H/F Chercheur.se en archéologie biomoléculaire lipidomique archéologie africaine

CNRS; Nice; Sur place; EUR 40 000 - 60 000; Plein temps

Résumé du poste

Un organisme de recherche français à Nice cherche un(e) Chercheur.se en archéologie biomoléculaire lipidomique pour développer des référentiels sur les substances anciennes en Afrique de l'ouest. Le poste inclut la recherche de constituants dans des céramiques et des missions de terrain en France et en Afrique. Un doctorat et des compétences en pratiques de laboratoire, lipidomique et anglais sont exigés pour ce contrat de 18 mois commençant le 1er mars 2026, avec une rémunération de 3021,50€ par mois.

Responsabilités

• Créer des référentiels sur des substances végétales et animales anciennes.
• Rechercher des constituants moléculaires dans des céramiques archéologiques.
• Mettre en place des protocoles pour la recherche de l'amidon.

Connaissances

Pratiques de laboratoire

Connaissances théoriques en lipidomique

Expérience archéologique en Afrique de l'ouest

Intérêt pour la botanique

Anglais (oral et écrit)

Formation

Doctorat

Description du poste

H/F Chercheur.se en archéologie biomoléculaire lipidomique archéologie africaine

Cette offre est disponible dans les langues suivantes : Date Limite Candidature : lundi 12 janvier 2026 23:59:00 heure de Paris. Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler.

Informations générales

• Intitulé de l'offre : H/F Chercheur.se en archéologie biomoléculaire lipidomique archéologie africaine
• Référence : UMR7264-MARREG2-003
• Nombre de Postes : 1
• Lieu de travail : NICE
• Date de publication : lundi 22 décembre 2025
• Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
• Durée du contrat : 18 mois
• Date d'embauche prévue : 1 mars 2026
• Quotité de travail : Complet
• Rémunération : 3021,50
• Niveau d'études souhaité : Doctorat
• Expérience souhaitée : Indifférent
• Section(s) CN : 31 - Hommes et milieux : évolution, interactions

Missions

La chercheuse / le chercheur aura pour mission de mettre en place des référentiels actualistes sur des substances végétales et animales potentiellement exploitées dans les temps anciens en Afrique de l’ouest. Il s’agira en parallèle de rechercher les constituants moléculaires conservés dans des céramiques archéologiques dans le cadre du projet de recherche RainForStory portant sur l’émergence et la diffusion de l’agriculture dans les forêts tropicales du bassin du Congo financé par l’Agence Nationale de la Recherche. Enfin, la chercheuse / le chercheur aura à mettre en place des protocoles pour la recherche de l’amidon dans des céramiques archéologiques.

Activités

Les activités comprennent la mise en place des collaborations avec les membres du projet RainforStory, l’élaboration de la stratégie de mise en place du référentiel actualiste, le choix des céramiques archéologiques à étudier, la préparation des échantillons pour l’extraction des lipides et éventuellement de petits acides, et pour la recherche de l’amidon, leur analyse par des méthodes séparatives et structurales, l’interprétation des données analytiques et leur traitement statistique. Des missions de prélèvement sur le terrain africain seront réalisées et les résultats seront présentés lors de communications orales dans des séminaires ou des congrès et dans des articles scientifiques internationaux.

Compétences

Un profil interdisciplinaire est attendu. Les compétences nécessaires sont les suivantes : pratiques de laboratoire pour la préparation et l’analyse d’échantillons organiques archéologiques, connaissances théoriques en lipidomique, bonne connaissance des problématiques archéologiques liées à l’exploitation des substances naturelles et de la fonction des céramiques. Une expérience de terrain archéologique ou ethnoarchéologique en Afrique de l’ouest serait également bienvenue. Enfin, un intérêt pour la botanique pour développer l’identification des grains d’amidon sera un atout dans le profil recherché. La pratique orale et écrite de l’anglais est indispensable.

Contexte de travail

La chercheuse / le chercheur travaillera au sein du CEPAM, unité mixte de recherche CNRS – Université Côte d’Azur située sur le campus Saint-Jean-d’Angély à Nice en collaboration avec l’équipe de lipidomique de l’IPMC situé sur le campus de Sophia Antipolis. Il / elle procèdera à la préparation des échantillons au CEPAM et aux analyses / traitements de données au CEPAM et à l’IPMC. Le poste proposé étant intégré dans un collectif de projet interdisciplinaire, des missions seront réalisées en France et en Afrique, pour réaliser des prélèvements, pour des missions de travail ou encore pour la présentation des résultats dans des colloques.

Contraintes et risques

Respecter les horaires de travail et le contexte collectif de travail, de même que les conditions de sécurité, au laboratoire et sur le terrain.