Activez les alertes d’offres d’emploi par e-mail !
Mulipliez les invitations à des entretiens
Créez un CV sur mesure et personnalisé en fonction du poste pour multiplier vos chances.
An established industry player is addressing the challenges posed by short-term tourist rentals in Paris. This role involves engaging with various stakeholders to find balanced solutions that protect the interests of residents while accommodating tourism. The company is focused on regulatory discussions and aims to contribute to a sustainable rental market. If you are passionate about urban planning and community engagement, this opportunity offers a chance to make a significant impact in a vibrant city.
Suite à diverses plaintes de nos adhérents concernant les nuisances liées à l’occupation d’appartements loués pour de courtes durées à des touristes dans la Capitale, nous avons saisi la Ville de Paris à ce sujet.
La Ville de Paris a engagé une réflexion sur cette question des locations en « meublés touristiques » (courte durée) et a associé l’ARC, principale association de conseils syndicaux et de syndics non professionnels.
L’ARC a participé aux groupes de travail pour connaître les solutions concrètes à mobiliser face aux problèmes posés par ces locations en copropriété.
I. Retour sur la réflexion en cours
La première réunion a eu lieu en mars 2011. Les acteurs du secteur ont été sollicités pour donner leur point de vue et s’informer sur la démarche de la Ville.
Dans un contexte de tension du marché immobilier, la Ville souhaite mieux maîtriser ces locations, qui se développent fortement avec Internet, et qui, selon elle, nuisent aux locations classiques.
Elle estime à 20.000 le nombre d’appartements destinés à cette activité.
La location en meublé touristique est considérée comme un changement d’usage soumis à autorisation préalable et à compensation (conversion de bureaux en logements ou achat de « compensation »).
Une étude de l’APUR a été confiée à la suite de cette consultation, dont les résultats ont été présentés en janvier (lien en ligne).
II. Positions des acteurs
Lors des réunions, chaque acteur a exposé ses enjeux :
Ils évoquent aussi la difficulté de faire respecter une charte de bon voisinage et la question du changement d’usage définitif versus pratique limitée dans le temps.
Les copropriétaires, représentés par l’ARC et l’UNPI, mettent en avant les nuisances et la difficulté de faire respecter les règles, tout en s’interrogeant sur la nature commerciale ou non de ces locations.
Des propositions incluent la limitation à 8-15 jours de location, l’obligation de déclaration, et une meilleure maîtrise des pratiques.
La Ville envisage des pistes comme une licence limitée dans le temps ou une limitation dans certains quartiers, pour avancer lors d’un prochain groupe de travail.
III. Expériences étrangères
New York a légiféré contre les locations inférieures à 30 jours, pour lutter contre des « hôtels illégaux ».
Barcelone a imposé une demande de licence basée sur le Plan Local d’Urbanisme et le Règlement de copropriété pour réguler ces activités.
Ces exemples montrent que même dans des villes libérales, la régulation devient nécessaire face à une expansion rapide, et incitent à une meilleure maîtrise locale.
Si vous êtes confronté à ces problématiques, contactez-nous pour partager votre expérience et contribuer à la recherche de solutions concrètes pour les copropriétaires que nous représentons.