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Un institut de recherche scientifique basé à Paris recherche un Ingénieur d’étude pour la construction et la mise en place de la base de données A-WALI. Le candidat doit avoir une formation en physique et des compétences en programmation, avec un intérêt pour les sciences de l'atmosphère. Le salaire mensuel sera compris entre 2 541 € et 2 711 € bruts, selon l'expérience.
Intitulé de l'offre : Ingénieur d’étude pour la construction et la mise en place de la base de données A-WALI dans le cadre de MAESTRO (H / F)
Référence : UMR8212-MAUGRE-019
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS
Date de publication : mardi 4 novembre 2025
Type de contrat : IT en contrat CDD
Durée du contrat : 6 mois
Date d'embauche prévue : 15 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 2 541 € et 2 711 € bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : BAC+3 / 4
Expérience souhaitée : Indifférent
E - Informatique, Statistiques et Calcul scientifique
Administratrice ou administrateur de bases de donnees / Integratrice ou integrateur d'applications
Assurer la construction et la mise en place de la base de données du lidar aéroporté A-WALI
L’organisation spatiale des nuages à mésoéchelle, c’est‑à‑dire la tendance des nuages convectifs à s’agréger et à former des amas plus ou moins étendus horizontalement et verticalement, joue un rôle important dans le climat et en météorologie. En effet, le degré d’agrégation des nuages module le champ d’humidité à grande échelle, le bilan radiatif de la Terre et l’intensité des événements extrêmes de précipitation. Les mécanismes physiques contrôlant l’organisation des nuages ont été étudiés à partir de modèles numériques, mais encore très peu à l’aide d’observations. La campagne aéroportée MAESTRO (Mesoscale organisation of tropical convection, https : / / , soutenue par l’European Research Council (ERC), a pour but de collecter les observations qui permettront de tester notre compréhension physique des processus d’organisation des nuages, puis d’évaluer la capacité des modèles de prévision du temps et du climat à représenter ces processus. Pour cela, un avion de recherche français (l’ATR-42 de SAFIRE) est équipé d’une instrumentation très innovante, incluant plusieurs lidars, radars et sondes de turbulence et de microphysique. Notamment, pour la première fois un lidar Raman sera positionné en tir horizontal pour mesurer la distribution horizontale de la vapeur d’eau, de la température, des nuages et des aérosols.
Le CDD se déroulera au sein du LSCE ( / ) qui est un laboratoire spécialisé dans l’étude du climat et de l’environnement. Il sera rattaché au groupe lidar de ce laboratoire. Il sera co‑encadré par une personne du LMD ( / ) qui est spécialisée dans les processus atmosphériques dynamiques et le climat, plus particulièrement dans le lien entre changement climatique et nuages. Les deux laboratoires font partie de l’IPSL ( / ), ils sont des unités mixtes de recherche du CNRS. Le LSCE est un laboratoire avec une forte composante CEA ( / ) et le LMD avec une forte composante de l’ENS ( / ). Les deux laboratoires sont liés aux universités Paris‑Saclay ( / ) et Sorbonne‑Université ( / ), respectivement.
RAS