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Une institution de recherche de renommée mondiale recherche un candidat pour une thèse sur la compréhension de la réponse hédonique du toucher. Le poste nécessite un doctorat et implique des recherches sur les interactions entre les stimuli tactiles et les émotions. Les candidats travailleront sous la direction de chercheurs au sein d'un environnement dynamique.
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CDD de 3 ans
Sujet de thèse :
Les caractéristiques des stimuli à l’origine des réponses perceptives et hédoniques restent encore à comprendre, tandis que la possibilité de simuler et restituer de tels signaux est partiellement atteinte. En contrôlant les stimuli tactiles physiques ou simulés qui prennent naissance à l’interface peau-surface, et en analysant la réponse du cortex à ces stimuli (Tâche 1.2 « Cognition »), nous pourrons démêler les problèmes liés aux variables confondantes qui conduisent à une émotion de plaisir. Nous utiliserons des techniques de potentiels évoqués somesthésiques (EEG) et des analyses des sources EEG pour déterminer le réseau neuronal activé par des émotions plaisantes ou déplaisantes.
Jusqu’à présent, peu d’études — et aucune prenant en compte les différences interindividuelles — se sont consacrées à dévoiler toute la cascade de la « chaîne de perception émotionnelle », depuis les stimuli mécaniques, en passant par la conversion et la transmission du signal, jusqu’aux processus neuronaux de haut niveau. Nous testerons l’hypothèse selon laquelle l’émotion, façonnée par la personnalité humaine et suscitée lors d’un contact volontaire avec une surface (réelle ou simulée), peut modifier la transmission sensorielle (c’est-à-dire le processus neuronal périphérique, Tâche 2.1 « Firing ») ainsi que les processus d’intégration (par exemple, la facilitation ou l’atténuation corticale des entrées tactiles, Tâche 2.2 « Emotion »). Nous déterminerons l’impact que les états cognitifs d’un individu peuvent avoir sur les processus sensoriels périphériques (Microneurographie) et corticaux (EEG) lors de l’élaboration d’une perception émotionnelle.
Contexte :
Le travail sera réalisé sous la Direction de Laurence Mouchnino à l’ISM, et sous les co-direction de Jean-Marc Aimonetti et Rochelle Ackerley au CRPN.
La recherche sera effectuée à la fois au sein de l’ISM sur le site de Luminy et du CRPN sur le site de Saint Charles et ponctuellement dans différents laboratoires impliqués dans l’ANR EMOTACT
Contraintes et risques :
Néant
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16000 chercheurs et plus de 16000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Chercheuse / Chercheur