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Un institut de recherche recherche un chercheur ou une chercheuse post-doctoral en Géomorphologie Quaternaire à Thiais. Vous serez impliqué dans l'exploration de la variabilité climatique à travers l'Europe, avec des missions impliquant l'analyse de données géomorphologiques. Le candidat idéal doit avoir un doctorat et 5 à 10 années d'expérience. Ce poste est à plein temps avec un contrat CDD de 12 mois.
Portail > Offres > Offre UMR8591-JULDAB-003 - H/F Chercheur ou chercheuse post-doctoral en Géomorphologie Quaternaire
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date Limite Candidature : lundi 24 novembre 2025 23:59:00 heure de Paris
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Ce contrat de recherche post-doctoral est partie intégrante de l’ANR PRME EPICEs (European Past Interglacial Climate and Environments: west‑east variability and associated human occupations within calcareous tufas) portée par Julie Dabkowski (DR CNRS, LGP). Ce projet vise à explorer la variabilité climatique et environnementale des interglaciaires passés à travers l'Europe tempérée afin de 1) discuter des relations homme‑climat‑environnement pendant la Préhistoire et 2) documenter les changements de biodiversité dans le temps, pour fournir des clés de compréhension de la répartition actuelle des biocénoses et de gestion de leur modification en réponse au changement climatique global.
Depuis quelques décennies, l'équipe qui propose ce projet a développé une méthodologie pluridisciplinaire éprouvée (stratigraphie, géochimie, malacologie, paléobotanique, archéologie) pour étudier les dépôts de tuf. Il a été démontré que ces formations carbonatées constituent le seul enregistrement des optima interglaciaires passés en contexte alluvial, et qu'elles constituent l'une des meilleures archives continentales pour l’étude conjointe des paléoenvironnements et paléoclimats. Parmi les interglaciaires du Pléistocène, le SIM5e (dernier interglaciaire ou Eemien) est le mieux représenté par de nombreux tufs à travers l’Europe, certains d'entre eux conservant également des vestiges archéologiques. Deux tufs eemiens font ainsi l'objet de nouvelles recherches : Resson (Aube, France) et Burgtonna (Thuringe, Allemagne) dans le cadre de cette ANR. Les résultats seront comparés aux données disponibles (Caours, France) afin d'établir un transect européen ouest‑est de la variabilité environnementale et climatique au cours du dernier interglaciaire et de positionner les occupations néandertaliennes dans ce cadre dynamique.
Dans ce contexte pluridisciplinaire, le chercheur ou la chercheuse recruté·e aura pour mission de reconstituer finement et en 3 dimensions les dynamiques de mise en place des dépôts de tuf étudiés en s’appuyant sur des données géomorphologiques, stratigraphiques, géophysiques, LiDAR, etc. Les principaux objectifs visés sont :
Savoir faire
Savoir être
La personne recrutée sera accueillie au Laboratoire de Géographie Physique (UMR 8591 CNRS‑Université Paris 1‑UPEC) à Thiais (tram T7 - arrêt Bretagne). Les travaux de recherche menés au LGP s'articulent entre les pôles de recherche fondamentale et de recherche appliquée, avec par exemple la reconstitution des paléoenvironnements quaternaires, l'évolution historique des systèmes hydrologiques, l'analyse de la biodiversité, les effets du changement climatique global sur les environnements de montagne, l'évaluation de la dynamique des aléas naturels, et la recherche, pour chacune de ces thématiques, de l'impact de la variabilité environnementale sur les populations humaines concernées impliquant la mise en place de protocoles de prévention dans les cas appliqués. Au LGP, le ou la post‑doctorant·e interagira préférentiellement avec Julie Dabkowski, géologue spécialiste des tufs calcaires, Nicole Limondin‑Louzouet, malacologue spécialiste des faunes interglaciaires, notamment pléistocènes, et Eva Sambourg, doctorante en malacologie travaillant notamment sur les faunes de Resson et Burgtonna dans le cadre de l’ANR EPICEs.
Le LGP dispose d’un plateau d’analyse en géophysique dont les équipements pourront être mis à disposition de la personne recrutée pour l’acquisition de données complémentaires.
Plusieurs missions de terrain de 2 à 5 jours devront être envisagées, aussi bien à Resson qu’à Burgtonna.