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Une institution de recherche recrute une chercheuse contractuelle en sociologie ou anthropologie pour étudier l’hypnose dans le secteur de la santé. Le contrat est d'une durée de 11 mois avec une rémunération de 3 081 à 4 756€ brut par mois. Le candidat idéal aura un doctorat et une expérience dans le domaine de la santé. Un bon niveau en français et en anglais est également requis.
Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
Date limite de candidature : jeudi 27 novembre 2025 23:59:00 heure de Paris
Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler
Intitulé de l'offre : Chercheuse contractuelle / chercheur contractuel (H/F) en sociologie ou anthropologie
Référence : UMR7186-BAPMOU-005
Nombre de postes : 1
Lieu de travail : NANTERRE
Date de publication : jeudi 6 novembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 11 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : entre 3 081€ et 4 756€ brut par mois selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 38 - Anthropologie et étude comparative des sociétés contemporaines
Depuis plus de deux décennies, le recours à hypnose dans une visée antalgique et de relaxation se développe en France, que ce soit pour les douleurs chroniques, dans les cabinets dentaires, les services d’urgence, d’obstétrique ou d’oncologie, et même au sein des blocs opératoires au travers de l’hypnosédation. L’hypnose est aussi promue comme une solution face à une large gamme de troubles ou problèmes d’ordre psychologique (stress et anxiété, addictions, dérèglements alimentaires, insomnies, etc.) au travers de son insertion au sein de psychothérapies et de l’émergence d’une profession « d’hypnothérapeute ». La place de l’hypnose dans l’espace de la santé n’en demeure pas moins fragile et contestée : il n’existe pas de cadre juridique précis à sa pratique, son efficacité est mise en doute et ses dérives possibles sont dénoncées.
Le projet Hyp‑Hope vise à étudier le développement polymorphe de l’hypnose dans l’espace de la santé en France. Il propose d’étudier les dynamiques de déploiement de sa promesse thérapeutique, au travers de la recherche scientifique, mais aussi des formations à l’hypnose, de saisir les modalités de son insertion au sein de différents mondes professionnels et d’analyser la manière dont cette technique est saisie par la population. Ce faisant, nous entendons contribuer à trois questionnements transversaux :
La personne recrutée mènera, sous la direction scientifique de Baptiste Moutaud et Boris Hauray et en coopération avec les membres du projet Hyp‑Hope, des enquêtes (entretiens, observations) sur le développement de l’hypnose en France :
La personne contribuera principalement à la tâche 1 du projet, consacrée à l’analyse de la production et de la circulation de connaissances scientifiques sur l’hypnose. Il ou elle réalisera également des recherches documentaires et des revues de littérature en sciences sociales sur les thèmes de la recherche.
En complément du travail d'enquête scientifique et des recherches documentaires, il ou elle participera par ailleurs à la vie du projet et à ce titre prendra part à ses différentes activités :
Le travail de la personne recrutée s'inscrira dans l'environnement scientifique du programme de recherche « Hyp‑Hope - (Se) soigner par l’hypnose : promesses thérapeutiques et transformations des pratiques de santé ». Dirigé par Boris Hauray (Inserm‑IRIS), ce projet est financé par l'ANR (2024‑2026). Il réunit des chercheurs et chercheuses en sciences sociales et implique trois centres de recherche : l'IRIS, le Cermes3 et le Lesc (Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, CNRS UMR 7186‑Université Paris Nanterre), où la personne sera affectée sous la responsabilité de Baptiste Moutaud.
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