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Toujours dans le cadre de notre action contre cet amendement inadmissible (voir: www.unarc.fr/acve ) voici le courrier adressé à ces deux parlementaires:
Messieurs les députés Rudy SALLES et Michel PIRON
Assemblée Nationale
126 rue de l'Université
Paris, le 9 Décembre 2013
Messieurs les députés,
Dans quelques jours la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale se réunit à nouveau pour travailler sur les amendements de la loi ALUR (deuxième lecture).
C‘est lors de la première réunion de cette commission que vous avez pu faire adopter un amendement très singulier, selon nous, qui concerne une disposition restreignant la possibilité de recours à un syndic bénévole et obligeant celui-ci à être propriétaire d’un lot d’habitation.
Vous avez fait valoir cette disposition en expliquant que: « Ainsi, certains anciens professionnels ne se privent pas de cumuler l’achat de petits lots pour gérer un ensemble de copropriétés en contournant les contraintes professionnelles », ceci sans en apporter la moindre preuve.
Ce faisant et sans que l’Assemblée Nationale en ait mesuré les conséquences, vous avez rendu impossible la nomination d’un syndic bénévole:
Sans parler du fait que la discrimination que vous avez introduite dans la loi ne se justifie pas, votre disposition que nous estimons contraire à la constitution va également empêcher des copropriétairesde lots commerciaux ou de boxes de se présenter comme syndics bénévoles dans des copropriétés mixtes.
Nous vous demandons de retirer en conséquence, vous-même et à l’occasion de la deuxième lecture, la disposition introduite par votre amendement et cela dès le passage en Commission des Affaires Économiques.
À défaut et en tant que principale organisation de syndics bénévoles nous serons contraints d’engager dès la mi-décembre une campagne d’information pour mettre en évidence le problème et mobiliser le plus de copropriétaires possible sur cette question en les alertant sur le fait que ce premier «coup de canif» - s’il était validé - pourrait en préparer d’autres contre les syndics bénévoles, ce que, Monsieur Rudy SALLES, vous aviez d’ailleurs tenté de faire déjà en 2009.
Nous espérons ne pas devoir en arriver là, mais y serons contraints, si vous décidiez de maintenir votre position.
Dans l’attente impatiente de votre réponse, nous vous prions de recevoir, Messieurs les députés, l’assurance de nos salutations distinguées.
Président de l’ARC Présidente de l’UNARC».