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Une institution de recherche prestigieuse recherche un chercheur postdoctoral en géochimie organique analytique. Ce rôle passionnant implique l'étude des changements hydrologiques en Afrique, en utilisant des techniques avancées pour analyser des échantillons sédimentaires. Le candidat idéal aura un doctorat en géosciences et une forte capacité à travailler de manière autonome tout en collaborant avec des équipes multidisciplinaires. Rejoignez cette aventure scientifique pour contribuer à des recherches qui améliorent notre compréhension des mécanismes climatiques et environnementaux.
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CDD d'1 an
Missions :
Cet emploi postdoctoral financé par l'ANR NILAFAR vise à :
Évaluer les changements hydrologiques dans la dépression de l'Afar, en particulier dans les lacs du bassin sédimentaire de l’ancien mégalac Abhé en Éthiopie et à Djibouti, afin d'améliorer notre compréhension des mécanismes à l'origine des épisodes d'aridification au cours des 20 000 dernières années. Cette étude repose sur la reconstitution à résolution multi-échelle (millénaires à annuels) des changements hydrologiques holocènes pour étudier la coévolution du climat, de l'activité humaine et de l'environnement.
Activités :
Le post-doctorant aura en charge :
- la caractérisation des signatures organiques de la séquence sédimentaire ABHE23 (15 mètres de long). Ces analyses comprennent la composition et l'abondance des biomarqueurs organiques, dont les GDGTs, les acides gras, les n-alcanes, les triterpènes, les HBI, et l'isotopie moléculaire (δ13C et δ2H).
- l'intégration des composants organiques et inorganiques dans les sédiments lacustres à deux échelles : i) à une échelle temporelle récente, en utilisant les séquences sédimentaires du lac Afambo (qui couvrent les derniers 50 ans avec une résolution saisonnière), et en la comparant avec des données météorologiques instrumentales pour améliorer l'interprétation des traceurs dans la dépression de l'Afar
ii) à l'échelle de l'Holocène, l’étude les biomarqueurs fossiles de la carotte ABHE23 et des sols dans les bassins versants des lacs Afambo, Gamari et Abhe pour reconstruire les variations hydrologiques, en particulier pendant les épisodes arides autour de 4,2 ka et 8,2 ka, dans le but de clarifier les temps d’installation et les caractéristiques de ces épisodes arides. Les résultats seront replacés dans un contexte régional. Les recherches récentes sur l'expression des événements 4.2 et 8.2 en Afrique, en particulier au nord de Madagascar, ainsi que dans les océans Méditerranée, Atlantique et Indien, visent à améliorer la compréhension des mécanismes régissant la mousson africaine, en particulier en relation avec le phénomène El Niño.
Contexte de travail :
Contexte et enjeux de la recherche =
L'Afrique tropicale a connu des changements cycliques de précipitations au cours du Quaternaire, associés à la mousson africaine, en réponse aux variations des paramètres orbitaux de la Terre. La dernière période, connue sous le nom de période humide africaine (14-6 ka), était caractérisée par des conditions plus humides en Afrique du Nord, suivi par une diminution graduelle des précipitations qui installe un climat aride : le Sahara actuel. Commencée il y a 15 000 ans, cette période humide s'étend sur environ 7 000 ans. Cette période humide est ponctuée de plusieurs épisodes rapides arides de quelques centaines d'années, vers 12, 8,2 et 4,2 ka, dont les mécanismes sont liés à la variabilité climatique interne et restent inexpliqués. Ces épisodes de mousson tropicale plus faibles s
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Compétences :
- Doctorat en géosciences, paléoclimatologie, géologie ou géochimie
- Compétences d’organisation optimale et un fort degré d'autonomie,
- Capacité à adopter une approche multidisciplinaire et à collaborer avec d'autres équipes
Contraintes et risques :
Le candidat travaillera essentiellement au LGLTPE ENS-Lyon (Guillemette Ménot), en se concentrant sur la géochimie organique analytique, avec des missions fréquentes au LSCE (Jérémy Jacob). Cette recherche postdoctorale est financée et s’insère dans le consortium de l’ANR NILAFAR. Ce projet de recherche se concentre sur l'analyse des carottes AFA-18 et GEM-18 du projet CLIMAFAR 2018-20, dirigé par L. Khalidi (CEPAM-CNRS) et Marie Revel (Géoazur), ainsi que de la longue carotte ABH23 de l'ANR NILAFAR, également dirigée par Marie Revel. Une collaboration est établie avec Nathalie Vigier (LOV-UMR7093, Villefranche sur Mer) pour étudier l'érosion et l'altération des sédiments lacustres, et avec Pierre Brigode (Géosciences Rennes) pour la modélisation hydrologique. De plus, des partenariats sont établis avec Jessie Cauliez (TRACES) et L. Khalidi (CEPAM), des archéologues qui se concentrent sur la transition néolithique dans la Corne de l'Afrique. Une collaboration est établie avec des chercheurs du CERD (M. Jalludin) et l'ORREC (Observatoire Régional de Recherche sur l'Environnement et le Climat) à Djibouti.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16000 chercheurs et plus de 16000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.