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Une institution académique locale propose un stage de 6 mois sur l'étude des changements d'occupation des sols dans les annexes fluviales. Le candidat devra projeter spatialement des informations écologiques à partir de données géospatiales. Le travail inclura la collecte de données, des analyses en télédétection, et le développement de méthodologies de classification. Une gratification mensuelle d'environ 600 euros est proposée. Les candidats peuvent envoyer leur CV et lettre de motivation par email.
Etude des changements d’occupation des sols aux abords de la lône d’Uchizy (71) à partir de photographies aériennes et d’images satellites.
Contribution à la compréhension des processus de comblement et d’archivage de la biodiversité dans les annexes fluviales.
Domaines disciplinaires : Géographie physique – Géomatique - Télédétection.
Structure d’accueil : Université Lumière Lyon 2 – UMR EVS.
Équipe / unité de recherche : IRG.
Localisation du stage : Campus Porte des Alpes (Bron).
Encadrement scientifique : Mialhe François, Enseignant-Chercheur (francois.mialhe@univ-lyon2.fr).
Les annexes fluviales (chenaux latéraux, lônes, bras morts) sont des milieux aquatiques des plaines alluviales, connectés de manière permanente ou temporaire au cours principal. Issues de la dynamique fluviale, elles échangent avec le fleuve de l’eau, des sédiments et des nutriments, et assurent des fonctions écologiques, hydromorphologiques et socio-économiques majeures. La végétation y joue un rôle central, notamment dans la stabilisation des formes fluviales et les processus de comblement.
Dans le bassin de la Saône, les aménagements réalisés depuis la seconde moitié du XXᵉ siècle ont entraîné la disparition ou l’altération de nombreuses annexes fluviales. Bien que des opérations de restauration aient été engagées depuis les années 1990, plusieurs études montrent que leur efficacité reste limitée, en particulier en raison d’une prise en compte insuffisante des dynamiques hydrosédimentaires et des processus de comblement. Mieux caractériser ces processus apparaît donc comme un enjeu clé pour améliorer la durabilité des actions de restauration.
Ce projet a pour principal objectif de développer et tester une approche interdisciplinaire visant à étudier de façon croisée les séquences de biomarqueurs accumulés dans les sédiments des annexes fluviales depuis le début du XXe siècle et les changements d’occupation des sols de la plaine environnante qui constitue l’aire contributive des sédiments et de la matière organique. L’analyse croisée doit permettre de mieux cerner les liens entre paysage et dépôts pour mieux comprendre les processus de comblement des lônes au cours des dernières décennies, et envisager des scénarios afin de rendre les programmes de restauration plus efficaces. Le stage s’inscrit dans le projet BioFillingALone financé par la Fédération de Recherche BioEnviS sur l’année 2026. Le/la stagiaire travaillera en binôme avec un.e stagiaire recruté.e pour la partie paléoécologique. Les membres du projet sont André-Marie Dendievel (coord. ENTPE – UMR LEHNA), Johan Pansu (Lyon1 – UMR LEHNA) et François Mialhe (Lyon2 – UMR EVS).
Le travail réalisé au cours du stage aura pour but de projeter spatialement les informations écologiques issues des analyses biologiques de carottes effectuées dans la lône. Le but est de localiser les milieux potentiellement pourvoyeurs de sédiments et de matériel organique et de caractériser leur évolution dans le temps. Cet aspect est essentiel pour comprendre et anticiper les processus conduisant au comblement, en identifiant les zones d’intervention prioritaires. L’analyse sur un pas de temps long (de l’ordre d’une centaine d’année) devrait permettre de repérer les évènements marquants du bassin versant, tels que la construction de barrages ou les changements d’usage agricoles.
Dans ce cadre, les objectifs opérationnels du stage sont les suivants :
Le travail reposera sur la délimitation des aires contributives de la lône, l’analyse diachronique de photographies aériennes et d’images satellites, et le développement de méthodes de classification reproductibles (e.g., machine learning, deep learning). Les trajectoires paysagères obtenues seront confrontées aux résultats en paléoécologie et en ADN environnemental, en tenant compte des contraintes liées à la diversité des stratégies de dispersion des espèces, aux aménagements anciens et à l’hétérogénéité des données disponibles. Des enquêtes de terrain viendront compléter l’interprétation des images anciennes, notamment pour documenter les usages agricoles passés.
Durée : 6 mois
Période : mars à aout
Gratification : ~600 euros par mois
Les candidat·e·s sont invité·e·s à transmettre un CV détaillé ainsi qu’une lettre de motivation.
La date limite de candidature est fixée au 30 janvier ; toutefois, les candidatures pourront être examinées au fil de l’eau en cas de non-recrutement à cette date.
Les dossiers sont à envoyer à l’adresse suivante: Francois.Mialhe@univ-lyon2.fr