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Une copropriété adhérente à l’ARC a assigné son ancien syndic, NEXITY-LAMY uniquement sur la base d’un rapport de contrôle des comptes établi par l’ARC à la demande du conseil syndical.
Les juges du Tribunal de Grande Instance de Paris ont accordé à nos adhérents 8.695,08 € sur les 11.000 € demandés, soit 80 %. Beau résultat.
Pêle-mêle, le syndic est condamné à rembourser:
Les juges après avoir rappelé que les diagnostics (obligatoires ou non) devaient être votés par l’assemblée générale sur la base de l’article 44 du décret du 17 mars 1967, concluent ainsi:
«Les diagnostics de sécurité, les plans de sécurité obligatoires aux termes de l’article 100 de l’arrêté du 31 janvier 1986, le constat de risque d’exposition au plomb obligatoire aux termes de l’article L. 1334-7 du Code de la santé publique entrent dans les prévisions des dispositions de l’article 44 précité et les DÉPENSE y AFFÉRENTES ne sont pas comprises dans le budget PRÉVISIONNEL. Elles devaient DÈS LORS ÊTRE AVALISÉES par l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. Faute d’y avoir PROCÉDÉ, le syndic n’a pas RÉGULIÈREMENT ÉTÉ AUTORISÉ À exposer ces frais pour la COPROPRIÉTÉ».
Le syndic doit donc rembourser toutes les factures correspondantes.
C’est ce que nos contrôleurs de comptes se tuent à écrire dans leurs rapports.
Sur seulement trois factures (où l’on retrouve, comme par hasard, BOUVIER) NEXITY est condamné à rembourser 1.554,33 € (sept fois l’adhésion collective annuelle du conseil syndical de cette petite copropriété à l’ARC).
Conclusion: le contrôle a coûté 885 € à la copropriété, qui a récupéré dix fois plus. Si ça n’est pas de la baisse de charges, qu’est-ce que c’est?