Chercheur postdoctorant sur la "dynamique du noyau terrestre" (H/F)

CNRS; Saint-Martin-d'Hères; Sur place; EUR 40 000 - 60 000; Plein temps

Résumé du poste

Un centre de recherche réputé en France recherche un Chercheur postdoctorant pour étudier la dynamique du noyau terrestre. Le candidat idéal devra avoir un doctorat en géophysique ou mathématiques appliquées, avec des compétences en modélisation numérique. Ce poste de 24 mois est localisé à Saint-Martin-d'Hères et offre un salaire brut à partir de 2991,58€ selon l'expérience. Les avantages incluent le droit à 45 jours de congés et des installations sportives.

Prestations

Droits annuels à congés : 45 jours

Restaurant inter entreprise

Remboursement frais de transports publics (75%)

Participation mutuelle

Télétravail

Activités culturelles et sportives

Installations sportives

Qualifications

• PhD en géophysique ou mathématiques appliquées.
• Curriculum vitae solide avec publications pertinentes.
• Expérience démontrable dans des recherches similaires.

Responsabilités

• Mettre en œuvre un benchmark pour l'inversion des mouvements du noyau terrestre.
• Collaborer avec des chercheurs du consortium 4D Earth Core+.
• Analyser les résultats des simulations de la géodynamo.

Connaissances

Curiosité scientifique

Créativité

Pragmatisme

Expérience en modélisation numérique

Connaissance de la mécaniques des fluides géophysiques

Capacité à travailler en anglais

Formation

Doctorat en (géo)physique ou en mathématiques appliquées

Outils

Outils collaboratifs

Git

Description du poste

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Chercheur postdoctorant sur la "dynamique du noyau terrestre" (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :

Date Limite Candidature : lundi 20 octobre 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur postdoctorant sur la "dynamique du noyau terrestre" (H/F)

Référence : UMR5275-FABCAR-121

Nombre de Postes : 1

Lieu de travail : ST MARTIN D HERES

Date de publication : lundi 29 septembre 2025

Type de contrat : Chercheur en contrat CDD

Durée du contrat : 24 mois

Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026

Quotité de travail : Complet

Rémunération : A partir de 2991,58€ bruts selon expérience

Niveau d'études souhaité : Doctorat

Expérience souhaitée : Indifférent

Section(s) CN : 18 - Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles

Missions

Au cours des dernières années, l'observation en continu depuis l’espace du champ géomagnétique, combinée aux simulations numériques hautes performances de la géodynamo, ont ouvert de nouvelles perspectives pour notre compréhension de la dynamique à l'œuvre dans le noyau externe de la Terre, avec des implications concernant les processus à l’œuvre dans la Terre profonde. Diverses méthodes inverses (assimilation de données, apprentissage machine, etc.) ont été utilisées pour reconstituer les mouvements des fluides dans le noyau. L'objectif principal du post-doctorat consistera à mettre en œuvre un benchmark pour l’inversion des mouvements (instantanés et transitoires) à la surface du noyau terrestre. Ce benchmark fera l'objet d'un appel international pour la proposition de modèles candidats. Il permettra d'évaluer les différentes méthodes, à partir de données synthétiques issues de simulations numériques de la géodynamo, et d’inter-comparer les différents modèles candidats dans le cadre d'une application au champ géomagnétique observé à partir de données satellitaires. Ces évaluations seront réalisées par le post-doctorant, en collaboration avec des chercheurs du consortium 4D Earth Core+ parrainé par l'ESA. En plus de cette activité principale, le post-doctorant pourra en parallèle développer une activité de recherche collaborative sur un sujet libre (à discuter) en lien avec les thématiques du projet 4D Earth Core+. Références: [1] Finlay et al. (2023). Gyres, jets and waves in the Earth’s core. Nature Reviews Earth & Environment, 4(6), 377-392. [2] Aubert (2023). State and evolution of the geodynamo from numerical models reaching the physical conditions of Earth’s core. Geophys. J. Int., 235(1), 468-487. [3] Gillet et al. (2024). Waves in Earth\'s core and geomagnetic field forecast. Phys. Earth Planet. Int., 357, 107284. [4] Li et al. (2024). Dynamic mode decomposition of the core surface flow inverted from geomagnetic field models. Geophys. Res. Lett., 51(1), e2023GL106362. [5] Shakespeare-Rees et al. (2025). Local Flow Estimation at the top of the Earth's Core using Physics Informed Neural Networks. arXiv preprint arXiv:2504.02566. [6] Alken et al. (2021). Evaluation of candidate models for the 13th generation International Geomagnetic Reference Field. Earth, Planets and Space 73(1), 48. [7] Christensen et al (2001). A numerical dynamo benchmark. Physics of the Earth and Planetary Interiors 128(1-4), 25-34.

Activités

Les activités prévues incluent :

• Se familiariser avec la bibliographie sur l’inversion des écoulements dans le noyau terrestre.
• Construire, publier et évaluer le benchmark sur les écoulements du noyau.
• Analyser et post-traiter les résultats de simulations de la géodynamo issus de différents codes (par exemple XSHELLS, Parody_JA ; éventuellement lancer de nouvelles simulations).
• Se familiariser avec l'outil pygeodyn développé à l'ISTerre pour l'assimilation des données géomagnétiques, afin de mettre à jour des modèles d’écoulement du noyau.
• Participer aux réunions de l'équipe géodynamo d'ISTerre, et aux meetings du consortium 4D-Earth Core+.
• Collaborer avec les membres du consortium 4D Earth Core+ à Paris, Copenhague et Leeds.

Références et ressources:
(2) https://nschaeff.bitbucket.io/xshells/
(3) https://www.ipgp.fr/~aubert/4dearth.html
(4) https://geodyn.univ-grenoble-alpes.fr

Compétences

Le candidat idéal est titulaire d'un doctorat en (géo)physique ou en mathématiques appliquées, et possède plusieurs des caractéristiques suivantes :

• Curiosité scientifique, créativité, pragmatisme
• Expérience en modélisation numérique
• Expérience en problème inverse
• Connaissance de la géophysique de la Terre profonde
• Connaissance de la mécanique des fluides géophysiques
• Aisance avec les outils collaboratifs et de versionnage de code (par exemple, git)
• Capacité à travailler en anglais, esprit d'équipe

Contexte de travail

Le Centre national de la recherche scientifique, organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, est une institution de recherche parmi les plus importantes au monde. Pour relever les grands défis présents et à venir, ses scientifiques explorent le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Internationalement reconnu pour l’excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence aussi bien dans l’univers de la recherche et développement que pour le grand public.

Le post-doctorant travaillera au sein de l'UMR 5275, laboratoire ISTerre, à l'Université Grenoble-Alpes à Saint Martin d'Hères (France), membre de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (https://www.osug.fr/). ISTerre est une Unité Mixte de Recherche relevant de 6 tutelles (UGA, CNRS, IRD, Grenoble-INP, USMB, Université Gustave Eiffel). Le laboratoire a pour objectif scientifique l'étude physique et chimique de la planète Terre, en se concentrant notamment sur les couplages entre les observations des objets naturels, l'expérimentation et la modélisation des processus complexes associés. Le laboratoire se compose de ~300 personnes et compte de nombreux experts en sismologie et en géodésie spatiale, reconnus sur le plan national et européen. Le post-doctorant fera partie de l'équipe géodynamo (8 chercheurs permanents).

La mission Swarm de l'ESA fournit des mesures du champ magnétique terrestre enregistrées à bord d'une constellation de trois satellites depuis 2013. Dans ce contexte, l'ESA finance le consortium 4D Earth Core+ pour une durée de 2,5 ans, à compter d'octobre 2025. Ce projet, dirigé au sein de l'équipe géodynamo de l'ISTerre à Grenoble, implique des collaborations avec des collègues de l'IPG Paris, du DTU Copenhague et de l'Université de Leeds.

Avantages sociaux :
- droit annuel à congés : 45 jours ouvrés
- restaurant inter entreprise
- remboursement frais de transports publics (75%)
- participation mutuelle
- télétravail
- activités culturelles et sportives
- installations sportives

Contraintes et risques

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