Attention à la nouvelle communication commerciale de MATERA à destination des syndics non profe[...]

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Attention à la nouvelle communication commerciale de MATERA à destination des syndics non professionnels adhérents de l’ARC

Nous avons reçu de nombreux retours d'adhérents concernant des courriers de la société MATERA, dont ils ignorent comment cette dernière a obtenu leurs coordonnées postales ou email.

La réaction des adhérents, surtout lorsqu'ils sont syndics non professionnels, est souvent expéditive, notamment depuis qu'ils ont été informés via notre site internet des méthodes commerciales peu recommandables employées par cette société.

Il est cependant pertinent de présenter leurs nouvelles démarches commerciales pour, d'une part, alerter les syndics bénévoles non adhérents, et d'autre part, démontrer que cette société n'hésite pas à tout pour recruter de la clientèle.

Nous allons donc exposer deux techniques de démarchage similaires qui nous ont été rapportées, avec des approches différentes.

I – La première technique : courrier papier et approche confidente

Le premier procédé consiste à envoyer un courrier papier en se faisant passer pour la confidente de la syndic bénévole adhérente à l’ARC.

L'introduction du courrier commence par une formule de vouvoyement : «Je suis Pauline de la société Matera».

Elle adopte ensuite un ton sympathique et compatissant : «Je suis consciente que gérer sa copropriété n’est pas de tout repos».

Enfin, la proposition d’assistance, qui provient bien sûr de Matera, est introduite par : «Oui, j’accompagne personnellement quelques copropriétés voisines de la vôtre».

Le message subliminal est clair : si d’autres copropriétés voisines ont fait confiance à MATERA, pourquoi pas vous ?

Pour finir, voici quelques chiffres avancés par la société Matera, qui sont discutables :

• Elle accompagne 1.500 copropriétés, alors qu’elle annonce dans ses communications 5.000 immeubles, soit trois fois plus… qui croire ?
• 95 % de leurs clients restent fidèles après la première année, ce qui implique une baisse du taux de fidélité par la suite.

Voici un extrait du courrier pour éviter tout malentendu :

II – La deuxième approche : la carte de visite

Le second mode de communication est tout aussi discutable, et a été reçu par un adhérent de l’ARC qui se questionne sur la provenance de ses coordonnées, étant donné qu’il ne les a jamais communiquées.

Voici le message d’un de nos adhérents :

«Je vous prie de trouver en pièce jointe une copie du courrier que j'ai reçu de Matera. Je me demande comment ils ont pu savoir que je faisais partie d'un conseil syndical et obtenir mes coordonnées alors que je ne les ai jamais contactés.»

La carte reçue est toujours signée par Pauline, mais il semble qu’elle ait changé de secteur, puisque la première adhérente est dans le 19ème arrondissement de Paris, et la seconde dans les Hauts-de-Seine (92).

Cette fois, l’approche commerciale ne concerne plus la gestion de copropriété, mais la question de l’obligation annuelle de transmission d’informations au registre.

La nouvelle technique consiste à entrer par la petite porte en proposant un service ponctuel, avant d’ouvrir la boîte de Pandore.

Voici notre réponse à Matera :

«Ici l’ARC. Si vous persistez dans ce type d’approche commerciale, notamment envers nos adhérents, nous serons contraints de continuer à dénoncer vos méthodes sur notre site internet.»

«Rassurez-vous, vous essayez de faire croire que Matera et l’ARC défendent les mêmes causes, mais personne n’est dupe !»

«Nous espérons ne plus vous voir apparaître sur notre site internet…»