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La lecture du projet de contrat du Cabinet G.T.F., syndic basé dans le 9 ème arrondissement de Paris, nous a révélé de sacrées mauvaises surprises.
Le conseil syndical d’une petite copropriété (25 lots) a sollicité son syndic en exercice, G.T.F., pour obtenir son projet de contrat de mandat pour l’année 2016/2017 avant de l’inscrire à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale annuelle de 2016.
En analysant, pour nos adhérents, ce document qui doit désormais répondre aux exigences du contrat type, nous avons été sidérés par le montant de deux prestations que G.T.F. entend imposer, au titre de ses prestations particulières, c'est-à-dire celles qu’il pourra facturer en sus du contrat forfaitaire:
La définition des modalités relatives à cette démarche administrative nécessite un décret d’application, non paru à ce jour. Cependant la loi a, dès à présent, fixé l’échéance en fonction de la taille de la copropriété: ainsi les plus de 200 lots devront être immatriculés avant le 31 décembre 2016, alors que pour les moins de 50 lots, cas de la copropriété dont il est question, l’échéance est fixée au 31 décembre 2018. Il y a donc pas d’urgence à se presser!
Alors que personne ne sait encore en quoi consistera cette immatriculation, le syndic G.T.F., avec sa boule de cristal, a néanmoins estimé le coût de sa prestation future, à la MODIQUE somme de 2.400 euros T.T.C, soit 6 fois le prix moyen constaté dans les contrats des autres syndics professionnels.
La boule de cristal de ce syndic a aussi du lui servir de loupe, puisque la vacation horaire, qui est déjà à 144 euros T.T.C. en heures ouvrables passe à 720 euros T.T.C en cas d’intervention d’urgence en dehors des heures ouvrables (point 7.2.4. du contrat type), soit une marge plus que malhonnête de 500 %.
Alors, comment faire pour ne pas se retrouver dans pareille situation face à votre syndic?
Il convient d’exiger de votre syndic en exercice :
Ce très mauvais exemple du syndic G.T.F. révèle à nouveau la persistance de pratiques irrégulières ou abusives de la part des syndics professionnels,malgré la mise en place du contrat type introduit par le décret du 26 mars 2015 (entré en vigueur pour tous les contrats conclus ou renouvelés depuis le 2 juillet 2015).
Il souligne également :