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Une opportunité passionnante s'offre à un(e) étudiant(e) motivé(e) dans le domaine de la recherche médicale et de la biologie cellulaire. Ce projet innovant, centré sur les neuropathies périphériques, vise à développer un modèle in-vitro de jonction neuromusculaire en 3D. En collaboration avec des laboratoires de renom, le/la doctorant(e) explorera des mécanismes physiopathologiques et identifiera des molécules thérapeutiques potentielles. Ce rôle offre une chance unique de travailler sur des technologies avancées et de participer à des initiatives de sensibilisation, tout en contribuant à des recherches qui pourraient transformer la vie des patients atteints de maladies rares.
Les neuropathies périphériques (NP) constituent un enjeu majeur de santé publique, avec une prévalence estimée à 700 000 personnes en France et sont au coeur des travaux de recherche de notre laboratoire, UR20218 NeurIT, dirigé par le Pr F. Sturtz, associé au service de Biochimie et Biologie Moléculaire (labellisé LBMR en 2021) et au centre National de Référence des Neuropathies Périphériques (NP) du CHU de Limoges, dirigé par le Pr L. Magy (co-directeur de NeurIT). Parmi elles, la maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est la NP héréditaire la plus fréquente. Plus de 100 gènes peuvent être impliqués dans cette maladie, qui reste dépourvue de traitement efficace. Son étude reste délicate en raison de l'impossibilité d'accéder directement aux cellules nerveuses des patients et des limites des modèles animaux, avec des problèmes de transférabilité d'espèce, des contraintes éthiques et des coûts élevés. Pour répondre à ces problématiques, notre unité de recherche utilise des cellules souches pluripotentes induites humaines (hiPSC), issues de cellules de peau de patients porteurs de CMT qui peuvent être différenciées en motoneurones, cellules de Schwann ou cellules musculaires, cellules composant la jonction neuromusculaire.
L'objectif principal de notre projet est de développer un modèle original de jonction neuromusculaire in-vitro en 3D combinant les trois types cellulaires. Cela permettra de répondre à des questions fondamentales quant aux mécanismes physiopathologiques impliqués dans la CMT, mais aussi à plus long terme d'identifier des molécules thérapeutiques sur un modèle proche de la physiologie de l'individu atteint.
Ce projet repose sur la mise en commun de l'expertise spécifique de trois laboratoires de la Région Nouvelle Aquitaine : le laboratoire XLIM-UMR-CNRS7252 (Univ Limoges), qui développe, entre autres, des micro-puces par impression 3D qui vont permettre l'assemblage de ces types cellulaires; le laboratoire PRéTI-UR24184-UFR SFA (Univ Poitiers), qui possède l'expertise de développement 2D et 3D des cellules musculaires in-vitro, dont des cellules dérivées d'hiPSCs, mais également des méthodes permettant les études fonctionnelles de ces modèles (imagerie calcique), et par des approches originales (optogénétique); le laboratoire UR20218 NeurIT (Univ Limoges), qui a mis en place la technologie d'hiPSC et leurs différenciations à Limoges. Des résultats préliminaires obtenus au laboratoire sur des cellules saines montrent que la co-culture motoneurones/cellules de Schwann favorise l'extension des prolongements neuronaux.
Une fois ce modèle caractérisé sur cellules saines, cette culture complexe avec les trois types cellulaires sera appliquée à des cellules issues de patients pour comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la CMT au niveau de la jonction neuromusculaire, et pourra permettre d'identifier des alternatives pharmacologiques à plus long terme, en lien avec la Startup locale CURLIM.
Début de la thèse : 01/10/2025
Nous recherchons un(e) étudiant(e) extrêmement motivé(e) par la recherche médicale et la biologie cellulaire, notamment par l'étude et l'utilisation des cellules souches. Nous privilégierons les étudiant(e)s ayant déjà une expérience en culture cellulaire, sans que cela ne soit un point limitant pour le recrutement. Une formation de deux à trois mois sur la culture des iPSc sera dispensée au laboratoire de l'Université de Limoges (NeurIT). Des connaissances solides en génétique, biologie moléculaire, biochimie et neurologie sont requises, ainsi qu'une bonne maîtrise de l'anglais.
Durant la thèse, le/la doctorant(e) sera amené(e) à se déplacer à Poitiers et Angers. Il est nécessaire que le/la candidat(e) soit capable de s'intégrer et de collaborer facilement avec d'autres équipes.
Le/la doctorant(e) participera à des groupes de travail avec des acteurs socio-économiques de la Région, tel que InvivoLim, qui lui permettra de bénéficier de rencontres avec les chercheurs de l'Université de Limoges et les entreprises de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Le/la doctorant(e) aura également l'occasion de présenter ses travaux au grand public lors de réunions avec des acteurs socio-économiques de la périphérie de la ville de Limoges (mairie de Saint-Yrieix, Rotary, Club 41, Lions Club), mais aussi via des interviews pour des radios locales et la presse écrite, ou encore lors de présentations dans des établissements scolaires, comme cela a déjà été programmé pour les anciens doctorants de notre équipe de recherche. Il est important de noter que le/la doctorant(e) sera vivement sollicité(e) pour se présenter aux futurs recrutements des EPST (Établissements publics à caractère scientifique et technologique). Il/elle pourra également à plus long terme faire une demande de qualification pour postuler à un poste d'enseignant à l'Université de Limoges. Enfin, s'il/elle le souhaite, il/elle pourra assurer des enseignements (TD, ED, etc.), au sein des Facultés de Médecine et de Pharmacie de Limoges.