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Le CNRS recherche un doctorant pour évaluer l'impact des Aires Marines Protégées sur le bien-être des populations. Ce projet pluridisciplinaire impliquera des analyses et des modélisations pour optimiser les bénéfices des AMP tout en tenant compte des exploitations humaines. Le candidat idéal aura des compétences avancées en écologie, en modélisation et en analyse de données, et sera motivé par les enjeux de conservation marine.
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : mercredi 23 juillet 2025 23:59:00 heure de Paris
Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler
Intitulé de l'offre : Doctorant chargé de l'évaluation de la contribution des Aires Marines Protégées au bien-être (H/F)
Référence : UAR3278-NATTOL-028
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PERPIGNAN
Date de publication : mercredi 2 juillet 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Ce projet de thèse pluridisciplinaire a pour objectif d'étudier la contribution des AMP au bien-être des populations, à travers une analyse approfondie et élargie du concept de spillover.
Ce projet de thèse répondra aux trois questions suivantes :
• Q1 : Comment s’exprime le spillover sous ses différentes dimensions sur les pourtours des AMP ?
• Q2 : Quels facteurs le modulent ?
• Q3 : Quels bénéfices le spillover apporte-t-il à court mais aussi à plus long terme ?
Plus largement, cette thèse enrichira la compréhension du rôle fondamental des AMP dans la conservation des écosystèmes marins et l’amélioration du bien-être des communautés dépendantes de ces ressources. Les travaux prévus permettront ainsi de :
• produire des indicateurs multidimensionnels d’efficacité des AMP ;
• développer une modélisation spatialisée pour identifier les facteurs de succès ou d’échec du spillover ;
• proposer des scénarios de gestion adaptés, conciliant conservation, pêche artisanale et sécurité alimentaire.
La communauté internationale s’est engagée au sein de la Convention pour la Diversité Biologique des Nations unies à recouvrir 30% de leur espace maritime d’ici à 2030 par des aires marines protégées (AMP). Les AMP, zones délimitées en mer où les usages humains sont réglementés pour conserver la biodiversité, ont de multiples bénéfices écologiques et climatiques reconnus (Grorud-Colvert et al., 2021; Jacquemont et al., 2022; Lester et al., 2009). Cependant, bien que les socio-écosystèmes adjacents, pêcheries locales notamment, peuvent bénéficier directement des AMP par le phénomène de « spillover » (ou débordement) qui décrit l’export de biomasse au-delà de leurs frontières, les AMP sont le plus souvent décriées par les pêcheurs. Cela conduit à une impasse politique et les décideurs mettent en place des AMP aux réglementations trop souples, voire inexistantes, pour qu’elle puisse fournir les bénéfices escomptés (Schultz et al. 2022). Pour faire avancer le débat, aussi bien scientifique que politique, il convient donc de réconcilier exploitation et conservation.