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Un laboratoire de recherche en France recherche un(e) stagiaire en sciences de l’eau pour étudier les microplastiques dans les réseaux d’eau urbains. Ce stage implique des missions de recherche sur l’agrégation et la sédimentation des microplastiques, avec un démarrage prévu le 2 février. Les candidats doivent être étudiants en Master avec des compétences en caractérisation des effluents et un fort intérêt pour les problématiques environnementales.
La pollution microplastique constitue un enjeu majeur pour l’environnement et la santé humaine, en raison de la persistance de ces matériaux dans les écosystèmes, de leurs impacts écotoxicologiques et des risques sanitaires qu’ils engendrent. Cette pollution particulaire est complexe à analyser car les caractéristiques des microplastiques évoluent au fil du temps sous l’effet de facteurs environnementaux (UV, abrasion, dégradation chimique). Dans les environnements urbains, les réseaux d’eau unitaire, qui collectent à la fois les eaux pluviales et usées, jouent un rôle clé dans le transport et la dispersion de ces plastiques vers les milieux naturels, notamment les rivières et les océans. L'étude de cette pollution particulaire dans ces réseaux est essentielle pour comprendre le comportement des microplastiques, évaluer leur flux et proposer des stratégies d'atténuation efficaces.
Le stage s'inscrit dans le cadre de la thèse de Mme Léa Davy associée au projet collaboratif ANR TRANSPLAST qui vise à comprendre le transport des microplastiques dans les eaux urbaines, en particulier au niveau des déversoirs d'orage. Les travaux de Mme Léa Davy portent sur la fabrication de microplastiques modèles afin de réaliser des essais en laboratoire pour permettre de comprendre les paramètres physico-chimiques qui influencent leur transport.
Une des premières missions consistera à mener des essais en batch afin d’évaluer les facteurs influençant l’agrégation et la sédimentation (caractéristiques des microplastiques modèles, composition de l’effluent…). Le ou la stagiaire pourra être amené(e) à proposer des techniques de caractérisation et de nouveaux essais en s’appuyant sur les résultats obtenus. En collaboration étroite avec la doctorante, il ou elle sera formé(e) au protocole VICAS et participera à la campagne de mesure de vitesse de chute. Ces travaux serviront à l’obtention de données qui alimenteront un outil de modélisation développé au laboratoire DEEP, dans le cadre d’une seconde thèse en cours de lancement.
Ce stage offrira ainsi une immersion enrichissante dans un domaine à fort enjeu sociétal, tout en permettant le développement de compétences techniques et scientifiques avancées.
02-02