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Une agence météorologique nationale recherche un chercheur en modélisation climatique à Toulouse. Le candidat doit posséder un doctorat, une grande autonomie, et des compétences en modélisation numérique comme le Fortran. Ce poste inclut des missions variées liées aux cycles biogéochimiques et offre des avantages tels que le télétravail et des horaires flexibles.
Expert public de la météo et du climat, Météo-France est à vos côtés pour contribuer à votre sécurité au quotidien et vous aider à prendre les meilleures décisions, dans un climat qui change. Face à des épisodes météo dangereux encore plus intenses et plus fréquents sous l’effet du changement climatique, nos missions au service de votre sécurité sont cruciales. Nous mobilisons notre expertise, notre excellence scientifique et technologique pour vous permettre d’anticiper les phénomènes météorologiques et climatiques à enjeux, et de vous y adapter.
Retrouvez-nous en ligne : https://meteofrance.com/carte-didentite-de-meteo-france
Rejoindre Météo France, c'est intégrer une organisation multi-sites, situés en Hexagone, en Outre-mer, etc. L'organisation de Météo-France s'appuie sur des directions centrales et interrégionales. Ci-dessous, la présentation de la direction que vous pourriez rejoindre :
La Direction de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche rassemble les entités de recherche de Météo-France (principalement CNRM, SAFIRE, LACy), l'École Nationale de la Météorologie, et les services partagés de soutien administratif et informatique (PGA).
Le CNRM est une Unité Mixte de Recherche (UMR 3589, www.umr-cnrm.fr) avec la double tutelle Météo-France et CNRS. Le CNRM conduit des recherches dans le domaine de la météorologie et du climat, de l'observation, de la compréhension et de la modélisation des processus jusqu'à la mise au point de systèmes de prévision météorologique et de projection climatique pouvant être transférés aux services opérationnels de Météo-France.
La personne recrutée rejoindra l’équipe PLASMA (PoLlution Atmosphérique : Surface, Modélisation, Assimilation, https://www.umr-cnrm.fr/spip.php?article372) du Groupe de Modélisation Grande Echelle et Climat (GMGEC) du CNRM, dont les activités de recherche se focalisent sur l’étude de la composition chimique des basses couches de l’atmosphère (gaz réactifs, aérosols) et des interactions avec la surface.
Le recrutement intervient dans le cadre du programme de recherche TRACCS (https://pepr-traccs.fr/) qui rassemble la communauté française de modélisation du climat. Les activités de ce programme couvrent la compréhension fondamentale des changements climatiques et de leurs impacts, et s’étendent jusqu’à l’élaboration de prototypes de services climatiques co-construits par les parties prenantes et les experts en modélisation du climat. L'enjeu est d’accélérer le développement des modèles de climat pour répondre aux attentes sociétales en termes d’action climatique, notamment dans le domaine de l’adaptation au changement climatique.
Le programme est organisé en 10 projets ciblés et un projet de gouvernance, et sera complété par des projets en réponse à des appels d’offres. Il est doté de 51 millions d’euros sur 10 ans. Il est co-piloté par le CNRS et Météo-France, avec 7 autres partenaires académiques. Les activités du projet de gouvernance et des projets ciblés seront principalement menées en région parisienne (laboratoires de l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL)), à Toulouse (CNRM et autres entités de Météo-France, CERFACS) et à Grenoble (Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE)).
Le poste proposé s’inscrit dans le projet TRACCS-PC8-CYCL-ESM (https://pepr-traccs.fr/projet/pc8-cycl-esm), dont l’objectif est d’améliorer la représentation des cycles biogéochimiques dans les Modèles de Système Terrestre (ESMs), et d’analyser leurs interactions avec des paramètres climatiques physiques. Pour cela, CYCL-ESM se concentrera sur des éléments clés tels que les cycles du CO2 et du méthane (CH4), les échanges de nutriments limitants (phosphore, azote, fer), les feux, et les composés organiques volatils. Ce projet ciblé cherchera aussi à approfondir la compréhension des dynamiques des incendies et des écosystèmes semi-arides.
Des émulateurs utilisant l’apprentissage automatique seront développés, en collaboration avec le PC5 COMPACT, pour remplacer des composants énergivores des ESMs afin de créer des modules plus efficaces, comme pour le transfert radiatif en canopée et la minéralisation de la matière organique du sol. La majorité des développements sera réalisée par la communauté française de recherche climatique, sous forme de codes en libre accès à intégrer dans les ESMs du CNRM et de l’IPSL.
Les simulations climatiques issues de ces modèles avancés permettront d’étudier un large éventail de processus biogéochimiques et leurs incertitudes. CYCL-ESM vise à relier le développement des ESMs aux données récentes et à la théorie, tout en abordant des défis sociétaux liés au changement climatique tels que la qualité de l’air, la biodiversité, la productivité et la résilience face aux variations de précipitations et aux sécheresses. Une innovation notable du PC8 sera la production d’indicateurs pertinents, comme les services écosystémiques, co-définis avec le PC1 et produits à travers les simulations climatiques.
La personne recrutée sera chargée de modéliser les émissions de Composés Organiques Volatils Biogéniques (BVOC) à l’aide du modèle CNRM-ESM et d’étudier leur rôle dans la composition de la troposphère et leurs interactions avec le climat.
Les objectifs de cette contribution au projet CYCL-ESM sont multiples. Il s’agit dans un premier temps de décrire de la manière la plus détaillée possible les émissions de BVOC dans la troposphère. Pour cela, la personne recrutée sera chargée de mettre à jour et de valider la paramétrisation issue du modèle MEGAN implémentée dans le modèle SURFEX. La mise en œuvre d’un tel outil, incluant une rétroaction de la dynamique de l’atmosphère et de la végétation sur les émissions permettra d’aborder dans un second temps différentes questions scientifiques à l’échelle du climat. Un travail préliminaire portera sur l’intégration de ces émissions dans l’ESM du CNRM. Via l’utilisation d’une paramétrisation de dommages de l’ozone sur la végétation, il sera possible d’étudier les rétroactions complètes entre le sol, la végétation, la composition atmosphérique et le climat futur.
Le travail proposé dans le cadre de ce poste consistera à :
Connaissances générales
Compétences techniques
Savoir-faire
Savoir-être
Informations Complémentaires
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