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La prévention de la perte osseuse avec le vieillissement a un impact conséquent sur la santé publique en raison du coût, de la morbidité et de la mortalité associés à l'ostéoporose et aux fractures de fragilité. Il est maintenant bien admis que l'activité physique est un des moyens non-médicamenteux permettant de réduire cette pathologie et ses conséquences. En effet, l'activité physique favorise l'augmentation ou le maintien de la densité minérale osseuse et limite le risque de chute par le renforcement musculaire. Cependant, les données existantes ne permettent pas de produire un consensus quant aux activités physiques, à la durée de prise en charge, au volume hebdomadaire de séances, etc., limitant ainsi sa préconisation dans un programme de santé publique. Afin de favoriser le développement de ce consensus, le passage par une modélisation animale chez le rat permet de préciser certains de ces paramètres. Toutefois, de nombreuses questions restent en suspens, empêchant de définir un programme de prise en charge adaptable chez l'homme, notamment chez les populations vieillissantes pour lesquelles les données sont manquantes. L'objectif de ce programme de thèse est de proposer des expérimentations chez le rat mâle et le rat femelle dans lesquelles des activités physiques contrôlées en durée, volume et intensité seront analysées quant à leurs effets sur la densité minérale osseuse, les paramètres morphologiques, biomécaniques ainsi que le métabolisme osseux. À partir de ce programme de recherche, il est attendu de pouvoir définir plusieurs paramètres du consensus qui favoriseront la prise en charge par l'activité physique de l'ostéoporose et des fractures de fragilité.