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Un établissement de recherche recherche un postdoctorant en biomécanique pour travailler sur des jumeaux numériques et des évaluations in vivo des matériaux biologiques. Ce poste est basé à Montpellier et est conçu pour durer 21 mois. Les candidats doivent avoir un doctorat et des compétences en simulation poro-mécanique et imagerie médicale.
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : vendredi 28 novembre 2025 23:59:00 heure de Paris
Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler
Intitulé de l'offre : Postdoc en Biomécanique, LMGC, H/F
Référence : UMR5508-SIMLEF-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : vendredi 7 novembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 21 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : À partir de 3071.50 € brut mensuel, ajustable selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 09 - Ingénierie des matériaux et des structures, mécanique des solides, biomécanique, acoustique
En rejoignant une équipe multidisciplinaire, l’objectif principal est de travailler sur la création de jumeaux numériques imitant le comportement hydro‑chimico‑mécanique des dérivés de la gelée de Wharton (WJ) ex vivo dans un premier temps, tout en participant à l’évaluation in vivo de ces outils. L’hypothèse principale est de prendre en compte les couplages entre les phases solide et fluide, ainsi que les composants chimiques présents, en particulier les GAG chargés électriquement qui, combinés au collagène, permettent un effet osmotique. L’interaction fluide‑structure sera modélisée comme un milieu continu homogénéisé dans le cadre de la poromécanique, tandis que le couplage chimio‑mécanique sera généré par l’équilibre du potentiel chimique par osmose (Chetoui et al., 2022). Sur la base des résultats préliminaires, il est considéré que l’ajustement des liaisons transversales (Lavrand et al., 2024) et de la teneur en GAG (Scomazzon et al., 2021), sur des structures géométriquement contrôlées, est suffisant pour moduler les phénomènes d’interaction entre les phases. Cela permettra de distinguer les couplages hydro‑mécaniques et chimico‑mécaniques. Enfin, la combinaison de techniques d’imagerie multimodales pendant les essais ex‑vivo et pendant le suivi de la réponse de l’animal à l’intégration du matériau devrait fournir suffisamment de données pour permettre la construction d’outils prédictifs. Actuellement, des données expérimentales sont collectées pour évaluer le comportement visqueux des dérivés du WJ (Da Rocha et al., 2024), mais aussi leurs dommages pour les applications chirurgicales (Da Rocha et al., 2025b).
La simulation prédictive sera développée à l’aide de l’analyse par éléments finis (MEF) entre le LMGC, l’ICube et le LEM3. Une expérience en simulation poro‑mécanique est donc un atout (Le Floc’h et al., 2024). En outre, l’intégration biologique in‑vivo sera surveillée grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à l’ICube. C’est pourquoi des connaissances en imagerie médicale et en création de jumeaux numériques à partir d’images médicales constituent un atout pour le poste (Da Rocha et al., 2025a).
Ce poste s’inscrit dans le cadre d’un projet ANR (2023‑2027) intitulé : Caractérisation hydro‑chimico‑mécanique d’une matrice mucoïde pour des applications médicales. Les connaissances du consortium sur les dérivés de la gelée de Wharton (WJ), qui présentent une bonne répétabilité biomécanique (Baldit et al., 2022; Dubus et al., 2022a,2022b) et permettent la modulation de la réticulation (Scomazzon et al., 2024), de la teneur en GAG (Scomazzon et al., 2021) et/ou de l’environnement, sont un atout pour caractériser les couplages hydro‑chimico‑mécaniques dans les tissus biologiques mous. De plus, en tant que produit destiné à être détruit et prometteur pour de futures applications médicales, l’enrichissement des connaissances sur les couplages hydro‑chimico‑mécaniques dans le WJ semble être un élément crucial pour l’innovation médicale.
Ce poste nécessitera des déplacements entre Montpellier (LMGC) et Strasbourg (ICube).