Chercheur post-doctorant (H/F)

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Chercheur post-doctorant (H/F)

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Date Limite Candidature : lundi 28 avril 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur post-doctorant (H/F)
Référence : UMR7093-HERCLA-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : lundi 7 avril 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 juin 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : selon grille Sorbonne Université : 2 963 - 3 997 € selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

L’alcalinisation des océans est une approche émergente du marine Carbon Dioxide Removal (mCDR) visant à accroître la capacité tampon de l’océan et ainsi stimuler l’absorption et le stockage du CO₂ atmosphérique sous forme de bicarbonates et carbonates. Malgré un potentiel d’élimination du CO₂ estimé entre 0,1 et 1 GtCO₂/an, l’incertitude autour de son efficacité à grande échelle demeure un obstacle à son intégration dans les stratégies de réduction des émissions. La mise en place de mécanismes robustes de Mesure, Rapport et Vérification (MRV) est donc essentielle pour garantir une quantification fiable des flux de carbone induits par cette approche et évaluer ses éventuels effets collatéraux sur les écosystèmes marins.
Les modèles biogéochimiques (BGC) constituent un élément clé du cadre MRV en fournissant des simulations numériques permettant d’évaluer les flux air-mer de CO₂ et les changements biogéochimiques associés. Toutefois, les modèles actuels, tels que PISCES, montrent des biais systémiques dans la simulation de la pression partielle du CO₂ (pCO₂), en particulier dans les hautes latitudes et les zones dynamiques du cycle du carbone océanique. Ces limites compromettent leur capacité à attribuer précisément la part du CO₂ absorbé due à l’alcalinisation par rapport aux variations naturelles du système océanique.
Ce post-doctorat a pour objectif d’améliorer la représentation des cycles saisonniers du pCO₂ dans le modèle PISCES en intégrant des observations issues des flotteurs BGC-Argo. L’approche adoptée reposera sur l’assimilation de données via un filtre particulaire et l’optimisation ensembliste des paramètres biogéochimiques afin de produire des simulations plus précises et mieux contraindre les incertitudes associées aux flux air-mer de CO₂. En s’appuyant sur une méthodologie développée pour l’Atlantique Nord, ce projet visera une application globale à différentes bioprovinces océaniques, permettant ainsi une quantification robuste du signal attribuable à l’alcalinisation par rapport aux fluctuations naturelles du cycle du carbone.

Activités

La personne recrutée participera aux activités suivantes :

1. Assimilation de données des flotteurs BGC-Argo dans le modèle biogéochimique PISCES à l’aide d’un filtre particulaire.
2. Optimisation des paramètres du modèle pour améliorer la simulation des cycles saisonniers du CO₂.
3. Production de simulations ensemblistes pour quantifier les flux de CO₂ avec et sans alcalinisation.
4. Analyse des résultats et évaluation des incertitudes pour renforcer la robustesse du cadre MRV (mesure, rapport et vérification) de l’alcalinisation des océans.
5. Rédaction d’articles scientifiques et participation à des conférences internationales.

Compétences

1. Doctorat en océanographie, sciences du climat, modélisation numérique ou domaine connexe.
2. Expérience en modélisation biogéochimique et assimilation de données.
3. Maîtrise des langages de programmation (Python, Fortran, Matlab ou équivalent).
4. Connaissances en analyse de données océaniques et en modélisation numérique.
5. Excellentes capacités de communication scientifique et de travail en équipe.

Contexte de travail

Le poste sera basé à Mercator Océan à Toulouse, où la personne recrutée travaillera au sein de l'équipe de modélisation biogéochimique. Des visites au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche seront prévues deux fois par an pour échanger avec les spécialistes du cycle du carbone et du système d'observation BGC-Argo. Ce contrat de deux ans offrira un environnement de recherche dynamique, l'accès à des ressources informatiques performantes et des interactions avec des experts en modélisation océanique et en sciences du climat.