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Une agence régionale de biodiversité à Paris cherche un étudiant pour un stage de 6 mois, débutant en février. Le candidat devra concevoir un protocole d’enquête sur les attentes des forestiers et des usagers concernant la biodiversité lors de visites en forêts. Compétences en écologie et en sciences sociales requises. Bureau dans l’Institut Paris Region à Saint-Denis.
Gestion forestière et biodiversité : évaluation de l’adéquation entre les attentes des forestiers et des usagers de la forêt
Stage Master 2 (6 mois) - ARB ÎdF Sommaire
15 décembre 2025
Créée en 2018, l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF) est le fruit d’un partenariat entre la Région Île-de-France et l’Office français pour la biodiversité (OFB). Elle a pour missions d’évaluer l’état de la biodiversité, de suivre son évolution, d’identifier les priorités d’actions régionales, de diffuser les bonnes pratiques et de sensibiliser le public à sa protection. Représentant également le Département Biodiversité de l’Institut Paris Region, l’ARB îdF a été la première Agence régionale de la biodiversité de France.
La forêt occupe 24 % de la surface de l’Île-de-France. Un tiers des forêts franciliennes sont publiques.
En matière de gestion, ces dernières relèvent du régime forestier. Ce cadre règlementaire national vise une gestion durable des forêts et leur confère quatre fonctions majeures : 1) l'accueil du public, 2) la préservation de la biodiversité, 3) la production de bois et 4) la prévention des risques naturels. Ces fonctions peuvent se révéler antagonistes et les forestiers sont constamment confrontés à des choix de gestion complexes, choix souvent méconnus voire incompris des nombreuses catégories d’usagers : promeneurs, cueilleurs, chasseurs, sportifs, naturalistes, etc.
Si les toutes forêts franciliennes doivent répondre aux quatre fonctions mentionnées ci-dessus, les forestiers qui les gèrent privilégient certaines d’entre elles en fonction de leur formation, de leur culture, de l’écologie (géologie, patrimoine naturel présent), de la situation géographique de leurs massifs, de leur proximité aux agglomérations de grande taille (lien avec le nombre de visiteurs), etc.
L’objectif du stage consiste donc à mettre en place un protocole d’enquête qui permettrait de savoir si les choix de gestion sylvicole réalisés dans les forêts (régime régulier / irrégulier, maintien du bois mort, modalités de gestion des grands ongulés, libre évolution, plantation, entretien des lisières et des milieux ouverts, etc.) sont en adéquation d’une part avec les aspirations des visiteurs, et d’autre part avec les diverses fonctions attribuées aux expériences de nature pour la conservation de la biodiversité.
Ce protocole pourra ensuite être testé dans divers massifs forestiers dans lesquels les priorités des forestiers ne sont pas identiques, situés sur un gradient allant des forêts urbaines, où l’accueil et la sécurité du public prédominent (Meudon, Fausse-repose, Bois de Vincennes…) aux forêts « vitrines » où la biodiversité est mise en avant (Fontainebleau, Rambouillet), en passant par les forêts plus « rurales », peu fréquentées, où l’exploitation de bois est favorisée.
6 mois à partir de février (dates flexibles)
Bureau à l’Institut Paris Région, Saint-Denis, à proximité immédiate de la gare Saint-Denis-Pleyel (M14).
Le stage sera co-encadré par Richard Raymond, chercheur au CNRS et au MNHN