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Un laboratoire de recherche à Paris recherche un Ingénieur d’étude pour mener des analyses bioinformatiques sur des données de transcriptomes. Le candidat devra maîtriser des techniques de programmation et avoir des compétences en biologie moléculaire. Le contrat est en CDD pour une durée de 12 mois, avec une rémunération de 2500 à 2800 euros brut mensuel.
Portail > Offres > Offre UMR7221-LAUSAC0-002 - Ingénieur d’étude (H/F) pour analyser des données de transcriptomes
Date Limite Candidature : mercredi 22 octobre 2025 23:59:00 heure de Paris
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Intitulé de l'offre : Ingénieur d’étude (H/F) pour analyser des données de transcriptomes
Référence : UMR7221-LAUSAC0-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : mercredi 1 octobre 2025
Type de contrat : IT en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 2500 à 2800 euros brut mensuel
Niveau d'études souhaité : BAC+5
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : A - Sciences du vivant, de la terre et de l'environnement
Emploi type : Ingenieure ou ingenieur biologiste en analyse de donnees
Le poste s’adresse à un candidat motivé (H/F) par une activité de recherche qui aura la charge de mener des analyses bioinformatiques innovantes, sur les données transcriptomiques déjà générées du projet de recherche MOA-ID, grâce aux outils classiques et des outils d’analyse que nous avons développés.
Connaissances
Compétences opérationnelles
Compétences comportementales
Selon la réglementation Européenne, « Un perturbateur endocrinien (PE) est une substance qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact (...) ». Pour qu’une substance soit identifiée PE, il faut donc que la manière dont elle induit des effets délétères doit être décrite par une procédure normalisée appelée « mode d’action endocrinien » (MoA). Il existe plusieurs MoA possibles : une interaction avec le récepteur mais également un dérèglement de la production, du transport ou l’élimination d’une hormone. Certains de ces MoA peuvent être révélés par des tests in vitro, mais d’autres nécessitent une étude in vivo ou sur un organisme entier.
La stratégie d’évaluation européenne s’appuie sur la réalisation de tests permettant de déterminer leurs actions possibles sur les axes endocriniens. Les tests sont pratiqués selon des lignes directrices validées par l’Organisation de Coopération et de Développement (OCDE). Pour la perturbation thyroïdienne, il existe deux lignes directrices qui reposent sur des évaluations morphométriques lors de la métamorphose des amphibiens. Les travaux du laboratoire Watchfrog et l’UMR7221 sont à l’origine de la troisième ligne directrice : le test XETA (Xenopus Eleutheroembryonic Thyroid Assay). Ce test utilise une lignée transgénique où l’expression d’un marqueur fluorescent est placée sous le contrôle du promoteur d’un gène cible des hormones thyroïdiennes. Ainsi, les variations de la fluorescence dans l’animal in vivo indiquent si la substance testée affecte la signalisation thyroïdienne. En plus, le XETA peut apporter des indices sur le MoA. Nous avons également développé sur le même principe chez le poisson médaka, un test de détection de substances actives sur l’axe thyroïdien, TETHYS (Transgenic Eleutheroembryo ThYroid Specific test). Ce test utilise encore une lignée transgénique, mais ici l’expression du marqueur fluorescent est placée sous le contrôle du promoteur d’un gène dont le produit est impliqué dans la production des hormones thyroïdiennes. Comme pour le test XETA, le sens de variation de la fluorescence apporte des indices sur les modes d’action possibles de la substance. La plus-value de ce nouveau test réside dans la détection de MoA introuvables par le XETA.
Dans le cadre d’un projet financé par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), nous avons utilisé la combinaison de ces deux tests pour développer une méthode d’identification des MoA des perturbateurs thyroïdiens et l’avons appliqué à 16 substances classées prioritaires par l’ANSES pour l’évaluation de leur caractère PE. Nous avons sélectionné ensuite deux substances perturbant l’axe thyroïdien pour étudier les conséquences d’une exposition à ces substances sur le transcriptome toujours dans le cadre des tests TETHYS et XETA. Cette analyse de la variation de l’expression des gènes permettra d’affiner la caractérisation des MoA thyroïdiens mis en jeu et apportera des données sur une possible action sur d’autres voies de signalisation biologique.
• Titulaire d’une licence ou diplôme classé au moins au niveau 6 au sens du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).