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Une entreprise dynamique recherche un contrôleur de copropriété passionné pour assurer une gestion rigoureuse et conforme des comptes. Vous aurez la responsabilité de vérifier la transparence financière et de garantir que toutes les assemblées générales se déroulent dans le respect des délais légaux. Ce rôle essentiel vous permettra de contribuer à l'amélioration de la gestion des copropriétés tout en travaillant dans un environnement collaboratif. Si vous êtes motivé par la gestion immobilière et que vous souhaitez faire une réelle différence, cette opportunité est faite pour vous.
Le Conseil syndical d’une petite copropriété récente et mécontente de son syndic, AMY Gestion en Seine-Saint-Denis, a demandé à l’ARC, courant 2015, de contrôler les comptes de l’exercice 2013 non approuvés, et ceux de l’exercice 2014. Ce contrôle est notamment sollicité par le conseil syndical dans le cadre d’une mise en concurrence qui est envisagée lors de la prochaine assemblée générale afin de changer de syndic.
Les constats faits lors du contrôle des comptes et de gestion ont permis de relever de nombreux problèmes concernant la gestion du cabinet AMY Gestion.
Voici la liste de ce qu’un contrôleur de l’ARC peut constater lorsqu’il accompagne des adhérents au cours d’un contrôle des comptes. Vous allez voir, c’est un florilège d’imprécisions, d’irrégularités et de gestion mal maîtrisée. Bref, de nombreux problèmes qui mettent en difficulté cette petite copropriété neuve.
1. Des assemblées générales ordinaires tenues hors délais légaux
L’assemblée générale pour l’exercice 2013 a eu lieu le 11 septembre 2014 alors qu’elle aurait dû avoir lieu le 30 juin au plus tard pour cette copropriété en exercice civil.
Cette assemblée générale aurait pu donc très facilement être contestée pour avoir été convoquée hors délai.
Rappelons en effet à AMY Gestion que selon l’article 14-1 de la loi du 10 juillet 1967: (…)L’assemblée générale des copropriétaires appelée à voter le budget prévisionnel est réunie dans un délai de six mois à compter du dernier jour de l’exercice comptable précédent.».
Cette assemblée générale convoquée hors délai en 2014 ne semble pas inquiéter le syndic puisque fin août 2015, il n’y a encore eu aucune réunion préparatoire à l’assemblée générale ordinaire 2015, qui aurait dû se tenir avant le 30 juin 2015 pour approuver les comptes...
Ceci n’a pourtant pas empêché le syndic de convoquer une assemblée extraordinaire en juin 2015 pour valider un devis de 3840€ (datant du 16 octobre 2014… donc qui ne devait pas être très urgent) alors que cette résolution aurait dû être présentée à l’assemblée générale ordinaire réunie dans les délais légaux, donc sans frais supplémentaires.
Bref, des assemblées générales ordinaires convoquées hors délai, «compensées» par des assemblées générales extraordinaires coûteuses pour la copropriété.
2. Des postes de charges à géométrie variable
Pour le vote du budget prévisionnel, le relevé des dépenses et les annexes comptables fournis par le syndic ne retiennent que trois postes de charges: les charges communes générales et les charges ascenseurs 1 et 2 (incluant uniquement les contrats de maintenance).
Le syndic ne tient ainsi pas compte des différentes clefs de répartition des charges opposables: celles contenues dans le règlement de copropriété, soit neuf au total. Toutefois, les appels de fonds envoyés aux copropriétaires font apparaître les postes de charges prévus au règlement de copropriété (exemple: parking).
Toute volonté de suivre l’évolution des charges demande des efforts anormaux puisque la déclinaison des charges n’est pas conforme.
3. Une gestion des comptes approximative, des factures non réglées dans les délais, des débits injustifiés
Les factures sont systématiquement réglées avec retard, peu de prestataires sont épargnés par ces retards. Les rappels sont nombreux, les pénalités pour retard fréquentes.
Erreurs et carences peuvent mettre en grande difficulté une petite copropriété toute neuve. L’urgence pour la copropriété concernée ici est de sauver les meubles en confiant la gestion à un syndic «plus» professionnel et c’est ce qu’a initié le conseil syndical. Rappelons que les syndics doivent, selon le Code de déontologie défini par décret du 28 août 2015 (et applicable depuis le 1 er septembre 2015) exercer leur profession avec conscience, dignité, loyauté, sincérité et probité et doivent posséder les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à l'exercice de leurs activités. C’est intéressant de le savoir, on peut parfois en douter.