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Un laboratoire de recherche à La Garde propose un stage de 6 mois en océanographie, visant à analyser les submersions marines. Les candidats doivent être en Master dans un domaine connexe et posséder des compétences en programmation. La gratification est de 669.90 € par mois pour 35 heures de travail hebdomadaires. Candidatures ouvertes jusqu'au 07 décembre 2025.
L’équipe d’Océanographie Physique, Littorale et Côtière du laboratoire Méditerranéen d’Océanologie (URM 110AMU, 7294CNRS, 235IRD, UTLN), site de La Garde, recherche un.e stagiaire dans le cadre de l’étude des submersions marines sur l’arc Méditerranéen, plus précisément sur l’analyse de données de tempête entre Marseille et Cannes, dans le cadre du réseau d’observation HTMNet (responsable: Vincent Rey, contact: vincent.rey@univ-tln.fr).
Le but de ce stage est de contribuer à l’amélioration de la compréhension de la dynamique océanique littorale sous l’effet d’évènements extrêmes de type tempêtes, en travaillant en particulier sur la compréhension, la modélisation et la prévision des submersions marines.
D’après le Cerema, on peut définir les submersions marines comme des inondations temporaires de la zone côtière par la mer lors de conditions météorologiques et océaniques défavorables, sous l’effet de plusieurs phénomènes : l’intensité de la marée, le phénomène de « surcote atmosphérique »qui combine l’effet d’une surcote barométrique et de l’élévation du niveau du plan d’eau sous l’effet du vent (surcote anémométrique), la surcote liée aux vagues…
Selon les experts du GIEC, l’évolution du climat se traduira notamment par une élévation du niveau des mers et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, qui vont aggraver la récurrence et l’intensité des submersions et de l’érosion côtière au cours du prochain siècle. En 23 ans, le nombre d’heures par an de submersion marine agrégé au niveau mondial a déjà augmenté de près de 50 % (Almar, 2021). Dans la région PACA, depuis 1982 la quasi-totalité des communes littorales des Alpes Maritimes ont fait l’objet d’arrêtés de catastrophes pour cause de submersion marine. Quel que soit le scénario climatique considéré (Almar, 2021), le nombre d’heures de submersion potentiel va augmenter fortement d’ici à la fin du siècle, avec un rythme plus rapide que l’élévation moyenne du niveau de la mer : « L’accélération de la submersion marine est exponentielle et sera clairement perceptible dès 2050. Pour le scénario de fortes émissions, le nombre d’heures de submersions marines pourrait être multiplié par 50 fois par rapport à ce que nous connaissons actuellement ».
Face à cette recrudescence récente des évènements extrêmes et la menace de leur aggravation sous l’effet du changement climatique, l’Etat a mis en place différents acteurs et cadres administratifs de gestion du risque d’inondation, en s’appuyant sur le travail des chercheurs pour améliorer la prévision du risque de submersion. Le Programme de Gestion des Risques Inondations 2022-2027 (DREAL, 2022) mis en place par le préfet du bassin Rhône-Méditerranée souligne que les impacts potentiels du changement climatique sur les risques de l’arc méditerranéen sont encore peu étudiés. L’objectif de renforcement de la connaissance des aléas littoraux consiste entre autres à accroître les connaissances sur ces phénomènes à l’échelle de la Méditerranée occidentale mais aussi de cerner les évolutions prévisibles sur le moyen et long terme (horizons 2050 et 2100).
Au service de meilleures compréhension et modélisation des intéractions et couplages entre les dynamiques côtière et littorale, le système d’observation HTMNet– Hydrodynamique et Transport de Matière en suspension: Niveaux d’eau et température, apporte depuis 2013 des données de mesures originales, continues et pérennes sur les niveaux d’eau et les températures sur le littoral de la côte provençale. Initialement déployé sur le littoral de l’agglomération toulonnaise, il s’étend depuis 2019 plus à l’ouest sur le littoral provençal, jusqu’au Cap Couronne. Deux instruments sont également déployés sur l’étang de Berre, dans le but de mieux comprendre les basculements de plan d’eau ou la génération de seiches ou oscillations de plans d’eau, parfois observés par conditions de vents forts dans des baies semi-ouvertes ou fermées. Les instruments, autonomes en capacité mémoire et en énergie, sont constitués d’un capteur de pression et de température immergé, et d’un capteur de pression et de température émergé, qui intègre également la batterie et le système de stockage des données. Les instruments sont installés dans des zones accessibles et protégées (principalement des ports). L’acquisition des mesures, température et pression dans l’eau et dans l’air est portée à 2min depuis 2018 sur l’ensemble du réseau afin de mieux étudier les variations de niveau à l’échelle de quelques dizaines de minutes.
Pour toute information complémentaire et / ou dépôt de candidature (merci d’envoyer votre CV + Lettre de motivation + relevés de note + mémoire de Master 1) veuillez utiliser l’adresse suivante: Elodie Laffitte elodie.laffitte@univ-tln.fr – Tel: 06 84 13 33 56. Les candidat.e.s retenu.e.s seront invités à passer une audition en visioconférence. Fin des dépôts de candidature: 07/12/2025