STAGE 6 mois - L’arbre urbain face à la chaleur, résistance des esp...

UMR BIOGECO; Nouvelle-Aquitaine; Sur place; EUR 40 000 - 60 000; Plein temps

Résumé du poste

Une unité de recherche en écologie propose un stage de 6 mois entre avril et septembre 2026 à Bordeaux. Le stage se concentre sur l’évaluation de la résistance à la chaleur d'espèces d'arbres et l'analyse du rôle rafraîchissant des micro-forêts. Les candidats doivent être étudiants en master ou ingénieurs avec des compétences en écophysiologie et aime la recherche. La rémunération est d'environ 620 euros par mois.

Qualifications

• Étudiant(e) en master ou ingénieur en écologie, écophysiologie, foresterie ou environnement.
• Capacités en analyses scientifiques et rédactionnelles en français.
• Goût prononcé pour la recherche et l'expérimentation.

Responsabilités

• Évaluer la résistance à la chaleur d'espèces d'arbres pour plantations urbaines.
• Analyser le rôle de fraîcheur des micro-forêts urbaines.
• Mettre en place un protocole scientifique pour les mesures écophysiologiques.

Connaissances

Techniques écophysiologiques

Analyses graphiques

Utilisation d'ImageJ

Formation

Master en écologie ou domaines similaires

Description du poste

Contexte du recrutement et définition de poste

La forêt urbaine est définie comme l'assemblage de tous les arbres à l'intérieur des limites de la ville, des arbres isolés aux jardins, parcs et bois Elle est aujourd'hui fortement présentée comme un outil central pour faire face aux problèmes de changement climatique dans les villes [3] ou déjà rendue publique comme la solution dans la presse régulière (Le 22 juillet 2019, 26 juillet 2019). De larges programmes de plantations d’arbres en ville visent à atténuer le réchauffement urbain, à casser les ilots de chaleur. Depuis quelques années, la méthodologie des micro-forêts est plébiscitée, permettant de planter de nombreux individus sur peu d’espace. Cependant, des lacunes sont identifiées dans la connaissance de la des forêts urbaines par rapport aux services qu'elles rendent à l'homme.

Face à la hausse des températures, le premier questionnement du stage est d’évaluer la résistance à la chaleur d’espèces utilisées en plantation urbaine. Quelles espèces seront résistantes aux chaleurs estivales?

La seconde question porte sur l’évaluation de l’effet rafraîchissement des micro-forêts. A quelle distance autour de la plantation l’effet est-il perceptible?

Programme de stage

La réalisation du stage repose sur 2 questions complémentaires

1. Évaluation de la résistance à la chaleur d’espèces d’arbres candidates aux plantations urbaines Nous avons déjà commencé à mesurer la résistance à la sécheresse et à la chaleur des espèces principales plantées dans la forêt urbaine de Bordeaux. Nous proposons de travailler sur plusieurs espèces pour compléter ces bases. À partir d’échantillons sur plants vivants, nous réaliserons des mesures de résistance à la chaleur à partir de mesures au laboratoire. La mesure de la résistance à la chaleur est réalisée par mesure de fluorescence (Fv / Fm) après chauffage des feuilles sur plaque chauffante. Cette phase sera réalisée en mai / juin, lorsque les plantes sont développées, mais avant que la sécheresse ne commence, sur branches coupées prélevées dans la ville, ou sur plants achetés en pépinière et conservés au laboratoire. Au printemps et en été, des feuilles prélevées sur arbres en villes seront scannées et analysées pour caractériser le changement de couleur, afin de construire un indicateur de résistance ou de vulnérabilité à la chaleur. Le traitement d’images sera réalisé sous ImageJ et R.
2. Évaluation du rôle d’ilot de fraîcheur des micro-forêts urbaines Les micro-forêts plantées en ville forment de petites structures végétalisées denses, plantées aux cœurs des zones imperméables (parking, rues) ou dans des zones de parcs. La présence d’un couvert arboré réduit par l’ombrage la température au sein de la micro-forêt. Mais les populations étant maintenues en dehors, il convient d’évaluer l’effet rafraîchissant autour des plantations. A l’aide de capteurs thermiques et le long de transects autour des plantations, nous prévoyons de quantifier cet effet en début et en fin d’été.

Compétences acquises durant le stage

• Mise en place d’un protocole scientifique de techniques écophysiologiques et climatiques
• Analyses graphiques, analyses d’images (ImageJ)

Présentation et restitution des résultats

Le stage se déroulera idéalement sur 6 mois entre Avril et Septembre 2026 au sein de l’UMR BIOGECO, INRAE –Université de Bordeaux, dans les locaux de l’Université de Bordeaux (Bat B2 allée G St Hilaire 33600 Pessac).

Il sera rémunéré au tarif actuel légal, environ 620 euros par mois

Encadrement

Annabel Porté

Unité de recherche

BIOGECO

Profil recherché

• Etudiant(e) master, ingénieur
• Ecologie, écophysiologie, foresterie, environnement, agronomie ou agriculture
• Goût pour la recherche
• Capacités rédactionnelles en français

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