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Le CNRS recherche un spécialiste en méthodes de modélisation et de simulation moléculaire pour une chaire de professeur junior. Ce poste, basé à Nancy, implique des recherches interdisciplinaires en sciences informatiques, biologie et santé, visant à développer des solutions innovantes dans le domaine de la bioinformatique. Le candidat idéal aura un doctorat et une solide expérience en modélisation moléculaire et apprentissage machine.
Portail > Offres > Offre CPJ-2025-002 - Méthodes de modélisation et de simulation moléculaire H/F
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : lundi 14 juillet 2025 23:59:00 heure de Paris
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Intitulé de l'offre : Méthodes de modélisation et de simulation moléculaire H/F
Acronyme : MMSMM
Référence : CPJ-2025-002
Établissement porteur : Centre national de la recherche scientifique
Nom du chef d’établissement : Antoine PETIT
Site(s) concerné(s) : Occitanie Ouest, Lorraine, IPP
Région(s) académique(s) : Toulouse, Nancy, Palaiseau
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA de Toulouse),Université de Lorraine,École polytechnique (X),,,,,,,
Code(s) établissement(s) :
Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap
La multidisciplinarité est l’une des forces du CNRS, capable de mobiliser des chercheurs de haut niveau dans essentiellement tous les domaines de la science expérimentale moderne. Dans le projet proposé pour cette CPJ, il s’agit de développer des approches de sciences informatiques pour résoudre les verrous méthodologiques posés par les enjeux de biologie et santé, en particulier dans le contexte ou les méthodologies associées aux IA génératives révolutionnent actuellement le domaine de la modélisation et de la simulation moléculaire (biologie structurale, permettant des avancées dans la compréhension des mécanismes intracellulaires et une accélération du développement des solution thérapeutiques. Cette CPJ s’inscrit dans une série plus large de différentes CPJ aux interfaces entre les sciences informatiques, mathématiques, la biologie, la chimie et la santé, visant à développer au niveau national un écosystème de chercheurs et chercheuses de différentes disciplines capables d’aborder tous les verrous en sciences informatiques liés au traitement des données de biologie et de santé, des enjeux les plus fondamentaux jusqu’à la recherche translationnelle. Le CNRS, dans son COP, promeut l’interdisciplinarité et cette CPJ s’inscrit dans cet objectif, en particulier autour des thématiques IA pour les sciences (et réciproquement).
Trois laboratoires ont été identifiés pour ce poste, combinant recherche fondamentale et collaborations renforcées avec des unités de recherche en chimie, biologie et/ou santé. Ces trois laboratoires (LAAS, LIX et LORIA) accueillent des chercheurs et chercheuses reconnus en sciences informatiques appliquées à la prédiction et la modélisation de structures moléculaires, en particulier des ARN, des protéines et de leurs complexes. Ces laboratoires collaborent étroitement avec des laboratoires expérimentaux pour mettre au point les meilleurs approches algorithmes de prédiction moléculaires, en lien avec des applications en biologie et santé. Cette CPJ visera à renforcer les équipes concernées avec un ou une spécialiste en apprentissage machine interprétable ou profond afin de renforcer les collaborations inter-disciplinaires pour une meilleure compréhension des propriétés de structures moléculaires encore non capturées par les techniques les plus récentes.
Le CNRS accueille et recrute largement des chercheuses et chercheurs à l’international : plus de 30% des personnes recrutées ont été formées à l’étranger. Ce recrutement aura la même ambition, en s’appuyant sur les viviers représentés par les réseaux scientifiques internationaux très larges des laboratoires d’accueil relativement au domaine ciblé.
199517454Y
200519331V
198912571S
Cette CPJ en apprentissage pour la bioinformatique structurale porte sur la résolution de problèmes algorithmiquement complexes ayant des applications thérapeutiques. Le projet autour de méthodes hybrides (IA, algorithmique, physique, statistique) visera à modéliser et caractériser les propriétés conformationnelles et dynamiques des biomolécules les plus flexibles, comme les régions désordonnées des protéines, ou encore les ARN codants ou non codants. Les propriétés ciblées couvrent les comportements thermodynamiques et cinétiques, l’impact des conditions environnementales, l'effet de modifications post-traductionnelles et la prédiction d’interactions. Le projet visera à lever les verrous autour du design de telles molécules et de leurs régulateurs, dans le domaine médical. Pour dépasser les limitations liées au manque de données sur ces molécules, le projet s’appuiera sur des collaborations avec des laboratoires de biophysique expérimentale, de biologie in-vitro ou de biochimie.
Les activités de la personne recrutée s’inscriront dans la dynamique des formations des sites concernés à travers leurs programmes d’enseignement spécialisés dans le domaine des sciences informatiques aux interfaces avec les filières de santé, de biologie et de biochimie.
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type: publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre «accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire» les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100% des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet
L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, livres …), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.
Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection