère, situé dans la craie de Champagne, et pour lequel la reprise évapotranspiratoire est suspectée de pouvoir chercher un stock d’eau profond en zone non saturée.
Profil du candidat
Savoirs et compétences attendus
  • Compétence en hydrologie, transfert d’eau dans le sol et le bassin versant
  • Compréhension des bilans d’eau & d’énergie, transferts de chaleur dans les sols

Diplôme : une thèse en hydrologie contenant de la modélisation est attendue

Expérienceprofessionnelle : une expérience de gestion de projet est appréciée

Non discrimination, ouverture et transparence

Notre établissement, comme l'ensemble de l'Université PSL, s’engage à soutenir et promouvoir l’égalité, la diversité et l’inclusion au sein de ses communautés. Nous encourageons les candidatures issues de profils variés, que nous veillerons à sélectionner via un processus de recrutement ouvert et transparent.

Modalités de candidature

Merci d’envoyer votre dossier complet (CV, lettre de motivation et prétentions salariales nettes mensuelles).

Localisation du poste 45 rue d’Ulm 75230 Paris cedex 05

Établissement École normale supérieure - PSL

Environnement et contexte de travail

Notre établissement fait partie de l'Université PSL.Située au cœur de Paris, celle-ci fait dialoguer tous les domaines du savoir, de l'innovation et de la création. Classée parmi les 50 premières universités mondiales, elle forme au plus près de la recherche des chercheurs, artistes, ingénieurs, entrepreneurs ou dirigeants conscients de leur responsabilité sociale, individuelle et collective.

Structure d'accueil

Le travail sera mené au laboratoire de géologie de l’ENS. Sous la responsabilité de florence Habets (LGENS) et Lionel Shaper (CEA/DAM/DIF) au laboratoire de géologie de l’ENS

Fondé en 1880, le LG ENS est une unité mixte de recherche entre le CNRS et l'ENS-PSL. S'appuyant sur une longue tradition en sciences de la Terre et de l'environnement, il abrite des recherches couvrant un large champ - géologie, géodésie, géomorphologie, géodynamique, géophysique marine, géomécanique, hydrogéologie, minéralogie, sismologie et tectonique - ce qui en fait un lieu privilégié d'échanges aux frontières des thématiques. L’équipe d’accueil «Surface et Réservoir» est une équipe pluridisciplinaire, dont les activités se focalisent sur les sols et sous-sols , et les flux de matière (érosion), de carbone et d’eau . Ces thématiques sont liées à l’atmosphère et au climat , que ce soit à des échelles de temps i) paléoclimatiques (formation de bassin sédimentaire, géothermie), ii) de l’événement météorologique (érosion, éboulement de terrain, crue, sécheresse) ou iii) du siècle à venir (évolution/répartition des stocks de carbone et de la ressource en eau). Pour cela, l’équipe mobilise des méthodes expérimentales en laboratoire , instrumente des sites de mesures (répartis dans différentes régions: zones tropicales, Asie, Europe…), analyse les données et développe des modélisations . Une des particularités de l’équipe est sa bonne connexion avec des gestionnaires (ADEME, Agences de l’eau, AFB), des collectivités territoriales françaises (Région, Ville de Paris) ou étrangères, ainsi qu’avec des industriels/EPIC (travaillant sur les hydrocarbures et le stockage de carbone). L’équipe «Surface et Réservoir» fait partie de l’ Institut Pierre-Simon Laplace .

Activités principales

Les méthodes d’évaluation de la recharge (part de la pluie efficace alimentant les eaux souterraines) peuvent être multiples. On peut catégoriser ces méthodes suivant les typologies suivantes:

  • Etude de la zone saturée: variations temporelles de la piézométrie, traceurs environnementaux, …;
  • Etude de la zone non saturée: fluctuations temporelles de la teneur en eau et du potentiel capillaire, suivis de traceurs, …;
  • Etude des eaux de surface: analyse des hydrogrammes de cours d’eau, traceurs isotopiques, …;
  • Bilans de surface: bilan hydrologique de surface suivant un modèle simple de réservoir (eg. méthode de Thornthwaite & Matter), bilan basé sur les échanges d’eau et d’énergie entre la surface (sol-végétation) et l’atmosphère.

Sur le site d’étude, un bilan hydrologique de surface suivant un modèle simple de réservoir a d’ores et déjà été utilisé pour alimenter un modèle hydrogéologique d’écoulement/transport. Toutefois, ce bilan relativement simple n’est pas complètement satisfaisant, dans la mesure où 1/ il n’est pas spatialisé et ne rend donc pas compte d’une éventuelle hétérogénéité de la recharge et 2/ son modèle de réservoir (RFU) ne permet pas la reproduction de certains pics piézométriques.

On se propose donc d’estimer la recharge à l’aide d’un bilan plus complexe, basé sur les échanges d’eau et d’énergie à l’interface sol-végétation et atmosphère. Pour ce faire, on s’appuiera sur l’outil Surfex ( Decharme et al. 2019; Masson et al. 2013) .

  • Un des enjeux sera de simuler les transferts dans la zone non saturée profonde, en approfondissant l’épaisseur de sols simulé traditionnellement dans Surfex. La prise en compte de la présence d’un épikarst, générant un stockage d’eau temporaire en sub-surface, sera à étudier, tout comme l’occupation du sol, hétérogène à l’échelle du site d’étude.
  • Les résultats obtenus à l’aide de cette méthode seront notamment évalués au regard des critères suivants:
    • Gains apportés par cette méthode sur les résultats du modèle hydrogéologique d’écoulement-transport (chroniques piézométriques et chroniques des teneurs en tritium);
    • Validation de la variation de la température du sol profond, en comparaison des chroniques de température de la nappe (augmentation continue sur les 10 dernières années);
    • Validation de la variation du débit de la rivière drainant le bassin versant.
  • Les résultats de ces travaux (et notamment prise en compte du sol profond) pourront, le cas échéant, être étendu à un second aquifère, situé dans la craie de Champagne, et pour lequel la reprise évapotranspiratoire est suspectée de pouvoir chercher un stock d’eau profond en zone non saturée.
Profil du candidat
Savoirs et compétences attendus
  • Compétence en hydrologie, transfert d’eau dans le sol et le bassin versant
  • Compréhension des bilans d’eau & d’énergie, transferts de chaleur dans les sols

Diplôme : une thèse en hydrologie contenant de la modélisation est attendue

Expérienceprofessionnelle : une expérience de gestion de projet est appréciée

Non discrimination, ouverture et transparence

Notre établissement, comme l'ensemble de l'Université PSL, s’engage à soutenir et promouvoir l’égalité, la diversité et l’inclusion au sein de ses communautés. Nous encourageons les candidatures issues de profils variés, que nous veillerons à sélectionner via un processus de recrutement ouvert et transparent.

Modalités de candidature

Merci d’envoyer votre dossier complet (CV, lettre de motivation et prétentions salariales nettes mensuelles).

Rémunération : Selon grille et expérience

Durée du contrat : 12 mois

Publié le 21/03/2024

L'Université PSL (Paris Sciences & Lettres)
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