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Un centre de recherche scientifique recherche un(e) doctorant(e) pour analyser des spectres micro-ondes et infrarouges à haute résolution pour des exoplanètes. Le(a) candidat(e) doit avoir un niveau 8 (Doctorat) et sera impliqué(e) dans des projets innovants concernant la modélisation de la composition atmosphérique des exoplanètes. Une expérience en recherche et des connaissances en analyse spectroscopique sont essentielles. Un minimum de 2200,00 € mensuel brut est proposé.
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Sujet de thèse :
Pour en savoir plus sur les nouveaux mondes fascinants que sont les exoplanètes, plusieurs télescopes spatiaux ont été conçus, comme le JWST (James Webb Space Telescope, lancé en 2021) et Ariel (Atmospheric Remote-sensing Infrared Exoplanet Large Survey, lancement en 2030). La large couverture en longueur d'onde et la haute sensibilité des instruments embarqués sur ces télescopes nous permettront d'extraire beaucoup plus d'informations de leurs données que ce qui a été possible jusqu'à présent, ce qui conduira à de nombreuses percées. Cependant, l’analyse de la composition atmosphérique des exoplanètes repose fortement sur la spectroscopie moléculaire, qui permet de quantifier les abondances de diverses espèces moléculaires, révélant ainsi la composition et les conditions physiques de ces mondes lointains. Des données spectroscopiques à haute résolution sont essentielles pour interpréter les spectres exoplanétaires observés par les télescopes. Toutefois, le manque de données expérimentales en laboratoire dans l’infrarouge pour de nombreuses molécules, dont de potentielles molécules biosignatures ou précurseurs de celles-ci, limite fortement la modélisation des exoplanètes. En particulier, l’absence de données spectroscopiques IR complètes et à haute résolution pour les molécules contenant des groupes méthyle et présentant des mouvements de grande amplitude (« Large Amplitude Motions », LAMs) souligne la nécessité d’améliorations significatives dans ce domaine.
Au LISA, nous avons des experts dans la modélisation des molécules contenant des LAMs. Des avancées importantes sont requises dans la modélisation théorique pour un certain nombre de rotateurs internes afin de générer des paramètres moléculaires fiables et de permettre des prédictions précises des fréquences et intensités des raies spectrales pour la communauté de la (exo)planétologie. Dans le cadre du projet ANR “EXOBIOLAM (VERS LA DÉTECTION DE BIOSIGNATURES D’EXOPLANÈTES AVEC MOUVEMENTS D’AMPLITUDE ÉLEVÉE PAR SPECTROSCOPIE HAUTE RÉSOLUTION)”, le(a) doctorant(e) recruté(e) participera au développement d’un modèle Hamiltonien complet et analysera les spectres micro-ondes et infrarouges de différentes molécules biosignatures contenant un ou deux rotateurs internes –CH₃. Le(a) doctorant(e) participera également à l’enregistrement et à la collecte de nouvelles mesures dans la gamme spectrale mentionnée ci-dessus. Il/elle sera impliqué(e) dans l’application de ces nouveaux paramètres spectroscopiques à l’étude des atmosphères exoplanétaires, en intégrant ces nouvelles données spectroscopiques haute résolution dans un modèle innovant couplant modélisation cinétique et techniques de restitution pour les exoplanètes. Au LISA, un membre de notre consortium et ses collaborateurs sont les seuls au niveau international à développer des schémas chimiques validés sur des données expérimentales dans des conditions de pression et de temp
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Contraintes et risques :
Courts séjours à l’étranger
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16000 chercheurs et plus de 16000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Chercheuse / Chercheur